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Coups de Coeur de la Fangirl, Février 2016 #6

18:13

Dahlia :

...
       Pour la première fois, je vais vous parler d'un livre, Bird Box, de Josh Malerman. S'il est sorti en 2014, je n'en avais pas entendu parler avant de tomber dessus par hasard sur internet, et mon dieu, quelle claque. Je me suis couchée à 2h du matin pour le terminer tellement j'étais incapable de le poser. 
       L'histoire est celle de Malorie, une jeune femme qui quitte sa maison après y avoir vécu recluse pendant 4 ans avec ses 2 enfants, et qui doit prendre une barque pour aller dans un lieu plus sûr pour elle et sa famille. Le problème, c'est que des créatures rôdent dans la nature, des créatures qui rendent folles toutes les personnes qui les voient au point qu'elles se suicident. Malorie doit donc faire tout le trajet en barque les yeux bandés, avec pour seule aide l'ouïe très fine des enfants pour l'avertir des dangers. Le récit fait des bonds entre le présent (le trajet en barque) et le passé, où on apprend le début de cette "apocalypse" et sa rencontre avec d'autres survivants. 
       Ce livre m'a littéralement terrifié par sa façon originale d'aborder cette non-apocalypse, qui n'est ni de nature zombiesque, ni de catastrophe naturelle, ni d'impulsion électromagnétique qui coupe toutes les choses électroniques, ni d'invasion extraterrestre, ni de guerre. C'est une histoire unique, on n'aura jamais de description de ces créatures (tant mieux), et d'ailleurs, on ne sait même pas si elles existent réellement ou s'il s'agit d'une hallucination collective à l'échelle mondiale. L'auteur a parfaitement réussi à retranscrire l'atmosphère pesante de cette nouvelle vie, puisque l'ancienne s'est tout simplement éteinte dans le silence le plus total, sans agitation ni chaos. Il montre bien l'incompréhension de la population au début des "attaques", qui se reclus peu à peu chez elle avec des couvertures aux fenêtres. On se met totalement dans la peau des personnages, qui, les yeux bandés, psychotent en entendant le moindre bruit inconnu lorsqu'ils sortent de la maison, sans savoir s'ils s'imaginent des trucs ou s'ils sont réellement en danger. C'est terrifiant de se dire que des choses invisibles peuvent te tuer, et que tu n'as aucun autre moyen de défense que de te bander les yeux, ce qui te rend encore plus "incapable" de te défendre. 
       La fin m'a glacé le sang (cette scène du grenier omg) et j'y ai longtemps pensé avant de m'endormir, lisez- le ! 

Salomé : 

       Pour changer, je vais vous parler de musique ce mois-ci. Je suis un peu à la masse je l'avoue mais j'ai eu deux énormes coups de coeur :

       D'abord sur la chanson Hundred Miles de Yall et Gabriella Richardson. C'est une chanson électro qu'on a beaucoup comparé à Lean On de Major Lazor, DJ Snake et, mais qui, à mon avis, est beaucoup plus douce. Le rythme est simple mais entrainant, et c'est avec cette chanson que je rentre de la fac tous les jours. Le refrain vraiment cool et tellement entrainant, que ç'en est devenue l'hymne de la pub Desigual. Y'a pas a dire, si leur goût en matière de couleur est assez douteux, en musique, ils ont tout bon. Et en plus, la rumeur raconte que c'est cette chanson qui représente l'Espagne à l'Eurovision de cette année. Ça promet !



       Ma deuxième chanson est dans la même lignée, sauf que cette fois, c'est une française aux commandes. J'ai connu Jain par ma soeur, mais je n'avais pas retenu son nom jusqu'à ce que je regarde les Victoires de la Musique au début du mois et que je vois sa performance assez incroyable. Elle est toute jeune, toute fraîche, très douée, autodidacte avec un grain de voix plus qu'agréable et sa chanson Come est d'une mignonnitude sans nom. Ça me rappelle le printemps et ça donne envie de bouger ses bras sous le soleil.


Maud :

       Ce mois-ci mon coup de cœur n’est autre que l’album entièrement acoustique de mon groupe préféré Steel Panther : « Live from Lexxi’s Mom’s Garage ». Sorti le 26 Février, ce combo CD/DVD nous offre l’opportunité de découvrir leurs titres cultes sous un autre angle, plus doux, plus posé, mais pas moins déjanté. On peut aussi trouver trois titres inédits : « That’s When You Came In », « Michael Don’t Know » et « Grindy and Sexy », toujours à l’image du groupe, c’est-à-dire : sales (parce que toutes leurs chansons parlent de sexe et de choses stupides), entraînants et drôles à souhait.

...
       Le live en DVD est entrecoupé de petites scènes, que je pourrais qualifier de sketches, dévoilant l’envers du décor, la maison de Lexxi (le bassiste efféminé à l’attitude plus qu’enfantine), et les déboires de Michael (le chanteur), Satchel (le guitariste) et Stix (le batteur) avec la mère du petit. Ma scène préférée est celle qui suit la chanson « If You Really Really Love Me ». ATTENTION cette scène est déconseillée aux gens qui prennent tout au premier degré et aux personnes de moins de 16ans, car elle montre Lexxi qui surprend sa mère en pleine action sexuelle avec Satchel et Stix. Une réplique a déclenché un fou rire chez moi. Lexxi demande à Stix de laisser sa mère tranquille : « Stix ! Move your penis ! », et Stix lui répond : « I am moving my penis ! » comme pour dire : « C’est ce que je fais ! ». On peut voir un petit bout de cette scène d’ailleurs dans l’un des teasers annonçant la sortie de l’album. 
       Fidèles à eux-mêmes, mes « quatre bébé âgés » comme j’aime les appeler (parce qu’ils ont plus ou moins tous 50 ans) se donnent à fond et n’hésitent pas à faire les blagues les plus graveleuses possibles et imaginables. Accompagnés par trois violonistes, leurs chansons aux paroles dégueulasses deviennent presque romantiques, ce qui donne un vrai plus à cet album. Le point non négligeable, mais arrêtez-moi si je me trompe, c’est l’enregistrement au son saturé, peut-être une manière de montrer l’authenticité du live dans un garage ? Ou tout simplement un défaut d’enregistrement ? Bonne question. Dans tous les cas, moi je trouve ça intéressant, que ce soit voulu ou non. Ça donne un aspect réel à la chose, ce que je trouve particulièrement intelligent. La setlist est tout aussi intelligente, elle mêle tous les tubes des 3 albums principaux et insère les inédits, comme si de rien était.
       Je peux vous proposer de regarder cette version acoustique de "The Burden of Being Beautiful" qui est l'une de mes chansons préférées de leur dernier album : "All You Can Eat".


       Mais, de loin, ce qui reste le plus étonnant, ce sont les remerciements qu’on peut trouver dans le livret de l’album. Généralement personne ne lit ces encarts parce que ça dit tout le temps les mêmes choses : « je remercie machin chose et truc chouette pour leur participation, tout ça tout ça », mais là on a affaire à tout autre chose.  Les gars de Steel Panther ne faisant jamais rien à moitié, ont rédigé leurs remerciements avec la même verbe que dans leurs paroles. Ainsi on peut trouver des choses comme : « Lexxi Foxx thanks : I would like to thank my mom for being cool, and I would also like to thank all the girls that let me put my penis in them,” qu’on pourrait traduire par “Lexxi remercie sa mère pour être toujours très cool ainsi que toutes les filles qui l’ont laissé mettre son pénis en elles, » (glamouritude quand tu nous tiens) ou encore “ Satchel would like to thank : Adeana Lane, Amy Fitzgerald, Angela Richardson, [… tout un tas d’autres noms], Vanessa Doppstadt and Victoria Nickell for the consecutive blow jobs after the show. You’re all very talented,” qui se traduirait par “Satchel voudrait remercier [insérer tous les noms] pour les fellations consécutives après le concert. Vous êtes toutes très douées ».  Ne soyez pas choqués, c’est du second degré, et ces hommes sont passés maîtres dans cet art.
       Je ne peux que vous conseiller cet album, plus calme que les autres si vous n’êtes pas avides de musiques punchy et bruyante. Je suis allée l’acheter le jour de sa sortie à la Fnac de Rennes et croyez bien que je ne pensais pas du tout le trouver là-bas ce jour-là. Quand mon regard s’est posé dessus dans le rayon « Rock/Metal » mon visage s’est illuminé et je n’ai pu m’empêcher de sourire comme une grosse merde. Dans le bus pour rentrer chez moi, j’ai ouvert le boitier pour lire les remerciements et j’ai dû me contenir pour ne pas exploser de rire. Une fois chez moi, j’ai directement regardé le live, en mangeant, et je n’ai pas pu m’empêcher non plus d’immortaliser ma joie avec un selfie.

La joie d'une fangirl.


       J’aurais aussi voulu vous parler des Hollywood Vampires dans cette catégorie, ou encore de Top Gear France, mais ce sera sûrement pour le mois prochain, so STAY TUNED.


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