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Cannes 2016, bilan jour 12 : The last one standing.

23:49

       Ça y est, le dernier jour de festival est arrivé. Bizarrement cette année nous ne sommes pas plus tristes que ça que ce soit fini, pour tout vous dire on était plutôt soulagés. 12 jours de festival, c'est très long, surtout quand s'ajoutent les allergies, rhumes, problèmes intestinaux (tmtc Axel) et autres cystites. En gros, nos corps nous disaient clairement qu'ils n'en pouvaient plus du manque de sommeil, de la malbouffe quotidienne et des 35°C en journée pour 18°C le soir. C'est donc plutôt contents mais avec tout de même un pincement au coeur qu'on arrive à Cannes pour la dernière fois. On est rapidement surpris par l'aspect désert des rues, habituellement bondées de festivaliers, cannois et touristes; on aperçoit même les monsieurs du festival en train de retirer le tapis rouge de l'autre entrée du palais.

       On s'installe à nos places et on sympathise avec une dame et sa fille qui sont venues pour la première fois au festival, et on s'emboucanne aussi avec deux filles qui refusent de bouger pour qu'on puisse décaler nos escabeaux sur la droite, notre amie Christine nous ayant dit la veille qu'elle enlèverait le sien le matin pour qu'on puisse prendre sa place. Elles ne bougeront jamais. La journée est plutôt longue puisque nous n'avons aucune pancarte à faire, on a juste ramené celles que nous avons fait la veille pour Nicolas Cage.

Admirez la référence de fifou à Benjamin Gates.
       Les années précédentes le jour de la clôture était celui où nous nous faisions le plus interviewer et où les barrières étaient le plus remplies, mais cette année rien du tout, nada, niet, c'était vide. On ne sait pas trop pourquoi tout le monde a déserté la clôture cette année mais c'était bien bizarre...

       Les policiers viennent enfin fermer la route et nos sacs se font fouiller pour la dernière fois. Notre copain policier sympa nous demande si on a réussi notre but avec notre pancarte pour Netflix et Hannibal et on lui répond en riant que ça avance et qu'on le tient au courant. Les voitures commencent à arriver: Samy Naceri, Clémence Poésy, Willem Dafoe, Mel Gibson (!!!)... Les invités plus ou moins prestigieux s’enchaînent mais on comprend rapidement que ni Daniel Brühl ni Nicolas ne monteront les marches ce soir, Nicolas serait monté avec Willem si ça avait été le cas... On balance nos pancartes derrière nous et on se met à attendre Mads Mikkelsen, notre dernier goal étant de lui montrer notre pancarte Hannibal. Les voitures continuent à arriver et on remarque que c'est les réalisateurs et castings qui remporteront un prix ce soir: le casting de Divines, The Salesman, Ken Loach, Xavier Dolan qui arbore encore son foutu sourire narquois et qui retourne signer aux mêmes deux personnes que depuis trois ans (ces personnes sont sur des escabeaux donc c'est les mêmes gens tous les jours) tout en ignorant les autres festivaliers, laissant Axel complètement énervé et blasé en même temps. Déçus de ne pas avoir eu de succès pour l'instant avec toutes les personnalités arrivées jusqu'à présent, on place notre dernier espoir en Mads. Quelques minutes plus tard, on entend des cris sur notre droite, et c'est avec grand désarroi que nous avons compris que le jury arrivait à pieds par la droite. Avec Andrea, on lit sur les lèvres de Mads lorsqu'il dit "I have to go" aux personnes qui l'ont appelé lorsqu'il passait devant eux. Tristes mais les yeux en coeur, on admire Mads monter les marches une dernière fois et entrer dans le palais (vapeur et hormones en folie).

      La route se libère et tout le monde commence à retirer ses escabeaux. Notre chéri Aurélien vient nous faire des derniers câlins et bisous, il demande à Axel de prendre soin de nous, on dit au revoir à papa Seb et on repart tous à la voiture, le coeur gros et les yeux un peu larmoyants. On regarde la cérémonie sur le portable de Maud pour ne pas perdre trop de temps, et c'est dans la voiture que nous apprenons que le lauréat de la Palme d'Or est Ken Loach avec I, Daniel Blake. C'était notre prédiction avec Paterson de Jim Jarmusch, donc nous avons hurlé de joie dans la voiture, Maud a même lâché quelques larmes pendant le discours de Ken.

      Bilan général du festival

Dahlia

       Par où commencer ? Je dirais que ce festival a un petit goût de mitigé... Si la première semaine a été une pure merveille remplie de succès avec tous nos baes (Jack, Chris, Shia, Jessica, Caitriona, Blake, GEORGE...), la deuxième semaine était carrément meh. Il y a eu certes beaucoup de films avec de gros castings comme ceux des films de Xavier Dolan et Sean Penn, les montées étaient en fait très décevantes: peu d'invités connus, les acteurs qui accordent à peine un regard aux fans... Mention spéciale du mépris à Kristen Stewart, Soko et Xavier Dolan, qui m'ont donné envie de les encastrer dans un mur. Je garde donc surtout en mémoire ma première semaine de festival qui a été absolument parfaite, j'ai enfin vu mon bébé Jesse Eisenberg, mes baes de toujours Jack O'Connell, Shia Labeouf et George Mackay ont été trop adorables avec les filles et moi, je suis tombée amoureuse de Chris Pine et j'ai eu un coup de coeur pour Edgar Ramirez (ses mouvements de salsa nom de dieu)... J'ai rencontré des gens géniaux comme Axel qui a rejoint la Team pour ce festival et qui est devenu mon roi de Fateros, et on s'est rapproché d'autres festivaliers comme Aurélien. Donc en gros, même si j'ai été déçue de ma deuxième semaine, Adam Driver et de ne pas avoir vu John Boyega, Daniel Brühl, Dane DeHaan et Nicolas Cage, ce festival a été un pur moment de rêve et je ne le changerais pour rien au monde ! 

Axel

Faire un bilan, c’est dur. Mon tout premier festival de Cannes ; je l’ai vécu fort en émotions, avec des hauts, et des bas. J’ai eu la chance de rencontrer une actrice qui a fait mon adolescence et qui est comme une queen pour moi ; Blake Lively. Je pense aussi à la fabuleuse Caitriona Balfe, une actrice que j’adore depuis peu qui a accouru vers moi lorsqu’elle a vu ma pancarte. Bien sûr, il y a des exceptions, je n’ai pas pu approcher Xavier Dolan, ou encore voir la merveilleuse Elle Fanning, mais ce sont les risques du jeu. De ce que je retiens du festival, ce sont les bons moments avec les filles, les fous rires, les délires, le partage des moments de peine ou de gloire, à hurler pour une célébrité qui nous ignore, ou une autre qui viendra à nous. Malgré les moments difficiles et dures, on garde la joie ; la fatigue s’accumule, les nerfs sont à vifs mais on est ensemble et cette union est tellement belle que je ne retiendrai principalement que ça. Il y a les musiques lors des montées des marches, celle qui annonce la fin, assez angoissante, d’autres qui symbolisent certains films et qui se répètent. Je me serais marié à la Queen, je serai devenu le King de Fatheros, j’aurais voyagé en Malaisie, j’y aurais laissé beaucoup de mon porte-monnaie mais en soit, ça vaut quand même tout l’or du monde partager de bons moments entre amis durant une dizaine de jours qui sont passés à une vitesse folle. J’ai aussi une grosse pensée pour mon chouchou, Matthew Bomer, pour ces acteurs adorables que sont Shia Labeouf ou encore Russell Crowe tandis que certaines ont été des déceptions comme Kristen Stewart. Je pourrais faire de longs discours à broder encore et toujours mon amour pour ce festival, les filles et les acteurs mais voilà, je vous laisse sur trois mots : KEUR SUR VOUS.


Maud :

Mon bilan à moi ne sera pas des plus longs, mais j'ai toujours de quoi baratiner un peu. Pour la troisième fois j'ai foulé la Croisette cette année et c'était pour mon plus grand plaisir. J'ai retrouvé mes copines et j'ai pu faire la connaissance IRL de ce cher et tendre Axel. Bizarrement je n'ai pas ressenti cette année comme les deux précédentes. La sécurité à son paroxisme et la chaleur ont eu raison de ma motivation légendaire. Mais ce que je peux retenir en tout et pour tout de ce festival c'est la qualité prestigieuses des stars que nous avons pu rencontrer, voir ou entre-apercevoir . Celles qui m'ont le plus marqué je pense sont Julia Roberts (que j'adore), Steven Spielberg et Iggy Pop qui aura eu le mérite de créer en moi une émotion inconnue et tellement intense que j'ai failli y laisser la vie, #JétaisAuSol. Des souvenirs impérissables ont encore fleuris en moi cette fois et j'ai encore de belles anecdotes à raconter à tous ceux qui voudront bien les entendre.

  Un point santé s'impose malheureusement. J'ai passé tout, mais littéralement tout, mon festival malade ou au bout de ma vie. J'ai enchaîné les mots de gorge, le rhume, les problèmes de vessie (les vrais savent) et intestinaux, je vous épargne les détails c'est pas joli à voir, à lire ou à entendre. Côté bronzage, je suis la reine du ridicule et je n'y ai pas échappé cette année non plus, après le coup de soleil naso-frontal d'il y a deux ans, celui jambo-unilatéral de l'année dernière, j'ai eu le droit à celui de type moniteur d'auto-école, c'est a dire : uniquement sur le bras droit, va savoir pourquoi.

Mais en tout et pour tout, ce que je peux retenir de ce festival c'est que le temps que j'ai passé avec mes amis n'a pas de prix. Il est tellement incomparable et précieux que je ne peux que faire en sorte de revenir l'année prochaine. La complicité qu'on a réussi à créer est tellement strong qu'elle me donne limite envie de chialer et je sais déjà que demain, prendre l'avion pour moi sera un déchirement. Mes coupains je les aime plus que tout et je me rends compte que c'est avec ce genre d'expériences qu'on peut forger des amitiés résistantes dans le temps même si au départ elles n'étaient que virtuelles (merci Twitter). Merci à eux de me supporter. Je les love tellement fort nom d'une pipe.

Pour finir, j'accorderai une mention spéciales aux vieux beaux du festival : Lambert Wilson, Donald Suterland, Iggy Pop, Mads Mikkelsen et Edgar Ramirez qui auront réussi à me faire perdre tout mon chill et ma dignité, mes hormones ayant tellement valsés que je ne suis plus sûre d'être correctement réglée après leur passage.

Les bilans des autres jours vous intéressent ? En voici les liens : Jour 1, Jour 2, Jour 3 Jour 4 et 5 Jour 6 et 7 Jour 9

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