Cannes 2016, bilan Jour 4 et 5 : Quand après la pluie vient le beau temps...
09:57 Aujourd'hui je vais vous détailler notre premier weekend à Cannes cette année. Nous nous sommes levés tôt hier pour pouvoir faire un tour au Polygone Riviera avec les copines, pour un peu de shopping avant une journée sans trop d'importance au niveau des montées mis à part peut-être la présence de Bill Hader annoncée par le Festival pour la projection du Bon Gros Géant de Spielberg. Notre shopping fructueux passé (ouais on s'est un peu ruiné la tronche il faut l'avouer) nous avons comme tous les jours repris la route pour la Croisette. Un soleil éblouissant nous aveugle à la sortie du parking, mais vite les nuages font leur apparition. C'est alors qu'une pluie bien mouillée fait son entrée telle une star de téléréalité non désirée sur un tapis rouge. Comme des idiots, nous n'avions pas prévu les parapluies, pensant que bien sûr, vu le soleil, il ne pleuvrait pas. Raté. Tout notre temps d'attente s'est fait sous la flotte et nous ne pouvions pas être plus agacés car avant de pénétrer l'enceinte réservée aux escabeaux nous avons été fouillés et palpés par des membres de la sécurité du Palais des Festivals et de ce fait, j'ai du jeter pour 30€ de produits : crème solaire, eau, brumisateur, déodorant... Pire que dans un aéroport.
Nous nous sommes mis en place pour la montée du Bon Gros Géant espérant des invités du tonnerre et un cast présent au complet. Cependant, lors de la publication du photocall nous avions remarqué l'absence évidente de Bill Hader. Deux ans que le Festival annonce sa présence, et deux ans qu'il n'est pas là pour fouler le tapis. Dahlia, plus que déçue s'est résignée à l'idée de le voir cette fois-ci et toutes les suivantes. Du côté des invités, rien de bien fameux si ce n'est peut-être la présence d'un de mes Youtubeurs beauté préférés : Miss Fame. Quels frissons m'ont parcouru lorsque je l'ai aperçu et que Dahlia m'a fait remarquer qu'il était là. Je ne m'y attendais pas du tout et la surprise est d'autant plus appréciable dans ce genre de cas. Dans une robe somptueuse et paré de sa perruque années 30 rouge, il s'avance sur le tapis et crève le grand écran. Le speaker du Festival annonce son nom, avec Dahlia nous avons crié de toutes nos forces pour lui. Le bonheur s'est emparé de moi. Le cast du Bon Gros Géant est ensuite arrivé, mais l'impact de sa venue n'a pas été aussi important que je le pensais. Certes le fait que Steven Spielberg respire le même air que moi m'a fait quelque chose, mais de là à dire que j'en ai été retournée : LOL NOPE. Par contre, le Japonais à notre gauche, lui, a hurlé tellement fort qu'il a fait rire la quasi totalité de la moitié gauche aux barrières.
Miss Fame dans toute sa splendeur. |
Le meme de la soirée. |
Louis sourit ! |
Ce nouveau succès nous a regonflé à bloc pour la troisième montée de la journée qui n'était autre que celle pour le film the Nice Guys, avec Matt Bomer, Russell Crowe et Ryan GOD Gosling. Océane voulait absolument Matt Bomer qui n'est autre que l'un de ces BAE. Je la comprends tellement. Quant à Salomé, son objectif était d'attirer Russell Crowe avec sa pancarte "ARE YOU NOT ENTERTAINED" en référence au film Gladiator. Cette montée était des plus angoissante car dans la journée on nous avait annoncé que Crowe et Bomer étaient de vrais connards avec leurs fans. On ne s'attendait à rien, enfin si on s'attendait à ce que Ryan fasse comme il y a deux ans, qu'il signe un maximum de personnes et qu'il prenne des photos. A l'arrivée des voitures, les pancartes en mains, nous avons essayé de détecter la présence de nos favs à travers les vitres teintées. Nous n'avons même pas eu besoin de forcer, ils se sont manifester d'eux mêmes en faisant signe aux gens et c'est ainsi qu'ils ont pu repérer nos pancartes. Ryan est sorti le premier, il ne faisait que signer pour voir le plus de monde possible. Ce qui est compréhensible puisque beaucoup de monde était là pour lui ce soir. Sa beauté m'a de nouveau transpercé la rétine et il est vrai que j'avais un peu oublié à quel point il envoyait du rêve. Russell est descendu à son tour et le milieu des barrières s'est enflammé. Nous l'avons appelé de toutes nos forces. Il prenait bien bien son temps ce qui nous a permis de voir Matt Bomer sortir lui aussi. Je crois n'avoir jamais crié aussi fort. La jeune fille a ma droite a du me haïr très fort mais OSEF, c'était pour le bien de tous. Matt s'est directement dirigé vers nous grâce à la pancarte d'Axel "MAGIC MATT". Il prenait des photos avec tous ceux qui le voulaient et signait des autographes. Il m'a cependant "zappé" puisqu'il a signé le carnet d'une dame au dessus de moi... Salomé non plus n'y a pas eu droit. Par contre les autres de la team l'ont eu et ça c'est le principal. Sur toutes les photos Matt ressemble à une poupée, genre Ken le copain de Barbie. Nous ai venu à l'esprit que si jamais l'envie de faire un film sur la poupée bimbo venait à des scénaristes ou autres, s'ils ne prenaient pas Matt Bomer pour le rôle de Ken, ils n'avaient pas les yeux en face des trous. Russell continuait son petit bout de chemin. Il signait et prenait des photos. A notre hauteur, la pancarte de Salomé l'a fait réagir. Sa tête s'est transformée en une espèce de meme indescriptible couplé avec une réaction pic "Oh God No". Il a quand même pris une photo avec Salomé et j'ai pu constaté qu'il s'était aussi arrêté chez mes copines. Sur les photos, Russell ressemblait un peu à un specimen de tonton gênant qui ambiance un mariage mais pas de la meilleure manière si vous voyez ce que je veux dire. C'est donc un carton plein pour les Fangirls.
Cette journée incroyable s'est soldée par une interview faite par un journaliste des plus agréables physiquement parlant et très sympathique qui plus est. Nous étions ravis, aux anges, euphoriques. Ça se voyait et s'entendait quand on parlait. Nous avons alors repris la route du parking et sommes rentrés a Nice chez Dahlia.
Je clôturerai cet article par une phrase de notre voisin pipou Aurélien : "Pas besoin que vous le disiez, ça se voit que vous êtes fans, dans vos yeux."
Voilà, c'est tout pour moi pour aujourd'hui, mic drop. Vous pouvez quand même nous retrouver sur les réseaux sociaux tels que Twitter, Instagram et Snapchat : cotefangirl. Continuez de nous suivre, vous êtes de plus en plus nombreux et ça ne peut que nous faire plaisir et nous pousser à faire encore mieux. Merci pour tout.
Le Point Fanboy :
Au cours des deux derniers jours catastrophiques, j’ai pu (dans le désordre, qui sait) : acheter des serviettes hygiéniques pour les filles (et ma réputation de white men cis en a pris un coup auprès de la caissière qui m’a jugé d’un sévère regard) ; aller à l’hôtel de Blake Lively pour un fan-meet mais grâce à ma chance, je n’ai pas pu la voir ; me faire enlever mes deux drogues (Volvic Fraise et Lipton Litchi) par les méchants CRS du contrôle ; me faire harceler par Sorbonne TV (des étudiants prétentieux qui n’attendent qu’une chose, que tu leur dises que tu n’as pu voir aucune star) ; prier pour que Gaspard Ulliel fasse un selfie ; mourir, inondé par ma propre sueur, tué par le soleil. BREF. Aujourd’hui, on repart sur de bonnes bases.
Aujourd’hui, ce fut une journée de fou, une pure tuerie. Ces deux jours m’ont incité à réfléchir sur moi-même et à me révéler qu’il fallait peut-être que je change de bord, je me suis donc intéressé à la gente masculine (homo style). Histoire de faire genre, j’ai décidé de rattraper tout ce retard spirituel en ciblant à mon viseur de feels 4 beaux mecs, j’ai nommé Shia Laboeuf, Louis Garrell, Matthew Bomer et Russell Crowe. Est-ce une réussite ? Mais quelle question, Coté Fanboy ne parle jamais d’échec, mais que de réussite et la successful story continue du côté des pancartes. Dahlia avait réalisé celle de Shia, Salomé, celle de Louis et Russell et moi, celle de Matthew. Dès que les stars voient nos pancartes, ils ignorent tout le monde et accourent à nous et faut le reconnaître, c’est assez la fame. On se sent fab, on se sent frais, (on lâche des pets), et puis boum selfie, et après c’est le décès. Des quatre hommes, mon chouchou était Matthew Fuckin’ Bomer, because White Collard, The Normal Heart, Magic Mike et American Horror Story. Ce mec est une merveille, il représente la perfection et le contraire de l’humanisme (il a une peau de plastique, on dirait Ken). Tout ce qu’il faut savoir, c’est que ces quatre mecs sont des chouchous, adorables et ça, on ne s’en lasse pas.
Je suis cependant toujours à la recherche de Princesse Phoebe Tonkin qui rôde sur Cannes, on ne perd pas espoir, on le garde !
Allez, bisous, keur et paillettes sur vous.
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