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review critique fear the walking dead s01e01 01x01 pilot

Source: http://smallthings.fr/

Qu'est-ce qu'il y a de mieux qu'une apocalypse zombie ? Le début d'une apocalypse zombie. J'ai pour habitude de dire que si tu survis au Premier Jour, tu survis au reste. Le Premier Jour, c'est la ruée dans les centres commerciaux, les routes embouteillées, les zombies que l'on n'appelle pas encore par ce nom sur lesquels on tire un peu partout sauf dans la tête... Le Deuxième Jour, la plupart des gens sont morts, la survie commence. Et Ô merveille du monde, les 6 épisodes qui composent la première saison de Fear The Walking Dead, la petite soeur de la cultissime Walking Dead, se concentrent sur l'avant Premier Jour. Je divague un peu mais personnellement, le Premier Jour le plus exceptionnel que j'ai vu est dans World War Z, même si ce sont des infectés et pas des zombies et que cette adaptation est pourrie, mais c'est une autre histoire.

Si vous avez lu les 4 livres qui racontent l'histoire du Gouverneur, vous ne serez pas déboussolés de suivre des gens hors du groupe de Rick, et vous avez même déjà eu un petit aperçu de l'Avant dans le premier tome (petits chanceux *wink*). Niveau casting, on retrouve Alycia Debnam-Carey, que les fans de The 100 connaissent sous le nom de Lexa, et Frank Dillane que l'on a vu pour la première fois sous les traits de Tom Jedusor dans Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé. Vous m'entendez fangirler ? Derrière la caméra, Dave Erickson, notamment producteur et scénariste de Sons of Anarchy, et Robert Kirkman, créateur de Walking Dead et des "spin-off" sur le Gouverneur.

Maintenant que les présentations sont faites, let's begin shall we?

Allons droit au but, mais au début de Pilot, j'ai eu peur. Peur que la série commence directement sur l'Après. Qu'on nous ait refait un remake de Rick qui sort de l'hôpital déboussolé et voit que le monde qu'il a connu n'existe plus. Et qu'il est infesté de zombies. Au final, il s'agissait simplement d'une référence parfaitement maîtrisée qui me donne envie de sauter partout d'excitation: l'épisode commence par Nick qui se réveille dans son repère de junkie, il voit un zombie, s'enfuie, se fait renverser, reste au sol *tremblements parce que je crois qu'il va se lever et voir des tonnes de zombies courir vers lui*, et se fait aider par des riverains ! Yaaaay ! La transition entre le "on croit qu'il est seul comme Rick"/"ah non en fait" est magistrale et réside simplement par l'ajout de la population qui vaque à ses occupations, comme le montre le plan qui suit le gif de dessous. MAGISTRAL JE VOUS DIS.

Source: http://lindsevmorgan.tumblr.com/post/127451461680

Dès le départ, la série n'évite pas les clichés quant aux personnages principaux: famille recomposée, belle-fille intelligente qui a juste envie de quitter ses parents, beau-fils junkie, fils qui n'a pas du tout envie de connaitre la nouvelle famille de son père... Bref, la famille américaine type. Malgré tout, les personnages sont plutôt sympa même s'il est difficile de réellement s'attacher à eux. J'ai surtout eu de la peine pour Nick le fils junkie, allez savoir pourquoi. En fait j'ai eu de la peine pour lui parce qu'il portait une espèce de cache-coeur de fille trop petit pour lui alors que son pantalon tombait quand il s'enfuyait. Passons.

J'ai trouvé ça intéressant que l'histoire se concentre sur Nick, qu'il soit le premier à voir des zombies et à en parler. Intéressant parce que nous on sait qu'il a raison le pauvre gars, mais comme c'est un drogué personne ne le croit. C'est très frustrant que les gens le prennent pour un fou mais heureusement, la série a choisi de ne pas trop s’attarder sur ce "Nick est drogué c'est clair qu'il a halluciné mais imaginez il a raison" puisque la fin de l'épisode se termine sur ses parents qui regardent un zombie. D'ailleurs, cette scène était aussi génialissime mais je ne vais pas m'attarder dessus, on sait tout qu'écraser un type 3 fois est la meilleure façon de vérifier si c'est un zombie ou pas.

Forcément, comme on sait ce qui va arriver, plusieurs phrases de personnages nous font tiquer. Quand ils se demandent comment ça se fait qu'un type mort arrive à se relever, que c'est impossible blabla, tu te surprends à faire ça: