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Hellfest : Jour 2 : « Et la lumière fût… de bière » !
21:13
(titre de l’article trouvé
grâce à Dylan et ses jeux de mots !)
Se réveiller à 7h30 à cause de
la lumière du jour, en période de festival, c’est assez pénible. Surtout quand
on manque cruellement de sommeil, qu’on commence à avoir mal un peu partout et
que la chaleur se fait étouffante. Mais, me réveiller à 7h30 à cause de la
lumière du jour en étant sûr de voir un de mes groupes préférés dans la journée
n’a pas de prix. Je me lève de très bonne humeur sans prendre la peine de
troquer mon pyjama (qui se compose d’un t-shirt et d’un legging) contre ma tenue
de combat spécial metal fest’. Je passe à travers les campements de nos voisins
en ne manquant pas de me prendre les pieds dans les fils qui retiennent les
tentes par-ci par-là. Dans la queue pour aller aux toilettes, je scrute un peu
les environs et me rends compte que beaucoup de Glameux (personnes écoutant du
glam-metal comme
Steel Panther et autre
Motley Crüe) se sont donnés rendez-vous
au Fest’. Les voir me ravie et me rappelle le vécu d’un de mes amis qui,
l’année dernière, s’est vu offrir un cadeau un peu spécial par l’un d’entre eux
(je m’arrêterai là sur ce sujet, ne souhaitant en divulguer plus, par respect
pour l’épaule de mon pauvre ami qui a subi moult moqueries suite à ça). C’est tout
sourire que je retourne sur le campement mais je suis la seule réveillée. J’en
profite donc pour noter quelques anecdotes dans mon Famous Carnet et quelques
minutes plus tard, des têtes se montrent peu à peu, émergeant difficilement de
leur sommeil « réparateur ».
Avec les copains, nous
décidons, après un petit déjeuner composé de pom-pot’ (la pom-pot’ est la
meilleure amie du métalleux, sachez-le) et autres gâteaux, et un lavage de
dents indispensable, de nous rendre à l’Extrême Market où on trouve de tout
pour faire quelques emplettes avant de commencer notre journée de concerts. Une
véritable caverne d’Ali Baba mais version cuir, noir et acier. T-shirts,
patches, sacs, bijoux, décos… Vraiment de tout. Mon bilan shopping s’élève
alors à 2 t-shirts et 4 patches. Je suis restée raisonnable et responsable, mon
porte-monnaie faisant grise mine depuis le Festival de Cannes. En sortant de la
structure du Market pour prendre l’air, j’entends la musique d’ambiance qui
n’est autre que Gimme All Your Lovin’ de ZZ Top. Je
commence à légèrement pousser un cri à l’intérieur de ma tête puisque je les
vois le soir même.
La séance shopping terminée,
nous rentrons au campement ranger notre butin dans nos tentes et nous nous préparons
à nous rendre sur le site des concerts. Au programme : Airbourne, Slash et Myles Kennedy et of course :
ZZ Top et les mythiques Scorpions ; sans oublier un feu d’artifice (pour fêter les 10ans du
Fest’) qui promet d’être grandiose.
Passés Hell City, nous nous
joignons à une foule dense et amassée devant la cathédrale. Tranquillement nous
avançons et passons la sécurité. Plus rien ne nous empêche de voir
Airbourne
maintenant… A part peut-être un affreux problème technique qui prive le public
du fond de son. Difficile donc de profiter du concert. Paraît-il, selon les
dires, qu’il était plutôt cool et sans grande prétention, ce que nous aurions
tout de même aimé entendre de nos propres oreilles.
(source : www.hellfest.fr) |
(source : www.hellfest.fr) |
S’en suit une petite pause
bière sur l’herbe, un tantinet forcée puisque nous ne voulions pas assister à
la catastrophe sonore qu’était le concert des
L7 : un groupe de meufs sans
trop beaucoup de charisme.
Puis vient le tour du concert
de
Slash, légendaire ex-guitariste du groupe culte mais désormais éparpillé
Guns N’ Roses, qui est accompagné par le talentueux et non moins sexy
Myles
Kennedy, chanteur du groupe
Alterbridge…
Je vous laisse apprécier la beauté du gars quand même. |
Myles et Slash ! (source : wheninmanila.com) |
Ce concert en a épaté plus
d’un. Même moi qui au départ n’écoute pas ou que très peu ces gentils
messieurs, j’en suis sur les fesses. Enfin sur les épaules de Dylan plutôt.
Puisque, pour ne pas changer, je suis trop petite pour distinguer ne serait-ce
qu’un morceau de la scène. C’est pourquoi, une fois de plus, Dylan, après de
nombreux refus de ma part, décide de me porter sur ses épaules. On ne change
pas une équipe qui gagne paraît-il et cela s’est vérifié lors de ce concert.
Une nouvelle fois, j’ai pu prendre des photos et des vidéos plutôt potables
grâce à la hauteur à laquelle j’étais hissée. Slash nous a fait comprendre qu’il
était le maître incontesté de la guitare et Myles s’est contenté d’envoyer tout
ce qu’il avait à nous offrir avec sa voix, ce qui a donné l’un des meilleurs
concerts que j’ai pu voir.
(source : metalship.org) |
Celui-ci terminé, non sans une
ovation énorme de la part de la foule compacte, un autre démarre sur la
Mainstage 2. Sans intérêt pour moi qui n’en avait plus que pour les ZZ Top, je
préfère me cantonner au visionnage de mes photos et vidéos, et à une pause
boisson bien méritée. Avec conviction, je m’enfonce dans la foule avec les
copains pour atteindre un point de vue convenable pour le concert de mes texans
chéris. Une fois au deuxième voire troisième rang tout devant, il nous reste
plus d’une heure à patienter sans trop pouvoir nous asseoir ou bouger, le monde
s’étant rassemblé devant pour ce qui promet d’être encore un concert de
qualité.
Je n’écoute même pas la
musique qui provient de la scène à côté. Je me focalise uniquement sur le
montage du décor des ZZ Top, ne sachant que faire mis à part stresser et
fangirler intérieurement. C’est alors que la dite musique s’arrête laissant
place à un silence et à une excitation insoutenable. Puis vient le temps de
l'intro toute en images, sonorisée par la voix d’une femme nous annonçant l’arrivée
de Frank, Bill et Dusty. Chacun prend sa place. Mon sang ne fait qu’un tour, ça
y est, c’est la crise de fangirlisme intense. Je me perds dans une avalanche de
cris et de larmes. Oui je pleure. Je me retourne vers mes amis qui, me voyant
aussi heureuse, ne peuvent s’empêcher de sourire et de me dire de profiter à
fond de ce moment. Les chansons s’enchaînent, les unes après les autres, me
faisant penser à mon père, fan inconditionnel du groupe depuis des années. Je
filme un peu pour pouvoir lui montrer, je prends des photos que je lui envoie
par MMS. Sa réponse ne tarde pas à arriver. A côté de moi, un gars lui aussi à
fond, renverse la moitié de sa pinte de bière sur mon épaule et je suis vite prise
dans une sorte de pogo quand La Grange est jouée. Un autre gars, atterri à mon
niveau de je ne sais quelle façon, voyant que je galère à tenir debout à cause
de la violence du pogo, essaye de faire barrage pour me protéger d’éventuelles
bousculades ou des coups que je pourrais recevoir. A la fin du concert, les ZZ
Top jouent ma chanson préférée Legs, mes larmes
coulent de plus belle. Je ne me sens plus. C’est la fin de ma vie.
Bill
Gibbons, le guitariste, a tellement l’air de kiffer sa race qu’il s’avance sur
une allée centrale installée plus tôt, ce qui lui permet de voir la foule sous
un meilleur angle.
Dusty Hill, bassite, fait de même, quant à
Frank Beard,
batteur, il reste derrière son instrument, nous démontrant toute l’étendue de
son talent, jusqu’à la fin du concert où il le quitte pour venir profiter lui
aussi de la foule et saluer avec ses deux compères.
(source : www.hellfest.fr) |
(photo by @MaudCopeland) |
(photo by @MaudCopeland) |
Ce moment riche en émotions
passé, nous décidons de casser la croûte au Kingdom of Muscadet avant le feu d’artifice
et
Scorpions. Une fois restaurés, nous nous asseyons sur le sol, profitant des
flammes tirées en l’air sur les bars pour nous réchauffer car la nuit tombante
s’annonce fraîche. Puis vient le temps du feu d’artifice. Nous nous plaçons en
retrait de manière à voir les lumières comme il faut. Seulement, nous avons sous-estimé
l’étendue des points de tirs. En effet, le show commence, quelques pétards
lumineux sont lancés sur Thunderstruck d’AC/DC et à peine ont-ils eu le temps
de retomber que ça se met à péter de tous les côtés. 20min de sons et lumières
spectaculaire, sans interruption quelconque, un vrai spectacle. C’est dans ce
genre de situation qu’on se rend compte que les métalleux sont comme tout le
monde : oui ils kiffent les feux d’artifice et savent comment le prouver.
On a bien senti où étaient passés les 15€ d’augmentation du prix du pass 3
jours et ce, pour notre plus grand plaisir finalement.
On en a pris plein la gueule ! |
(source : www.hellfest.fr) |
(source : www.hellfest.fr) |
L’émerveillement et la féérie
du feu n’ont même pas le temps de s’évanouir que déjà Scorpions arrive sur
scène pour eux aussi mettre le feu à leur façon. Deux petites ombres au tableau
pour moi pendant ce concert qui pourtant s’annonce énorme : un saignement
de nez qui ne disparaît qu’après 15min et un homme un tantinet saoule qui
pendant plus ou moins la moitié des chansons a failli s’effondrer sur moi.
Enfin, vers la fin, mon nez me laissant tranquille, je peux profiter des titres
les plus connus du groupe comme Still Lovin’ You (sur lequel les couples n’ont
pas déroger à la règle du slow intense et de la démonstration de leur amour) et
hurler mes tripes sur Rock You Like A Hurricane au rappel avant de donner un
câlin énorme à un gars totalement inconnu mais à l’air gentil qui ne faisait qu’en
réclamer et qui me remercie avec le plus mignon des bisous sur le crâne.
(source : Arte) |
(source : ouest-france.fr) |
C’est après minuit que le
concert se termine sur une nouvelle explosion de feux d’artifice et que nous
rentrons au campement. La journée se fait ardemment sentir pour moi. Mon dos
ayant du mal à se remettre du traumatisme subi la veille. Avant de me coucher,
je papote un peu avec les copains et planifie la journée du lendemain. C’est
décidé, nous n’irons aux concerts que l’après-midi.
Enfin le bilan de la journée 2
du Hellfest est publié ! Je vous prie d’excuser ce retard affreux qui est
en partie dû à la fatigue et au manque de temps pour le finaliser. En espérant
qu’il vous donnera autant envie de continuer de nous suivre que le bilan de la
première journée. Le bilan du troisième jour risque d’être un peu plus court
mais il promet de belles découvertes et de belles anecdotes. Restez fidèles au
poste !
Maud.
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