côté fangirl

La fangirl et les Césars 2016

C'est le grand jour ! Ou presque ! On a eut ce matin la liste des nominations pour les César 2016. On y est presque ! Plus qu'un mois avant la grande soirée de l'amour ! La cérémonie des César est un événement cinéma des plus importants en France. C'est l'équivalent des Oscars mais c'est surtout, pour ma part, une tradition familliale. J'ai eu pour habitude de regarder la cérémonie avec mes parents et ma grande sœur depuis très longtemps et ces dernières années, c'est un rendez-vous obligatoire entre copines IRL ou sur l'internet mondial. C'est une soirée où je me coupe de toutes relations extérieures pour me concentrer sur ma télé et les réseaux sociaux, une bouteille de vin et de la bonne bouffe pour arroser le tout. Oui c'est cliché mais c'est mon instant Cinéma Français. Et depuis l'année, dernière avec la victoire de Kristen Stewart (mon amour) en tant que meilleur second rôle féminin, j'ai une affinité encore plus grande pour la cérémonie. Même si, chaque année les cérémonies sont de plus en plus longue, mon amour grandis proportionnellement pour les César. Voici donc ma petite analyse absolument subjéctive et sans aucune cohérence sur les nominations de la Cérémonie des César 2016.

Le grand oublié pour moi reste Les Deux Amis de et Avec Louis Garrel et Vincent Macaigne dont je vous avez déjà parlé dans Les Coups de Coeur de Novembre. Ce film avait tout ce qu'il faut pour être nommé et même gagner. D'abord c'est l'archétype même du film français et puis c'est tellement fin et plein d'humour, c'est un premier film et les deux acteurs principaux sont déjà césarisés. C'est l'incompréhension. D'autre part, il manque aussi Alban Lenoir, tête d'affiche de Un Français mais surtout, ça aurait tellement fait du bien de voir une tête familière et pourtant si peu connue sur la scène de César. Un peu de sang neuf bordel de shit !

En parlant de « Bordel de shit », Camille Cottin est nommée. Pour Connasse Princesse des Coeurs. Génie. Amour. Dévotion. Voilà, c'est à peu près tout ce que j'ai à dire sur cette année. Non, c'est faux, Félix Moati aussi est nommé en tant que meilleur espoir pour À Trois On Y Va, et mon cœur est rempli de joie, même si Felix de mon cœur a déjà une bonne quinzaine de film à son actif, dont mon favori Télé-Gaucho. Je suis donc à 100% derrière lui, parce que la nouvelle génération du cinéma français est jeune (OUI ENFIN), belle, drôle, mignonne et avec un style capillaire assez détonnant.

Autrement, on retrouve des habitués des César, ou du moins, des nominations avec Catherine Frot que j'aime d'un amour sincère et pour qui j'espère grandement la victoire, ou notre Gégé national qui étrangement, n'a reçu que deux césars au cours de sa looooogue carrière. On note aussi que, comme tous les ans, ce cher Jacques Audiard est encore là. Il est un peu le Amelie Nothomb du cinéma, présent tous les ans même si ses films ne sont plus aussi bon qu'avant. Mais bon, avec Cannes, c'est sa seule sortie de l'année, alors comprenons-le. Catherine Deneuve est encore nommée et on va se faire un plaisir d'observer ses réactions dans le public, soyons honnêtes, c'est juste pour ça qu'on la nomme et qu'on l'invite, parce qu'elle est Priceless. Et François Damiens nommé en meilleur acteur, c'est tout ce qu'il me faut pour espérer un discours de victoire foutrement génial et hilarant. J'ai si hâte. Et comment pourrais-je oublier que ma merveilleuse Sarah Forestier continue son petit bonhomme de chemin jusque dans mon cœur et celui des cinéastes. Bordel mais faites un film avec juste elle. Et Jacques Gamblin, parce qu'ils sont le couple le plus génial jamais vu sur grand écran. Mais je m'égare parce que mon Jacques adoré n'est pas très présent sur les écrans ces derniers temps. J'espère vraiment qu'il viendra remettre un prix, juste pour le voir dans son petit costume trois pièces avec sa petite barbe de trois jours. Juste. Histoire de fangirler un peu, quand même. Faut pas oublier qu'on est là pour ça.

Pour ne pas changer, je suis un peu sur la réserve concernant les nominations de cette année mais c'est avec une impatience un peu bâtarde que j'attend le jour J. La cérémonie des César participe à l'attente du festival de Cannes. C'est un peu la conclusion de l'année cinématographique passée qui permet d'ouvrir sur la prochaine. La fin de la cérémonie ouvre l'impatience des nominations pour le Festival. Il ne nous restera à ce moment là, moins de deux mois d'attente avant la Sélection Officielle. La fangirl reste aux aguets.

Alban Lenoir - 15:31

La Cérémonie des César : Une histoire d'amour et de fangirl.

La fangirl et les Césars 2016 C'est le grand jour ! Ou presque ! On a eut ce matin la liste des nominations pour les César...

Bonne année tardive ! Nous espérons que vous avez passé des fêtes géniales et que votre année sera merveilleuse !

Nous avons décidé de vous dresser un palmarès de 2015 qui se fera en plusieurs articles, et pour commencer, parlons memes. Si vous ne savez pas ce qu'est un meme, il s'agit tout simplement d'une inside joke entre internautes, particulièrement entre twittos ou utilisateurs de tumblr, qui peut prendre la forme de courtes vidéos comme les vines, de textes s'il s'agit d'une phrase, ou encore de montages photo. Si nous sommes tous d'accord pour dire que 2015 a été une année particulièrement pourrie à tous les niveaux, il faut bien avouer que question memes, on a atteint des sommets de perfection !

Notons qu'il y a d'autres memes plutôt drôles qui sont passés cette année et dont nous avons décidé de ne pas parler puisqu'ils impliquent des gens pas tip top, comme Jawad le logeur des terroristes ou encore Vladimir Poutine, qui ont été des memes ÉNORMES sur Twitter.

4. Poot Lovato, la soeur jumelle de Demi Lovato.

Bien sûr, cette photo est un montage d'une vraie photo de Demi, probablement prise à un event quelconque par une quelconque personne. @cstcrpt, l'utilisatrice Tumblr qui a publié cette photo et lancé le meme, a rajouté en légende: "La jumelle de Demi Lovato. Elle a été enfermée dans une cave toute sa vie. Cette photo a été prise la première fois qu'elle est sortie. Son nom est Poot." J'ai peut-être (sûrement) un humour pourri, mais rien que ce caption me fait mourir de rire. Comme Twitter fait des comptes pour tout, même pour la moustache de John Watson pendant la diffusion de la dernière saison de Sherlock, soit en 1512, Poot s'est soit disant créée un compte Twitter. Quelqu'un a écrit l'histoire de Poot sur Wattpad. Une page Wikipédia a aussi été créée, puis a été supprimée. Des # parodiques ont également été partagés, comme #JusticeForPoot ou #IStandWithPoot.

3. La vidéo " Why the fuck you lyin".

J'ai l'impression que ce meme n'a pas fait beaucoup d'émules chez nous, mais sur les Twitter et Tumblr américains il était PAR-TOUT.

J'ai personnellement plusieurs screen de cette vidéo sur mon portable que j'utilise pour accentuer mes propos sur Twitter, et c'est tellement plus parlant que les mots. Parce qu'on est d'accord, ce type est devenu l'emblème du "humhum" quand on te dit un mensonge et que tu sais que la personne ment, il personnifie ce "humhum", et ça, c'est beau.

Ils l'ont même passé en boite !!

En faisant mes petites recherches pour cet article, j'ai appris que ce monsieur s'appelait Nicholas Fraser, voilà voilà.

2. Le battle Frangela/ Vallande.

Tout à commencé le 10 janvier dernier, lors de la marche républicaine. Yep c'est pas top comme background story. Ce 10 janvier, quand Angela et François se sont retrouvés sur les marches de l'Elysée, on a eu droit à ça.

So romantic.

Depuis, François et Angela, dont le nom de ship est Frangela, ont été vus comme ça:

Je sais moi aussi j'en ai la larme à l'oeil.

Le soucis, c'est que des gens shippent aussi François et Manuel. Oui, Manuel Valls. Et là on peut le dire, c'est grave parti en couilles, regardez par vous-mêmes:

J'ai plus les mots.

1. Shia Labeouf.

Cette année, l'enfant chéri de la rédac a été au coeur de toutes les discussions grâce à ses projets artistiques largement détournés que les twittos peuvent utiliser pour illustrer toutes leurs émotions. D'abord, quand Shia arborait encore cette magnifique coiffure queue de rat, il a participé à une vidéo d'étudiants en art londoniens, le fameux JUST DO IIIIIIT. Rigolez mais je trouve vraiment ça motivant en fait.

T'as trop raison Shia

J'Y VAIS SHIA MERCI DE CROIRE EN MOI

Même mon chéri James Franco l'a détourné d'une façon... Distinguée.

Mais c'est pas fini. Début novembre, Shia a refait parler de lui en passant 3 jours au cinéma avec des inconnus pour regarder sa propre filmographie. Bien sûr, sinon c'est pas drôle, le tout a été filmé et retransmis en direct sur internet, du coup, des gifs et des screens de Shia étaient partout. Et c'était cool.

Comme tout le monde, et même si je suis fan de Shia depuis quasiment toujours, je pensais que ça allait être sans intérêt, nul, ennuyeux, QUE NENNI. J'ai été captivée, je regardais même son live sur mon portable quand j'avais rien à faire, et je pense que le monde entier a été surpris de trouver ça finalement intéressant. Et franchement, on a plus l'habitude de voir Shia pleurer dans la vraie vie qu'autre chose, et donc le voir rire aux larmes c'était génial, trop pipou, et ça a réchauffé mon petit coeur. Trop d'amour pour Shia.

1 ex aequo. Le petit mouvement de danse de Drake dans Hotline Bling.

Alors là, si vous êtes passés à côté je sais pas comment vous avez fait, ils en ont même parlé aux infos. Pour la petite histoire, Drake a toujours été un meme en lui-même, comme Nickelback, Nicolas Cage et Michael Cera, on sait pas trop pourquoi mais c'est comme ça. Et donc, monsieur Drake a sorti une nouvelle chanson qui change pas de d'habitude, c'est-à-dire qu'elle est à base de "Mais chérie comment tu peux vivre sans moi tu n'es rien sans moi blabla". Mais ça on s'en fout, tout l'intérêt réside dans le clip d'Hotline Bling. Ce clip, plutôt sexiste (faut bien être dans le même esprit que les paroles), contient 5 petites secondes qui ont littéralement cassé l'Internet et ont mené à la création des meilleurs vines de l'histoire de l'univers.

Alors moi je dis bravo, bravo Drake. Je sais pas si tout ça était calculé et qu'il a dansé bizarrement exprès pour faire le buzz, mais ça a marché. J'ai personnellement foncé voir le clip pour voir dans quel contexte cette danse apparaissait, et j'imagine que beaucoup de gens ont fait pareil. C'est un énorme coup de pub pour son album, là où la plupart des gens le connaissaient pour son histoire avec Rihanna et ses fights réguliers avec Chris Brown. D'ailleurs, j'avais jamais entendu une seule de ses chansons avant que ce meme apparaisse, pour moi Drake était juste le dude de Degrassi qui s'était battu avec Chris Brown dans un bar, ce qui a failli rendre Tony Parker aveugle.

Et pour finir en beauté je vous offre ce dernier meme, le " Miley what's good?" de Nicki Minaj lors des Video Music Awards.

En août dernier, le monde s'est réveillé face à un Internet en feu: la queen Nicki Manaj a interpellé Miley Cyrus, présentatrice de l’événement, le tout en direct alors qu'elle venait de gagner un prix. Forcément, une guerre a éclaté entre les fans de Miley et ceux de Nicki, chacun a choisi son camp (Nicki forever) et les memes ont commencé à fleurir sur la toile.

La vie quotidienne, des scènes de films ou d’événements politiques ont été repris à la sauce Nicki.

Pour être honnête, la scène elle-même m'a plus fait rire que les memes, c'est un moment culte dont on reparlera dans plusieurs années, un peu comme le total look jean de Britney et Justin vous voyez.

J'espère que ce premier article des Licornes d'Or vous aura fait autant rire que moi, on se retrouve bientôt avec un nouveau classement plein de nostalgie du festival de Cannes !

Dahlia.

drake - 18:39

Licornes d'Or: les meilleurs memes de 2015

Bonne année tardive ! Nous espérons que vous avez passé des fêtes géniales et que votre année sera merveilleuse ! Nou...

Maud

Le mois dernier j’avais laissé le Metal de côté pour vous présenter quelque chose de plus fun. Ce mois-ci j’ai carrément décidé de faire d’une pierre deux coups en revenant à mon premier amour, en le mêlant à quelque chose de fun et de posé. Ce mois-ci je vais donc vous parler d’une chaîne YouTube, de l’émission du même nom ainsi que de leur créateur, et cette chaîne n’est autre que « Metalliquoi ? » !

Logo de l'émission, très représentatif de son contenu.

Peut-être que certain(e)s d’entre vous connaissent déjà cette émission, mais pour ceux et celles qui n’en auraient pas eu vent, le principe de cette chaîne et de l’émission est de faire découvrir le Metal aux novices, aux débutants ou aux metalleux confirmés (comme moi… enfin je crois), à travers différentes thématiques comme « les différents styles de Metal », « le maquillage dans le metal » (qui est mon épisode préféré) ou encore « le thème de l’horreur » et différents groupes tels qu’Iron Maiden, Metallica et j’en passe.
Quelle autre meilleure manière de vous faire connaître la chaîne qu’une interview d’Hubert, le créateur et animateur de « Metalliquoi ? » ? Très bonne question… C’est donc pour ça que j’ai tenté ma chance et envoyé une demande à Hubert via sa page Facebook, demande qu’il a acceptée quelques heures à peine après que j’ai eu le courage d’appuyer sur le bouton « Envoyer » de la discussion instantanée (je vous laisse imaginer l’état d’euphorie dans lequel je me suis trouvée après avoir lu le message dans lequel il me disait qu’il acceptait de répondre à mes questions ah ah, une sacrée avancée pour le blog et je l’avoue une petite crise de fangirlisme intensif). Voici donc, en exclusivité mondiale licornienne, mon interview d’Hubert de « Metalliquoi ? », réalisée quelques jours plus tard…

Ce cher Hubert !

D’où t’es venu l’idée de faire des vidéos et pourquoi ?

Hubert : Ça m’est venu après avoir vu un documentaire sur le Metal « Behind the Music ». Etant passionné de Metal et regardant pas mal de podcasts comme ceux des YouTubers : Uzul, le Joueur du Grenier ou encore Links the Sun, j’ai eu l’idée de faire un mix des deux et d’axer le tout sur la découverte du Metal. J’y ai réfléchi deux-trois semaines puis je me suis lancé. Une semaine après ça le premier épisode est sorti. Quant au nom de l’émission il m’est venu en deux secondes et me paraissait plus que logique. Je me suis lancé pour le plaisir de faire découvrir le style.
Combien de temps te prend la conception d’un épisode approximativement et à quelle fréquence les réalises-tu ?

H : Ça me prend environs deux-trois semaines mais ça dépend du temps que j’ai et de si j’ai des journées chargées ou pas. Mais si je ne faisais que ça, ça me prendrait une bonne semaine. En heures de travail par contre je ne saurais pas le dire. Pour la fréquence, au départ je faisais un épisode par mois, mais j’ai arrêté car je n’avais pas envie de sortir des vidéos juste pour respecter cette fréquence « imposée ». Je préfère faire des vidéos moins souvent et conserver une qualité constante, voire même meilleure. Je veux faire mieux à chaque fois et je pense que ça se sent.

Comment choisis-tu les thèmes de tes épisodes et y a-t-il un ordre particulier à suivre ?

H : Je choisis les thèmes en fonction de mes idées. Un thème = une idée. J’ai une liste dans mon téléphone, après un épisode je m’accorde quelques jours de repos et je pioche dans la liste. Il arrive que le choix soit forcé selon les circonstances, comme quand je vais à des concerts par exemple où comme pour la mini-série que je suis en train de créer. Attention, ceci est un spoil !

Depuis quand écoutes-tu du Metal et avec quels groupes as-tu commencé ?

H : Depuis que j’ai environs 15ans, je dirais. J’ai commencé avec Metallica en 6^ème parce que mon oncle m’avait gravé un CD avec des morceaux du groupe dessus mais je ne m’y suis vraiment mis qu’à 15ans. J’écoutais Rammstein, Rage Against the Machine ou AC/DC avec mes potes puis Iron Maiden et Motörhead.
Quels groupes conseillerais-tu à quelqu’un qui aimerait écouter du Metal pour la première fois ?
H : Très compliquée comme question. Je pense que Iron Maiden ce serait pas mal, parce que c’est Iron Maiden et qu’on ne peut rien ajouter et puis parce que ça reste soft pour quelqu’un qui débute. Je conseillerais trois groupes cependant : Iron Maiden pour du heavy, Airbourne pour du hard et Testament pour du trash. Je pense que c’est pas mal ça pour commencer.

Comment choisis-tu les artistes auxquels tu fais référence ?

H : Je les choisis par rapport au thème que je traite. Je ne suis pas forcément fan des artistes que j’évoque mais si j’en parle c’est que souvent ils sont incontournables.

Que penses-tu de l’évolution du Hellfest ?

H : J’ai fait un Hellfest et demi si on peut dire, un en 2013 et le dimanche de l’édition 2014 où je n’ai vu que deux concerts parmi lesquels il y avait celui de Black Sabbath et où j’ai tourné ma vidéo sur les festivals. Son évolution ne me dérange pas, je trouve ça cool, et puis c’est un des plus gros festivals de Metal d’Europe. Autrement j’aime bien le Motocultor en Bretagne.
Sais-tu quel public touchent tes vidéos ?

H : Quand j’ai créé la chaîne je n’ai pas pensé au public, je ne savais pas qui ou quel type de personnes j’allais toucher. Ce sont principalement des metalleux mais il arrive qu’il y ait des gens qui découvrent le style grâce à mes vidéos et qui passent de ce qu’on peut entendre à la radio à du Metal pur et dur..

Pensais-tu arriver à un tel succès ?

H : Très honnêtement je m’attendais à un certain « succès », ce qui m’a le plus surpris c’est la vitesse à laquelle c’est arrivé. En un an j’avais déjà plus de 25.000 abonnés et bientôt on en arrive au double. C’est assez fou et j’en suis très heureux.
As-tu des projets futurs ? Et continues-tu à tourner des vidéos pour ta chaîne de covers (Hubert Drums Cover) en parallèle ?

H : Je n’ai pas franchement de projets futurs si ce n’est de continuer « Metalliquoi ? », « Made in France » et ce qui en découle. Autrement je n’ai pas d’idées précises. Quant à ma chaîne de covers elle est restée 6 mois sans aucune activité. Je ne compte pas les arrêter, je les fais par plaisir. Je compte améliorer la chaîne et la relancer en Janvier et je me fixe un objectif d’une cover par mois. Je suis vraiment à fond. Mais ceci est un autre spoil !
Penses-tu qu’il y ait un archétype du metalleux ? Si oui, lequel ?

H : Je pense que oui. Les gens qui n’y connaissent rien ou pas grand-chose penseront directement au mec aux cheveux longs, gras, gothique, qui n’écoute que du Metal extrême, un mec violent et pas très net, même peut-être sataniste, et pourtant, quand on y pense bien, ça n’est pas le cas. Les metalleux ne sont pas comme ça mais comme on dit « il y a des cons partout ».
Quelle place occupent les réseaux sociaux dans la vie de ta chaîne ?

H : J’ai une page Facebook sur laquelle je poste les épisodes uploadés, les fanarts, les choses importantes comme la table ronde à laquelle j’ai été invité à Rennes et à laquelle tu n’as pas pu venir ah ah, et deux ou trois liens de temps en temps. J’ai aussi un compte Twitter dont je fais un usage plutôt restreint. Ça fait un an et demi qu’il est créé et je n’ai que 600 tweets au compteur, je n’ai pas le réflexe de tweeter tout ce que je fais.

Ceci clos donc cette petite interview. Nous avons aussi parlé de pas mal d’autres choses comme le fait qu’il aimait bien les costumes et qu’il profitait de ses vidéos pour en enfiler quelques-uns comme celui d’un vampire dans l’épisode sur « le thème de l’horreur » ou celui d’un officier allemand des années 40 pour appuyer l’effet d’une joke, ou comme le fait qu’il s’adresse très souvent à sa sœur Claudia et au petit ami de celle-ci pour des conseils ou autre aide pour le tournage de ses épisodes.
Vous l’avez sûrement compris, mais mon coup de cœur ce mois-ci est autant pour l’émission et la chaîne que pour Hubert lui-même, car à eux seuls, ils vous donnent envie chaque fois d’avantage de découvrir le Metal sous tous ses aspects.
L’émission « Metalliquoi ? » se décline pour l’instant en dix-sept épisodes dont quatre sont consacrés aux différents styles de Metal. Qui sait ? Vous pourriez peut-être y trouver votre bonheur ! Vous pourrez aussi trouver une variante de l’émission qui s’intitule « Made in France » dans laquelle Hubert présente des groupes de Metal bien de chez nous. Hubert a aussi fait référence à plusieurs groupes et artistes que j'adore comme Steel Panther, Alice Cooper, Ghost, Turisas ou encore David Garrett, violoniste Allemand grâce à qui j'ai découvert Steel Panther car dans une interview il a avoué en écouter et en avoir honte ah ah (David Garrett qui soit dit en passant est très Metal comme mec, rien que par son look, la musique qu'il écoute ou qu'il fait, voir Rock Symphonies). Je vous dis pas comment j'étais contente quand j'ai vu ça. Je lui en ai parlé lors de notre interview et l'anecdote cocasse sur Garrett et Panther l'a fait beaucoup rire.

Pour en apprendre un peu plus sur lui je vous conseille après la lecture de cet article de vous rendre sur sa chaîne et de visionner sa FAQ (foire aux questions pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le jargon Youtubesque), ainsi que le bêtisier qui rassemble les scènes coupées des 13 premiers épisodes de l’émission (bêtisier que je trouve soit dit en passant à mourir de rire).

Avant de terminer cet article, je tenais à remercier Hubert pour sa gentillesse et sa patience, car il ne doit pas être facile d’affronter une fangirl au sommet de son fangirlisme, car oui, j’ai pourtant essayé de cacher le fait que j’étais très impressionnée et timide mais ceci fût à mon grand regret sans succès. Je tenais aussi à le remercier d’avoir répondu si vite et positivement à ma demande et de m’avoir accordé un peu de son temps.
Je vais vous laisser en vous conseillant de visionner mon épisode préféré de l’émission (car sans me vanter je les ai tous regardé au moins deux ou trois fois en 3 jours) qui n’est autre que « le Maquillage dans le Metal » car comme vous le savez peut-être, il mêle deux de mes passions et GHOST et TURISAS bordel !

Petit aparté :

Je profite que cet article soit centré sur le Metal pour vous parler de quelque chose d’assez triste. En effet, le 28 Décembre dernier, Lemmy Kilmister le chanteur d’un de mes groupes fétiches : Motörhead, nous a quitté des suites d’un cancer fulgurant. Je tenais à lui rendre un hommage, même minuscule, car il a été pour moi une grande source d’inspiration et de fangirlisme. J’ai eu la chance de le voir en concert au Hellfest en Juin dernier, même s’il n’était pas au top de sa forme (il buvait de l’eau sur scène bordel… DE L’EAU !). Comme beaucoup de monde je le croyais immortel et c’est bien le dernier que je pensais voir partir. Je lève donc mon verre fictif de Jack Daniels en hommage à cet homme qui aura vécu sa vie comme tout le monde devrait la vivre : pleinement et sans limites aucunes. Rest in peace my friend and as you almost said in your song « Brotherhood of Man » : « You will ever be remembered, everyone knows your name » .

concerts - 19:51

Coup de coeur de la Fangirl, Décembre 2015 #4

Maud Le mois dernier j’avais laissé le Metal de côté pour vous présenter quelque chose de plus fun. Ce mois-ci...

Je me suis récemment rendue à Londres, du 27 au 30 Octobre pour être plus précise. Ce petit voyage, prévu depuis l’année dernière, n’avait à la base qu’un seul objectif : me permettre d’assister à l’une des dernières représentations de l’adaptation d’Hamlet du grand William Shakespeare par Lyndsey Turner au Barbican Theatre. Rien de bien ragoutant dit comme ça, mais une fois qu’on connait le nom de celui qui tient le premier rôle, on a moins tendance à faire la gueule. A grand auteur grand acteur, puisqu’en effet Hamlet n’est autre que Benedict Cumberbatch, vous savez : le monsieur au physique si perturbant et à la voix si grave qu’il en devient fascinant et sexy.

La pièce ayant lieu le 28 Octobre au soir, je me devais d’être aux avants postes pour récupérer mon billet pour être sûre de ne rien rater. C’est pour ça que j’ai pris l’avion la veille dans l’après-midi.

Après des débuts un peu tumultueux dans la ville, le responsable de l’auberge de jeunesse n’étant pas présent lors de mon arrivée à l’adresse qu’il m’avait laissé, je me suis retrouvée dans une chambre plutôt sympa à préparer ma journée du lendemain. Cartes de la ville et du métro en main, j’organise mes déplacements et chacun de mes mouvements ou presque. Au programme donc : passage au Barbican Centre pour récupérer le billet pour le soir, puis halte à King’s Cross pour visiter la boutique Harry Potter qui s’y trouve, petit tour à Baker Street et enfin passage obligatoire au Forbidden Planet (magasin de prédilection de tout geek ou fan de Sci-fi qui se respecte, if you know what I mean). Je récupère mon billet aux alentours de midi et fait un tour à la boutique Harry Potter bondée comme prévu, je n’achète rien, puis je fonce au premier McDo venu pour manger avant de me rendre à Baker Street pour voir de mes yeux le fameux 221B, le vrai, celui des bouquins de Sir Arthur Conan Doyle, celui qu’on connait tous quoi. Les gens font la queue pour se prendre en photo devant LA porte et un gentil joli policier veille à ce que tout se passe bien. C’est vers 15h que je prends la direction du Forbidden Planet. J’y entre toute excitée et en ressort à peine 1h plus tard les bras chargés de livres et de figurines POP. Un livre sur Retour vers le Futur, un sur Ghostbusters, une figurine POP de Ned Stark de Game of Thrones (que je voulais depuis archi méga super longtemps) et celle de Hagrid, le gentil garde-chasse dans Harry Potter.

Boutique Harry Potter dans la gare de King's Cross.

Billet pour la pièce.

Achats du Forbidden Planet.

Le problème en Angleterre, c’est qu’à 16h30 il fait nuit. Mais nuit pour de vrai. On a vraiment l’impression qu’il est hyper tard alors qu’en fait, quand on regarde notre montre il n’est même pas 17h30… C’est vraiment perturbant. C’est donc après ce constat que je décide de me rendre de nouveau au Barbican Center, avec certes beaucoup d’avance mais les choses sont sérieuses cette fois-ci. Je m’installe tranquillement à une table (le Barbican étant pourvu de nombreux espaces dédiés à la détente et à l’attente) et commence à feuilleter mes bouquins. Puis l’heure arrive. 18h45 je rentre dans le théâtre et m’installe à ma place, rang A place 12, ce qui signifie 1^er rang côté Cour (à droite pour ceux qui ne suivraient pas). Ma crainte principale était, vu ma petite taille, de manquer un morceau de la pièce, pensant que la scène serait un tantinet plus haute que l’angle de mon regard, me privant de tout ce qui pourrait se passer au fond du décor…

La tension monte, les gens s’installent. La représentation affiche complet. Toutes les places sont prises. Puis 19h15 arrive. Avec quelques minutes de retard le rideau se lève, et là… SURPRISE ! La scène en fait 10cm plus basse que l’angle de mon regard me permettant de voir Benedict Cumberbatch de près. De vraiment très près même. Le premier acte s’ouvre sur un premier monologue d’Hamlet, suivi de l’apparition de son fidèle ami Horatio et d’un banquet immense dans un décor raffiné aux murs bleus et portes multiples (pour ceux qui ne le sauraient pas, Hamlet conte les déboires du Prince du Danemark, Hamlet, dont le père récemment mort lui revient tel un spectre pour lui demander de le venger, ce qui mènera peu à peu ce pauvre Hamlet à la folie). Les scènes s’enchaînent, toutes plus belles et loufoques les unes que les autres. Puis vient le moment crucial que tous ceux qui ont lu la pièce ou qui la connaisse attendent : celui du fameux « to be or not to be, that is the question ». Cette scène puissante se voit complètement détournée dans le sens où le côté dramatique du monologue est complètement contré par le costume que porte Benedict, celui d’un troubadour.

Benedict en costume de troubadour. (source : gallery www.barbicancenter.co.uk)

Le reste de l’acte passe à une vitesse astronomique. Tiraillée entre rire et larmes je ne sais même plus où me mettre. L’humour et la tragédie se mêlent à la perfection. La scène qui clôture ce premier acte est assez spectaculaire. On y voit le Roi du Danemark en monologue, se parlant à lui-même, se questionnant sur l’avenir d’Hamlet qui vient de fuir le palais après avoir malencontreusement poignardé le père de sa bien-aimée Ophélia. Cette scène tout à fait prenante se termine en une tempête de petits confettis noirs qui, lancés par plusieurs canons, se déversent en torrents sur la scène et les premiers rangs du public. Je me souviens avoir sursauté à ce moment-là, ne m’attendant pas à une telle mise en scène pour du Shakespeare.

Mise en scène impressionnante avec les confettis. (source : gallery www/barbicancenter.co.uk)

Confettis tombés sur le premier rang de spectateurs.

Le deuxième acte s’ouvre sur un décor en tout point différent. Les confettis ont laissé place à un tas de cailloux faisant référence à une scène de guerre. Plusieurs scènes s’enchaînent, la folie d’Ophélia, sa mort, son enterrement, les crises de paranoïa d’Hamlet et enfin arrive la scène finale. Un combat entre le frère d’Ophélia et Hamlet, magistralement traduit sur scène par une scène d’escrime endiablée et parfaitement chorégraphiée. Des cascades impressionnantes et enfin, le rideau tombe. Le public s’enflamme. Un tonnerre d’applaudissements paraîtrait ridicule à côté de la standing ovation et du vacarme tonitruant causé par les centaines de cris et de claquements de mains admiratifs que j’ai pu entendre. Les acteurs saluent, une fois, deux fois, trois fois, et Benedict demande le silence. Il se met à nous parler, nous remerciant du chaleureux accueil et embraye vite sur une cause bien plus importante. Comme nous le savons tous, l’Angleterre fait face à un flux de migration très important, c’est pourquoi Benedict, dans son discours, fait appel à notre générosité pour faire don d’un peu d’argent pour aider les femmes et les enfants ainsi que les hommes réfugiés à trouver nourriture et logement.

Décor du second acte vu des balcons du théâtre. (source : tumblr)

Scène de fin. (source : gallery www.barbicancenter.co.uk)

Standing ovation pour le cast. (source : gallery www.barbicancenter.co.uk)

Je sors enfin de la salle après 3h30 de pièce et je rentre à l’auberge de jeunesse, après avoir patienté dehors pendant quelques minutes pour apercevoir Benedict mais sans succès, exténuée de ma journée. Je me rends compte de la modernité de la mise en scène à laquelle je ne m’attendais absolument pas. Les effets spéciaux, la musique, le slow motion pour les scènes cruciales… Que d’inventivité ! Même les costumes y passent. Hamlet et Horatio étaient vêtus de manière actuelle, c’est-à-dire comme vous et moi, ceci pour montrer l’impact moderne et le lien avec le présent des personnages. Ophélia et les personnages secondaires sont habillés comme dans les années 30 ou pendant l’Entre Deux Guerres, pour marquer l’appartenance à un passé proche qui reste ancré dans le présent et enfin, les personnages tels que le Roi ou la Reine sont eux, vêtus comme au 19^ème siècle, pour marquer une rupture entre les mœurs modernes et celles qui relèvent d’un passé révolu.

Puis je prépare ma journée du lendemain qui promet d’être mouvementée puisqu’il faut que je traîne ma valise dans Londres jusqu’au soir où je prendrai le bus pour l’aéroport pour rentrer en France. St James Park, le Speedy’s et Oxford Street sont au programme.

Une bonne nuit de sommeil plus tard, me revoilà dans le centre-ville de Londres. Petit détour par Westminster pour dire bonjour à Big Ben(edict ah ah) et direction St James Park pour ENFIN caresser des écureuils. Depuis mon premier voyage en Angleterre j’en ai envie et je n’y étais jamais parvenue. St James Park, même quand il fait frais c’est agréable. La nature, les animaux, tout est propice à la promenade. Je me promène longuement, tentant avec ruse d’attirer des écureuils et j’y suis arrivée ! Preuve à l’appui !

J'étais contente et ça se voit.

L’heure de manger se profilant, je décide de prendre la route, armée de mon plan sur lequel j’avais fait une croix pour marquer chaque endroit que je voulais visiter, pour aller au Speedy’s, le fameux restaurant qu’on peut voir dans la série Sherlock car là se trouve le lieu de tournage, le Baker Street fictif de Steven Moffat et Mark Gatiss. Une ou deux photos devant plus tard, j’entre, me fait asseoir à table et commande une omelette au jambon. Valentin, avec qui j’ai fait ce voyage, me gratifie d’une blagounette en lien avec notre folle soirée de la veille et qualifie mon omelette de « Hamlet au jambon » (les entendez-vous aussi ? Ces applaudissements timides d’une foule perplexe ? Merci encore Valentin pour cette intervention magique). Le repas avalé, je sors et prend une photo bien vite devant LA porte dite 221B que l’on peut voir dans la série et je marche vers Oxford Street où un après-midi shopping m’attend. Primark, Disney Store, tout y passe. Je vous épargnerai le déballage de mes achats, mais je vous précise tout de même qu’étant une grande enfant je n’ai acheté que des choses en rapport avec mes geekeries ou mes Disney préférés.

Bien manger c'est le début du bonheur ! (@maudcopeland instagram)

Commande : Hamlet au jambon !

Contente devant LA porte !

Après moult galères pour rentrer tous mes achats dans ma valise, je me décide à manger au Burger King avant de retourner faire la sortie du Barbican Center pour cette fois peut-être voir Benedict et avoir des autographes. Une fois là-bas, le froid et la pluie se donnent à cœur joie pour essayer de me décourager dans ma démarche. C’était sans compter sur mon envie de voir Ben qui, au demeurant, était bien plus puissante que mon envie de me retrouver au chaud. J’attend 1h et là sortent les premiers acteurs. Valentin réussi à avoir un autographe de l’acteur qui joue le frère d’Ophélia, ainsi que de celui qui joue son père, un formidable vieux monsieur à qui on a envie de faire un gentil câlin.

Deux chasseurs d’autographes anglais se trouvent devant moi quand Benedict sort enfin. Ils me poussent et m’empêchent de le voir, ce qui a le don de m’énerver. A notre hauteur, Benedict signe ces messieurs et s’en retourne dans les loges remerciant tout le monde d’être venu le voir. Dégoutée par ces chasseurs d’autographes sans pitié, regardant mes quelques photos ratées, je reprends la route pour Victoria Station, pour prendre le bus et me rendre à l’aéroport.

Ma photo ratée... Merci les chasseurs d'autographes !

J’y arrive à 2h du matin et l’avion qui me ramène en France étant à 7h30, je décide de me coucher par terre comme d’autres gens pour dormir un peu. Frigorifiée, je ne trouve pas le sommeil. Je prends donc ma patience en main (remasterisation d’expression bonjour) et dessine dans mon carnet, vagabonde dans le hall, faisant tout de même attention à ce que personne ne pique mes affaires.

C’est enfin à 7h30 que je dis au revoir à l’Angleterre et que je la remercie de m’avoir offert une nouvelle fois une si grande chance et un si beau voyage.

Maud.

PS : pour ceux qui compte un jour se rendre à Londres et manger au Speedy’s, il se situe dans une rue perpendiculaire à Euston Street, N Gower Street. Pour l’adresse exacte je vous conseille de taper « Speedy’s London » dans Google Maps et vous trouverez sans soucis.

barbican - 13:45

Sherlock Road Trip à Londres : de Shakespeare au Speedy's.

Je me suis récemment rendue à Londres, du 27 au 30 Octobre pour être plus précise. Ce petit voyage, prévu depuis l’année dernière, n...

Ces dernières semaines ont été tout sauf joyeuses, mais on essaye tant bien que mal de se remettre dans le bain du fangirlage. Et pour ça il n'y a rien de mieux qu'un nouvel article Les coups de coeur de la fangirl !

Dahlia :

Je vais commencer par vous parler d'une série que j'attends avec une impatience monstrueuse depuis que j'ai lu le livre cet été: 22/11/63, écrit par le king Stephen King ! Vous le savez peut-être, mais James Franco est pour moi ce qu'un pot de miel est à Winnie L'Ourson. Donc, quand on me dit que l'un de mes auteurs préférés voit son livre adapté avec mon chéri dans le rôle principal, je suis au 7e ciel. Ce livre raconte l'histoire de Jake Epping, qui va se retrouver en 1958 dans le but d'arrêter l'assassin de Kennedy et donc empêcher la guerre du Vietnam et toutes les galères qui arrivent après. Il va vivre comme un homme des années 60' jusqu'à la date fatidique, et forcément il va se passer des trucs. J'ai trouvé ce livre absolu parfait de bout en bout, et même si c'est une brique, on ne voit pas du tout le temps passer ! Le trailer de la série est sorti il y a quelques semaines et mon dieu CA VA ETRE PARFAIT !! J'avoue avoir un peu peur vu que l'adaptation du Dôme, avec Under The Dome, a été tout bonnement catastrophique, mais le trailer me rassure beaucoup, tout y a l'air plutôt fidèle et surtout c'est une mini-série, donc ils ne peuvent pas trop partir en vrille. Sans vous spoiler, même si ce genre d'histoire n'est pas votre kiff de base je vous supplie de laisser une chance à la série, surtout qu'il s'agit seulement d'une mini-série, parce que la fin est magique. Et puis franchement, James Franco quoi.

Ensuite, laissez-moi vous parler d'un groupe absolument plus que génial: The Neighbourhood. S'ils sont pas mal connus sur Tumblr et Twitter, j'ai l'impression qu'ils sont vraiment pas connus en dehors, dans la vraie vie quoi. The NBHD, c'est un groupe à la Twenty One Pilots, tellement sublime et unique qu'il est impossible à placer dans un genre musical. Est-ce que c'est de la pop ? Du rap ?? Leur nouvel album, Wiped Out!, est sorti au début du mois, et il est objectivement parfait. Chaque chanson est unique dans son genre, elle te prend aux tripes et il est difficile de se sortir l'air de la tête. C'est bizarre à dire mais leurs chansons te donnent un peu envie de faire le sexe avec n'importe qui tout en ayant un pied dans le trou parce qu'elles t'ont tué ?? Enfin bref, je ne pourrais pas plus vous dire de foncer écouter cet album, et je vous laisse avec RIP 2 My Youth, qui est sans conteste ma préférée ! Admirez aussi la beauté de ce clip (et la beauté de Jesse mais ça c'est une autre histoire).

J'en profite pour vous dire que j'ai reçu mon accréditation pour la convention The 100 de Toulouse, donc on se verra là-bas ! Je viens que le samedi par contre, n'hésitez pas à venir me faire un coucou !

Dahlia.

Maud :

Ce mois-ci, exit la télévision et bonjour la musique !

Si vous ne le savez pas encore, je suis fan de metal, mais ce n’est pas tout ! J’aime aussi les choses musicalement bizarres qui sortent de nulle part. Je ne sais pas si vous vous rappelez d’ Ylvis, le groupe de Norvégiens, auteurs et interprètes de l’ultime et désormais culte : « What Does the Fox Say ? » (plus de 550 millions de vues sur Youtube, modafucka'), mais c’est bien d’eux dont je vais vous parler.

Ylvis ou les Bombasses brothers.

Ces deux frères, Bard le blond et Vegard le brun, meneurs d’un talk-show à succès dans leur pays (un mélange entre le Last Week Tonight de John Olliver, le Tonight Show de Jimmy Fallon et le Touche pas à mon Poste de chez nous (pour les conneries)), pour justement promouvoir ce dernier, se mettent à chanter pour notre plus grand plaisir. D’abord en Norvégien pour faire rire leur public, puis en Anglais pour éventuellement s’exporter à l’étranger. Là sont nées plusieurs chansons telles que « The Cabin », « Stonehenge » ou encore le fameux « What Does the Fox Say ? ». Des chansons aux paroles humoristiques qui, quand on s’amuse à les traduire feraient même rire Christine Boutin ; et même les clips sont faits pour nous arracher un incontrôlable fou rire. C’est vraiment ce que j’apprécie chez eux, leur humour et leur autodérision.

Ylvis pour la promo du single "What Does the Fox Say ?"

Mon coup de cœur ce mois-ci est donc leur premier album qui répertorie une partie de leurs chansons les plus populaires et qui porte le simple nom de « Ylvis VOLUME 1 ». Dans cet album on peut retrouver l’un de leurs morceaux que je préfère : « Intolerant », qui nous conte l’histoire d’un homme qui avoue à sa femme qu’il est intolérant au Lactose. Un sujet léger pris sur le ton de la rigolade qui m’a fait mourir de rire à plusieurs reprises. Cet album m’a aussi permis de confirmer le fait qu’ils savaient jongler entre les styles musicaux. Du style crooner au plus crade des Rn’B en passant par le metal (ouais ok, c’est un peu pour ça aussi que je les aime), tout y passe. Quel éclectisme me direz-vous ? Et bien oui ! Il n’y a qu’à écouter « Mr. Toot » et « Shabby Chic » à suivre et vous comprendrez ce que j’avance. La seule chose qui reste semblable dans tous les morceaux est le fait que les paroles sont toujours drôles et légères.

Sublime jaquette !

Je vous conseille fortement de taper leur nom dans la petite barre de recherche Youtube pour vous rendre compte par vous-même des génies qu’ils sont et des délires qu’ils font vivre à leur public. Humour et fraicheur garantis ! Toutes les chansons citées valent le détour, croyez-moi. Et comme dirait Cyril Hanouna : « Je suis fou, je suis moi », et bien je pense que cette devise leur correspond bien.

Ecoutez-les, et donnez-moi votre avis, j’en serai plus que ravie !

Les articles publiés ce mois-ci:

Les coups de coeur de la Fangirl, Octobre 2015 #2 : Océane et Maud nous parlent entre autre de Nekfeu et de Face Off.
RingCon Day 1: entre fatigue et décès ultime : Le premier jour de la convention où Dahlia est souvent morte, avec les panels Harry Potter, Game of Thrones et Spartacus.
RingCon Day 2: chaotique mais soirée épique : L'organisation pourrie a failli avoir raison de nos fangirls, surtout que Dahlia a complètement craqué sur Jake Gleeson. Panels de Jake, Outlander, la séance d'autographes où il s'est passé des trucs dingues, et la soirée où des acteurs se sont lâchés.
RingCon Day 3: un mélange de tristesse et de joie: Dernier jour de la convention, dernière session d'autographe, dernière soirée, derniers moments de fangirl.
"Vous attendez François Hollande ?": Océane et Julie ont eu la chance d'assister à l'avant-première parisienne de Mockingjay, le dernier opus d'Hunger Games, et ont récolté des tas de jolies choses !

album - 19:20

Coups de coeur de la Fangirl, Novembre 2015 #3

Ces dernières semaines ont été tout sauf joyeuses, mais on essaye tant bien que mal de se remettre dans le bain du fangirlage. Et p...

Si j'ai appris un truc en venant vivre à Montpellier, c'est qu'une ville de province, pire, une ville du Sud de la France peut avoir une vie culturelle riche et attrayante.

Grâce aux projets de mon master, nous avons tous les mois un calendrier des évènements culturels à ne pas manquer et particulièrement ceux en rapport avec la littérature et le livre parce que, eh, c'est un master de médiation culturelle sur le livre et l'édition. Bref. Du coup, on a la chance d'avoir des infos pour lesquelles on aurait été au courant après l'évènement et surtout qu'on nous les rappelle à la dernière minute. Il y a quelques semaines donc, quand ma super camarades de classe me donne le calendrier des rencontres culturelles, je vois Delphine de Vigan, l'auteur de (entre autres) No et Moi, adapté au cinéma en 2010 et de Rien de s'oppose à la nuit, qui avait fait pleurer ma mère. Elle vient en dédicace à la super librairie Sauramps de Montpellier (où je passe le plus clair de mon temps à baver devant les bouquins et les BD) et ensuite, elle donnera une conférence au Musée Fabre de la ville pendant à peu près une heure et demie sur son nouveau livre D'Après une histoire vraie.

Je me dis que c'est l'occasion. Ma pote me dit qu'elle adore cette auteur mais qu'elle ne pourra pas aller à la rencontre organisée puisqu'elle travail. Soit, son bouquin sous le bras, après les cours, je me dirige tout droit vers la librairie.

Pour l'instant, il n'y a personne, on me dit que la dédicace commence dans environ trente minutes. Soit, je fouine et je me perds dans le rayon théâtre anglophone. Très mauvaise idée parce que je perds la notion du temps et je me mets à la recherche d'un vendeur pour savoir si la rencontre a commencé mais, chance pour moi, Delphine de Vigan est face à moi, et parle justement au monsieur-conseil que je convoitais. Je suis à l'heure. Je monte alors à l'étage de la dédicace et je me retrouve dans la queue entre une petite mamie qui sert son livre contre elle comme si c'était sa vie et un monsieur qui lit toutes les couvertures des livres de sciences économiques à côté de nous. Je dégaine mon portable prête à montrer ma jolie coque de téléphone à l’effigie du blog aux organisateurs de la rencontre quand je me rends compte que je l'ai oublié. Et je n'ai ni carte, ni rien. Bon. Soit. Tant pis.

Dans la file d'attente

Delphine de Vigan, derrière son petit bureau et ses piles de livre est d'une patience rare et d'une gentillesse incroyable avec ses lecteurs. Elle prend le temps de leur poser quelques questions, de discuter, certes peu parce qu'on est nombreux et que le temps est limité mais on la sent intéressée. Quand vient mont tour, je lui explique que je suis ici pour une amie qui l'adore. Elle me demande alors des infos sur ma copine, et je lui explique (je ne sais pas pourquoi) qu'on est en master Métiers du livre. « Ah bon ? Ça existe ce genre de formations ? Vous voulez devenir auteures ? » Ah non, non, nous on veut vendre vos livres et vivre au milieu d'eux. Elle sourit, bienveillante, même si j'ai clairement dû passer pour une dingue. Mais toujours polie et adorable, elle me dit à tout à l'heure à la conférence.

Si mignonne, si gentille (source @ParisMatch)

¾ plus tard, l'auditorium du Musée Fabre est remplie à moitié et commence la conférence qui est en fait, une sorte d'interview par une journaliste-littéraire des médias locaux (dont la radio de la fac). La rencontre dure environ une heure et demie et c'est super intéressant. Beaucoup de questions de la part de ses fans qui ont tous l'âge d'être mes parents, voir plus. Mais j'étais assise à côté d'une petite mamie qui fangirlait si fort que je nous ai vues dans quarante ans. Et ça m'a fait sourire.
A la fin de la conférence, rebelote, elle fait des dédicaces avec le sourire et le petit mot gentil qui va avec. J'en profite alors pour m'éclipser et en partant j'entends deux dames qui discutent entre elles: "Elle est tellement adorable, un vrai petit amour." J'aurai pas dit mieux.

Et apparemment, on n'est pas les seules à penser qu'elle est géniale puisqu'elle vient tout juste de remporter le Prix Renaudot, et, à l'instant, le Prix Goncourt des Lycéens.

En tout cas, si on avait un prix de la fangirl, il est sur et certain qu'on lui remettrait d'office le prix de l'auteure la plus choupi et la plus gentille du monde.