D'après une histoire vraie,
Delphine de Vigan,
Librairie Sauramps,
livres,
Montpellier,
Prix Goncourt des Lycéens,
Prix Renaudot,
Rencontre littéraire
Rencontre (rapide) avec Delphine de Vigan.
13:13
Si j'ai appris un truc en venant vivre
à Montpellier, c'est qu'une ville de province, pire, une ville du
Sud de la France peut avoir une vie culturelle riche et attrayante.
Grâce aux projets de mon master, nous
avons tous les mois un calendrier des évènements culturels à ne
pas manquer et particulièrement ceux en rapport avec la littérature
et le livre parce que, eh, c'est un master de médiation culturelle
sur le livre et l'édition. Bref. Du coup, on a la chance d'avoir des
infos pour lesquelles on aurait été au courant après l'évènement
et surtout qu'on nous les rappelle à la dernière minute. Il y a
quelques semaines donc, quand ma super camarades de classe me donne
le calendrier des rencontres culturelles, je vois
Delphine de
Vigan, l'auteur de (entre autres) No et Moi, adapté
au cinéma en 2010 et de Rien de s'oppose à la nuit,
qui avait fait pleurer ma mère. Elle vient en dédicace à la super
librairie Sauramps de
Montpellier (où je passe le plus clair
de mon temps à baver devant les bouquins et les BD) et ensuite, elle
donnera une conférence au Musée Fabre de la ville pendant à
peu près une heure et demie sur son nouveau livre D'Après une
histoire vraie.
Je me dis que c'est l'occasion. Ma pote
me dit qu'elle adore cette auteur mais qu'elle ne pourra pas aller à
la rencontre organisée puisqu'elle travail. Soit, son bouquin sous
le bras, après les cours, je me dirige tout droit vers la librairie.
Pour l'instant, il n'y a personne, on
me dit que la dédicace commence dans environ trente minutes. Soit,
je fouine et je me perds dans le rayon théâtre anglophone. Très
mauvaise idée parce que je perds la notion du temps et je me mets à la recherche d'un vendeur pour savoir si la rencontre a
commencé mais, chance pour moi, Delphine de Vigan est face à
moi, et parle justement au monsieur-conseil que je convoitais. Je
suis à l'heure. Je monte alors à l'étage de la dédicace et je me
retrouve dans la queue entre une petite mamie qui sert son livre
contre elle comme si c'était sa vie et un monsieur qui lit toutes
les couvertures des livres de sciences économiques à côté de nous.
Je dégaine mon portable prête à montrer ma jolie coque de
téléphone à l’effigie du blog aux organisateurs de la rencontre
quand je me rends compte que je l'ai oublié. Et je n'ai ni carte, ni
rien. Bon. Soit. Tant pis.
Delphine de Vigan, derrière son
petit bureau et ses piles de livre est d'une patience rare et d'une
gentillesse incroyable avec ses lecteurs. Elle prend le temps de leur
poser quelques questions, de discuter, certes peu parce qu'on est
nombreux et que le temps est limité mais on la sent intéressée.
Quand vient mont tour, je lui explique que je suis ici pour une amie
qui l'adore. Elle me demande alors des infos sur ma copine, et je lui
explique (je ne sais pas pourquoi) qu'on est en master Métiers du
livre. « Ah bon ? Ça existe ce genre de formations ?
Vous voulez devenir auteures ? » Ah non, non, nous on veut
vendre vos livres et vivre au milieu d'eux. Elle sourit,
bienveillante, même si j'ai clairement dû passer pour une dingue.
Mais toujours polie et adorable, elle me dit à tout à l'heure à la
conférence.
Si mignonne, si gentille (source @ParisMatch) |
¾ plus tard, l'auditorium du Musée
Fabre est remplie à moitié et commence la conférence qui est
en fait, une sorte d'interview par une journaliste-littéraire des
médias locaux (dont la radio de la fac). La rencontre dure environ une heure et demie et c'est super intéressant. Beaucoup de questions de la part de ses fans qui ont tous l'âge d'être mes parents, voir plus. Mais j'étais assise à côté d'une petite mamie qui fangirlait si fort que je nous ai vues dans quarante ans. Et ça m'a fait sourire.
A la fin de la conférence, rebelote, elle fait des dédicaces avec le sourire et le petit mot gentil qui va avec. J'en profite alors pour m'éclipser et en partant j'entends deux dames qui discutent entre elles: "Elle est tellement adorable, un vrai petit amour." J'aurai pas dit mieux.
A la fin de la conférence, rebelote, elle fait des dédicaces avec le sourire et le petit mot gentil qui va avec. J'en profite alors pour m'éclipser et en partant j'entends deux dames qui discutent entre elles: "Elle est tellement adorable, un vrai petit amour." J'aurai pas dit mieux.
Et
apparemment, on n'est pas les seules à penser qu'elle est géniale puisqu'elle vient tout juste de remporter le Prix Renaudot, et, à l'instant, le Prix Goncourt des Lycéens.
En
tout cas, si on avait un prix de la fangirl, il est sur et certain
qu'on lui remettrait d'office le prix de l'auteure la plus choupi et
la plus gentille du monde.
La preuve avec la dédicace pour mon amie! |
Delphine,
pour boire un thé et discuter littérature, c'est quand tu veux !
Salomé.
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