(source : longueurdondes.com) |
Cela faisait déjà quelques mois que
mon meilleur ami et moi nous organisions sérieusement pour créer un campement
des plus confortable et agréable pour notre meute. Cette année, fini le
squattage chez nos voisins de tentes et à nous le campement 5 étoiles avec
tonnelle, tables de camping, lampes, équipement pour se laver et même
(ATTENTION ENORME NOUVEAUTE) une douche ! On ne rigole plus avec le confort
et le bien-être, parce que sans déconner, l’année dernière nous en avons
cruellement manqué. Le premier jour ça allait, mais les deux suivants nous
avons eu l’impression de passer dans le désert du Sahara en plein rallye de
grosses cylindrées qui roulaient tellement vite qu’elles faisaient voler la
poussière dans tous les sens. Sauf que dans notre cas, ce n’était ni le Sahara,
ni des grosses cylindrées mais bien un champ noir de monde qui piétinait
pendant des heures, qui pogotait ou qui se lançait dans des murs de la mort impressionnants. Résultat : le dernier soir (le
dimanche donc) ampoules aux pieds et saignements de nez étaient au programme
(Glamouritude quand tu nous tiens). Mes cloisons nasales s’en souviennent encore.
Le matin du samedi, nous avons tous (nous les gens du campement quoi) voulu
nous laver un peu pour retirer notre couche de bronzage artificiel (retirer la
couche immonde de poussière qui recouvrait 90% des parties de nos corps
exposées à l’air libre : cheveux, visage, mains, jambes et bras), et les
serviettes de toilette s’en sont retrouvées NOIRES, et j’exagère à peine.
Pour ne plus renouveler ce type d’erreur, nous nous y sommes pris très en avance. Je vais donc vous lister le nécessaire du (de la) parfait(e) explorateur (rice) des contrées de Satan.
Pour ne plus renouveler ce type d’erreur, nous nous y sommes pris très en avance. Je vais donc vous lister le nécessaire du (de la) parfait(e) explorateur (rice) des contrées de Satan.
Camping Hellfestien (source : nantes.maville.com) |
Tout d’abord, il faut penser à
s’organiser au niveau de l’emploi du temps. C’est très important car le camping
du Festival ouvre le jeudi en fin d’après-midi pour permettre aux gens de bien
s’installer avant d’entamer leur weekend de musique et de beuverie (bah oui, ça
boit pas mal là-bas, mais c’est normal hein). Quand vous êtes au point
là-dessus, que vous êtes sur place, que vous avez votre bracelet, celui qui
vous donne accès à toutes les surfaces du Fest’, vous montez votre campement
perso’ et on est bon. Ensuite, pour votre campement, l’idéal est de partir à
plusieurs pour vous partager le matériel et pour une meilleure organisation.
Tentes, tables…etc sans oublier les matelas et sacs de couchage (parce que bon,
c’est bien gentil les tentes, mais sans le bordel pour dormir, ça sert à rien).
Au niveau de l’électronique, penser à acheter une batterie de secours pour
votre téléphone portable car sur ce genre de site, la recharge du portable est
payante et vous sépare de votre téléphone pendant un moment (ce qui serait bête
si quelqu’un cherche à vous joindre n’est-ce pas ?) ; un appareil
photo chargé (parce que quand on tient un blog et qu’on veut faire des vlogs il
faut du matos) et la carte SD qui va avec. Vestimentairement parlant, c’est
plus compliqué. Il vous faut au minimum une tenue de rechange (au cas où votre
meilleure amie vous renverse la moitié de sa bière sur les jambes), de quoi
couvrir votre crâne pour éviter l’insolation s’il fait chaud ou la pluie en cas
de temps de merde, un bandana pour couvrir vos voies respiratoires et éviter
ainsi tout saignement de nez ou poumons encrassés, de multiples paires de
chaussettes et sous-vêtements (certes nous sommes métalleux mais f*** on est
pas crassous !), une veste chaude pour la nuit et s’il y a du vent, des
lunettes de soleil qui peuvent aussi servir de pare-brise, pare-poussière,
pare-postillons ou même pare-bière, des chaussures solides, confortable et
auxquelles vous ne tenez pas forcément (parce qu’elles risquent de pas mal
souffrir) et éventuellement si le cœur vous en dit : un pyjama (mais je
suis pas sûre que vous aurez le courage de vous changer après 6h de concert
non-stop). Enfin, en ce qui concerne le confort,
il faut penser au fait que vous allez sûrement éviter la douche complète
pendant 3 jours et que vous allez probablement abandonner l’idée de retirer vos
vêtements et vos chaussures, donc il faut au moins pensez au reste : le
papier toilette, les mouchoirs, l’eau, les serviettes de toilette (au moins 2
par personne !!!!!), les trucs spécifiques aux filles (parce que Dame
Nature ne prévient pas toujours, cette sal***), les lingettes qui sentent bon
(pour se nettoyer correctement le visage et les mains (au moins ça !)), le
déo et tout le nécessaire de beauté qui vous semblera utile pour le weekend.
Par contre, qu’on soit bien d’accord, quand je dis nécessaire de beauté, je ne
parle pas de maquillage ou quoi que ce soit hein ? Je parle de crème,
coupe-ongles (qui peut aussi servir à percer les ampoules… (ça sent le vécu)),
crème solaire (INDISPENSABLE pour ne pas ressembler à un clafoutis qui aurait
pris un sacré coup de chaud) et C’EST TOUT ! Pour terminer, pensons à ce
qu’on va appeler la catégorie RANDOM : les bouchons d’oreille (pour qu’à
la fin du Fest’ vous ayez toujours l’ouïe à compter parmi vos 5 sens), votre
pass (ça peut toujours servir) de la monnaie (parce que l’Extreme Market) et
puis bah c’est déjà pas mal !
En espérant que ce petit guide
du survivant vous aura aidé et vous aura permis de comprendre qu’un festival ça
ne se prend pas à la légère et que ça demande une organisation titanesque (la
meuf qui exagère à peine). Si vous voyez, à la télé ou sur le net,
une petite fille en short et legging avec un chapeau de cowboy de l’Enfer trop
swag, des lunettes et qui gueule partout en pleurant de fangirlisme, ce sera
sûrement moi. Suite au prochain numéro…
Maud.
(source : longueurdondes.com) Vendredi 19 Juin, l’Enfer a ouvert ses portes aux adeptes de musique qui font saigner les o...