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Jour 10: Ca sent la fin.

16:46

Un petit vent de tristesse souffle sur la croisette. Aujourd'hui, deux des fangirls rentrent chez elle, dans le grand Nord. Claire et Maud repartent dans leur Bretagne natale, nous laissant, nous autres fangirls sudistes, livrées à notre sort. Comment allons nous faire? Avec qui vais-je bien pouvoir faire radio fangirl? Qui va clasher plus vite que son ombre? Ne partez pas les filles !



Et pourtant, il a bien fallu. C'est le coeur gros que nous avons amenées les filles à l'aéroport de Nice, les yeux tout tristes et la joie de vivre disparue. Laura nous attend déjà là-bas, elle veut faire ses adieux aux filles elle aussi. Comme nous sommes en retard (sans blague), on a juste le temps de prendre une dernière photo, de se faire un dernier câlin et de se promettre une nouvelle fois qu'on ne laissera pas tomber, ni le blog, ni notre amitié.

Ici, voyez la fatigue personnifiée.

Dès que les filles ont passé la sécurité, nous repartons. Laura retrouve sa mère et nous, nous partons en quête d'un bus. Bus qui ne passe pas et nous oblige à retourner dans le centre-ville de Nice. On est plus qu'en retard et c'était le jour où il ne fallait pas être en retard. Soit. On chope le bus, et avant d'entamer notre petite sieste du trajet, nous mettons au point le plan de bataille de la journée. Ceci fait, nous fermons les yeux en nous laissant bercer par les discussions philosophiques du Bus 200.

Arrivées à Cannes vers 14h30 (enfin!), Camille et Dahlia courent aux escabeaux rejoindre Océane et Alex tandis que je vais chercher du ravitaillement à Monoprix. Hors de question de faire un malaise devant Fassy ce soir.

Parce que oui, ce soir, c'est le grand retour de Fassy. Après notre victoire de la veille devant le plateau du Grand Journal, tout ce qu'on veut, c'est recommencer. Objectif de la fangirl? Un selfie chacune avec lui. Ça va être tendu, mais c'est jouable.

Quand enfin, arrive l'heure. Et grande surprise pour les fangirls restantes, c'est le retour de Eyebrows' Guy qui nous fait un méchant sourire et une danse de la victoire. On lui crie qu'on l'aime, il jubile jusque sur le tapis rouge. On aurai vraiment adoré avoir son numéro ou au moins, son compte twitter. En tout cas, le revoir nous a reboosté les batteries. On est plus que prêtes pour Fassy. Et justement, c'est l'heure.
"Selfie pré-montée ou l'examen des amygdales" by Océanne, 2015


Pancartes levées, nous formons un murs de signaux pour Michael qui ne peut pas nous rater. "Fassy"; "Michael" "Fassbender" "Ginger beards rule the world", toutes nos pancartes confectionnées dans l'après midi sont là et, si elles font râler les badauds amassés derrière nous, elles attirent surtout l'oeil du tapis rouge.

Lorsque les dernière voitures arrivent, c'est l'euphorie. Michael sort, on perd notre sang froid comme jamais. Il va signer mais s'arrête juste devant nous pour repartir sur le tapis. C'est pas grave. Même si on a tout donné aujourd'hui, on l'a déjà eu hier et rien que l'apercevoir nous comble de joie. Ce mec est un amour.

Et vous savez qui d'autre est un amour? Marion Cotillard. Oui, on le redit et on s'excuse une nouvelle fois. Marion Cotillard est, contrairement à ce que l'on a pu dire ou penser, cette femme incarne la cuteness et la gentillesse. Comme la veille, elle a pris le temps de signer ses fans à la montée ET à la sortie, elle a fait des photos et a sourit à tout le monde, pendant que Fassy s'est fait pousser par les gardes du corps dans la voitures à la sortie. Le pauvre, c'était son premier Cannes, il ne savait pas qu'ils étaient fourbes.

Entre la montée et la descente des marches, nous avons eu le temps de nous reposer un peu et de discuter avec les autres festivaliers tous aussi gentils les uns que les autres, à une exception près, quand soudain, une horde de personne se met à hurler et la foule se masse comme d'un seul homme vers la boutique Chanel. Un peu perturbées, on demande ce qu'il se passe quand quelqu'un se met à hurler :

"C'EST PHARELL WILLIAMS AVEC UN BERET VERT!"

D'abord, premier choc, qui porte encore un béret vert, surtout quand il fait 40°C à l'ombre? Bon. Soit. Mais surtout Pharell Williams est à Cannes et dans toute sa sobriété, le mec se balade, tranquillement sur la Croisette et va faire son shopping entouré de deux gardes du corps immenses et surtout d'une foule hystérique. Mais non, il s'en balance comme de son premier boxer, Monsieur Williams se la coule douce et s'enferme dans la boutique Chanel pendant que ses groupies provoquent une émeute et se tapent dessus devant la boutique, mais surtout devant nous. Et pour ceux qui se posaient la question, elle est là, la différence entre fangirl et groupie.

Un peu secouées par ce qu'il vient de se passer, nous reprenons nos discussions jusqu'à ce que les hurlements soient de retour. Here we are again, Pharell ressort du magasin et là, nous voyons France, festivalière légèrement casse-bonbons sur les bords mais surtout chasseuse d'autographes, bondir par dessus les barrières, franchir la foule comme Moïse aurait ouvert la mer rouge, et glisser son carnet et un stylo sous les yeux du pauvre chanteur, qui, posay dans sa pépouzitude, lui signe avec un sourire digne d'une couverture Vogue.

Les groupies hurlent à la mort, et France toute contente revient se vanter devant nous jusqu'à ce qu'elle nous pose cette question fatidique: "Au fait, c'était qui ce jeune homme?"

Amis festivaliers, Brace Yourselves comme disait l'autre. Le plus dur dans le festival, ce n'est pas l'attente ou le jugement. Non, c'est l'ignorance du chasseur d'autographe qui n'a aucune pitié et se classe premier dans le top 3 de ce qui horripile la fangirl.









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