concerts,
featured,
Hellfest,
Hellfest2016,
Motorhead,
Twisted Sister
HELLFEST – Bilan jour 2 : « Can’t Stop Rock n’ Roll ».
17:52
Ce matin je me suis encore levée « tôt ».
Etonnamment je n’étais pas la première. Dylan (mon meilleur ami) était déjà
debout et faisait le tour du campement. Une petite bruine venait me rafraîchir
les pieds. Je ne sais plus très bien si je suis allée aux toilettes sèches
faire ma lecture quotidienne des mots inscrits sur les murs et les portes de celles-ci mais je savais une
chose : la journée s’annonçait énorme vu le programme que je m’étais
prévu. Sixx A.M avec ma chère et tendre copine Fanny, Foreigner et leur
merveilleux morceau I Wanna Know What Love Is, Joe Satriani et sa
guitare et enfin, les meilleurs, les plus beaux, les Twisted Sister. Le
fangirlisme était à son comble. J’avais également un autre but pour cette
journée, me trouver un gobelet officiel du festival. Je possédais déjà ceux des
deux éditions précédentes, il me fallait celui-là, sachant qu’en plus il pétait
la classe.
Quel design ! |
L’île aux enfants.
C’est vers 14h00 que Dylan, Maelle, Hervé, Gwendoline, Rémi
et moi décidons de quitter le campement pour faire la queue à la Cathédrale
(l’entrée sur le site des concerts). Sur le chemin je trouve un gobelet
abandonné. Quelle chance ! Un gobelet tout beau, tout neuf, pour moi et
gratos ! Bon, pas vraiment neuf ok, parce qu’il avait des brins d’herbes
collés à de la bière séchée dans le fond mais quand même. J’étais toute
contente. Il m’en faut peu pour être heureuse. A notre arrivée là-bas,
l’attente s’annonçait longue, même très longue. L’espace est noir de monde et
il est alors impossible de se faufiler jusqu’aux entrées. Je réalise alors que
je risque de rater Sixx A.M et la haine m’envahie tout doucement. Moi qui
n’attendait que ça, fangirler sur Nikki Sixx… J’envoie alors un message a Fanny
pour lui dire que le concert, elle devra le faire sans moi.
Tout le monde gigote dans la foule et personne n’avance.
L’attente semble s’éterniser. Hervé trouve un préservatif neuf et emballé sous
ses pieds. Il le ramasse et au lieu de le garder dans sa poche, il déchire
l’emballage, regarde Gwen droit dans les yeux. Elle lui présente sa main et
telle une demande en mariage, il lui enfile le morceau de latex sur l’index et
le majeur de sa main gauche. Tout le monde est mort de rire autour d’eux, moi
comprise. J’ai pu immortaliser ce moment mais je vous épargnerai ces photos de
peur de choquer des âmes sensibles et pour ne pas nuire à l’image de mes amis.
Mais je vous avouerai que j’en ai bien envie. Après cette petite partie de
rigolade on se rend compte que nous n’avons toujours pas avancés et que la
foule se densifie de plus en plus. C’est alors qu’une boule de papier journal
nous tombe dessus. Puis une autre. Je regarde alors par-dessus les gens devant
et je vois qu’une bataille de boules de papier géante à lieu. Ni une ni deux,
chacun de nous ramasse une boule et se donne à cœur joie de participer. J’ai pu
filmer un morceau de cette bataille géante :
Un métalleux qui s’ennuie est un métalleux qui retombe en
enfance apparemment. Les journaux distribués à l’entrée se sont transformés en
munitions et quelques personnes ont transformé leurs gobelets et pichets en
cibles à atteindre. J’ai pris leur exemple et j’ai levé haut le bras pour que
mon gobelet ramassé plus tôt serve de cible. Plusieurs l’ont visé mais personne
ne l’a atteint excepté Dylan qui, tellement il était proche de moi, n’a eu qu’à
lever le bras pour y mettre sa boulette de papier. C’est ainsi, avec ce genre
d’activité improvisée, qu’on fait passer le temps. Nous avons pu faire notre
entrée sur le site peu après ça.
« Jukebox Hero »
J’ai raté le concert de Sixx A.M. et je pense que c’est la
déception de mon Festival cette année. Encore Nashville Pussy que j’avais raté
la veille c’était rattrapable mais là, rater Nikki Sixx, le guitariste de
Motley Crüe, ça m’a rendue mauvaise. La team et moi sommes arrivés pile avant
le concert de Foreigner et ça m’a un peu remonté le moral. J’avais prévu de les
voir parce que je voulais absolument entendre I Wanna Know What Love Is joué en
live. Fatigués d’avoir attendu plus d’une heure et demie debout, nous nous
sommes tous assis par terre en retrait par rapport à la scène pour nous reposer
et pour profiter de la musique. Gwen nous quitte pour rejoindre des copains
dans la Warzone et nous laisse, Dylan, Maelle, Remi, Hervé et moi. Le concert
commence et déjà, l’un des morceaux du groupe que je préfère est joué :
Jukebox Hero. Je chantonne et Rémi, motivé, s’est levé pour mieux profiter du
concert.
Le ciel ne tarde pas à s’assombrir. Bientôt les gouttes de
pluie se font ressentir et la brise se fait bourrasques. Je n’ai pas prévu de
quoi me couvrir, une fois de plus. Alors Hervé, en tout bon sauveur, me prête
son superbe imperméable aux couleurs du drapeau Breton et je me faufile alors
dedans avec lui. On avait l’air intelligent à deux là-dedans. Quand les gouttes
se sont arrêtées, Hervé m’a laissé son imperméable et s’est allongé au sol, se
servant de ma jambe comme oreiller. C’est alors qu’un photographe, intrigué par
ma tenue vestimentaire (je vous rappelle qu’en plus de l’imperméable je portais
ma couronne de fleurs et mes lunettes de soleil rondes), s’approche de nous et
me prend en photo. Au départ il n’avait pas dû voir Hervé, et quand il s’est
rapproché il lui a gentiment demandé de s’écarter pour pouvoir faire un
portrait rapproché de moi. Il lui a fait comprendre qu’il ne le désirait pas
sur sa photo et ce de manière très maladroite pour ne pas le vexer, ce qui nous
a bien fait rire. Je suis toujours à la recherche de cette photo. JE LANCE UN
APPEL : si quelqu’un en voyant cet article et ayant consulté les photos de
différents sites et photographes officiels m’a repérée avec l’imperméable et la
couronne, qu’il se manifeste ! Ce serait génial de pouvoir retrouver cette
photo qui j’en suis sûre doit être collector.
Soudain j’entends des notes familières. Foreigner joue enfin
I Wanna Know What Love Is. J’aurais adoré pouvoir la chanter avec quelqu’un qui
vibre autant que moi sur cette chanson. Non pas pour le côté slow et
« romantique » mais pour le délire de chanter ça « as if we were
in love ». Je chantonne encore et je pense à tous ces gens qui, comme
pendant Still Lovin’ You de Scorpions l’année dernière, doivent se roulagedegalocher
parce que c’est LA chanson. Je préfère rigoler pendant ce genre de moments
personnellement. A la fin du concert, que j’ai trouvé d’une qualité
surprenante, mon petit groupe et moi décidons de nous rendre à l’espace
restauration de la Warzone, sous la statue de Lemmy, pour manger un morceau
avant d’attaquer la grosse partie de concerts de la soirée. Devinez ce que j’ai
mangé… Je vous le donne en mille… Moules/frites ! On est tous
tranquillement installés quand me prend une envie pressante. Je vais alors
faire la queue aux toilettes et Dylan m’accompagne. A notre retour, Jej avait
fait son apparition, comme par magie. On reste traîner tous ensemble pendant un
moment puis on se sépare. Je rate volontairement Joe Satriani ne trouvant pas
la motivation nécessaire pour me rendre à la fin de son concert. Les autres
étant partis pour voir Disturbed ou rentrés au campement en attendant Twisted
Sister, je reste avec Jej pour voir Bad Religion, sur la scène de la Warzone,
dont je n’avais entendu que du bien dans la journée.
Dodo time.
Je ne croyais toujours pas possible que la Warzone soit
devenue calme. Jej m’assurait le contraire pourtant et pour me le prouver il
nous emmène nous installer là où il était la veille pendant Killswitch Engage,
sur la gauche près des murs. Des gens y étaient déjà tranquillement installés.
La plupart d’entre eux partageaient une bière ou dormaient paisiblement. Nous
prenons place et vidons son pichet préalablement bien rempli et nous nous
posons. Les techniciens du groupe Bad Religion font des tests de sons pendant
que je somnole à moitié. Je louche sur mon téléphone de temps à autres quand
même pour voir si les autres n’avaient pas cherché à me contacter. Je prends
alors le temps de prendre quelques photos du nouveau décor de la Warzone qui
est vraiment très réussi.
Celle-ci n'est pas ma photo. Elle est de meilleure qualité. Merci Etienne. |
Bizarrement le bruit ambiant ne m’empêche pas de somnoler
voire même de trouver le sommeil. Arrive ensuite Bad Religion qui me fait
sortir de mon état végétatif et qui me remet d’aplomb pour la suite de la
soirée. Le plus drôle avec ce groupe c’est que ce sont des « vieux »
qui jouent de la bonne grosse musique de « jeune ». Jej et moi nous
sommes un peu moquer il faut le dire. Ne connaissant pas bien le groupe il est
impossible pour moi de vous faire une description précise de ce que j’ai
entendu. Tout ce que je peux dire c’est qu’ayant été fan de punk au lycée ça m’a
rappelé de bons souvenirs. A leur dernier morceaux, on décide de quitter notre espace
de sieste pour nous diriger vers la Grande Roue dans laquelle j’ai toujours eu
envie de faire un tour.
(crédit : presseocean) |
Malheureusement pour moi la file d’attente pour y grimper
était tellement grande que si nous étions restés, Jej aurait raté Bring Me the Horizon
qu’il voulait absolument voir. Nous avons quand même patienté un peu pour voir
à quelle vitesse les gens faisaient leur tour et c’est là que nous avons
rencontré un jeune Clissonnais. Nous avons fait la causette avec lui pendant un
bon quart d’heure voire même plus. Il nous a demandé d’où on venait, ce qu’on
faisait et ce qu’on aimait comme musique et pour nous prouver que les
Clissonnais sont des gens accueillants il nous a offert une bière chacun. J’ai
trouvé ça super sympa de sa part et encore plus sachant qu’il venait de l’endroit
même où se déroule le Festival. On a souvent entendu que les locaux n’appréciaient
pas le Hellfest et pourtant ce jeune homme nous a prouvé le contraire et je l’en
remercie. Après ça nous avons décidé de quitter la file d’attente pour nous
rendre à la Mainstage 2 pour voir Bring Me the Horizon et son chanteur à
midinettes : Oliver Sikes. 70% du public à ce concert étaient des fangirls
de ce type. Personnellement il ne me fait ni chaud ni froid et le concert m’a
fait le même effet. J’ai eu un peu de mal mais je ne suis pas mécontente d’avoir
vu ce concert pour autant. Ça m’a permis de voir quelque chose de différent de
ce que je pouvais écouter d’habitude ou de ce qu’on pouvait me proposer d’écouter
en général. Je reconnais avoir passé un bon moment à me moquer des filles qui
étaient dans un état pas possible à la vision d’Oliver et j’espère que ces
mêmes filles se sont bien moquées de moi si elles m’ont vu fangirler devant
Papa Emeritus III pendant le concert de Ghost du lendemain.
Mode Fangirling : Activated.
Quand Oliver et son groupe ont quitté la scène, nous avons
pris la direction de la Mainstage 1 pour nous faufiler jusqu’au devant de la
régie d’où le point de vue sur la scène était pas mal pour une personne de ma
taille. Juste avant que le concert de Twisted Sister ne démarre Jej me quitte
pour aller voir un autre concert. Je chercher alors à contacter mon amie Agathe
qui souhaitait qu’on fasse ce concert ensemble mais la couverture réseau
toujours capricieuse m’en empêche. Je suis donc de nouveau toute seule pour le
plus gros concert de la journée mais contrairement à la veille, l’ambiance
était moins pesante et les gens autour de moi ne me compressaient pas. Je
voyais raisonnablement la scène d’où j’étais et quand le concert a commencé j’ai
oublié que j’étais seule. J’ai vu Dee Snider arrivé comme un boulet de canon et
tourner sur lui-même sur scène. Je me suis rendue compte qu’il s’était bien
bonifié avec l’âge. Je l’ai ajouté à ma liste des hommes de plus de 60ans sur
lesquels je n’ai pas honte de fantasmer. Non mais regarder moi cet homme s’il
vous plaît.
Nom d'un chien. |
J’ai activé le mode Fangirl directement et je me suis mise à
me dandiner sur la musique, à frapper dans mes mains et à chanter quand je
connaissais suffisamment les paroles pour le faire. Ils jouent I Wanna Rock.
Mes cordes vocales ont pris un coup à ce moment précis. J’hurlais carrément
tellement je prenais mon pied à chanter. Les gens autour de moi ont encore été
surpris par ma puissance vocale. Quand le monsieur devant s’est retourné pour
voir d’où provenait le son aigu qu’il entendait, j’ai compris que j’y étais
allée un peu trop fort. Mais je ne me suis pas calmée pour autant. Quand est
arrivé le moment où ils ont joué We’re Not Gonna Take It, j’ai perdu toute ma
dignité. Les mains en l’air et la voix éraillée, je criais les paroles aussi
fort que je le pouvais. Puis Dee a interrompu la chanson. Il s’est lancé dans
un petit discours sur les attentats qui avaient eu lieu et qui ont toujours
lieu dans le monde. Il a parlé du fait que c’était pendant ce genre d’événement
qu’est un concert que des gens ont perdu la vie et que des innocents mourraient
tous les jours sous les bombes des décérébrés qui veulent nuire à notre
liberté. Il nous a alors demandé de lever bien haut nos majeurs et de dire « fuck »
à ces gens qui ne font que renforcer notre désir de vivre et de poursuivre nos
rêves. Ils ont repris We’re Not Gonna Take It et le public a chanté avec eux. J’ai
versé une larme à ce moment là parce que je l'ai trouvé d’une rare
beauté. Je ne sais pas exactement combien de temps nous avons chanté cette
chanson mais ça a bien duré au moins un quart d’heure voire même plus
longtemps. D’autres chansons sont venues ensuite puis un moment de silence. Dee
Snider a repris la parole et commence à parler de la statue de Lemmy et de l’hommage
que le Fest’ lui a rendu. L’émotion m’emporte de nouveau et des joues coulent sur
mes larmes. C’est à ce moment-là qu’il invite le guitariste de Mötorhead :
Phil Campbell, lui aussi présent pour l’hommage à Lemmy, sur scène pour jouer
Shoot ‘Em Down. Je crois n’avoir jamais vu une foule aussi investie qu’à cet
instant précis. Tout le monde, mais vraiment tout le monde, chantait et se
donnait à fond. Ils ont ensuite enchaîné avec leur hommage à Lemmy et ont joué
Born to Raise Hell aussi fort que pouvait jouer Mötorhead quand il était encore
là.
Phil Campbell et Dee Snider. |
Le fangirling et les émotions ont eu raison de moi et de mon
petit corps. Les larmes coulaient sans arrêts. Je me suis rarement sentie aussi
happée par un concert. Toute chamboulée je suis le monde dans son ovation pour
le batteur du groupe qui a récemment remplacé le précédent décédé quelques
temps plus tôt. Les Twisted d’origine lui accordent un moment de gloire comme j’en
ai peu vu et une nouvelle fois une larme tombe. J’étais une vraie madeleine.
Avant leur dernière chanson, Dee a annoncé que c’était la dernière fois qu’ils
joueraient en France puisqu’après leur tournée le groupe s’arrêterait pour de
bon. 40ans de carrière dans les jambes, pour eux il est temps de s’arrêter là.
Une once de tristesse et de nostalgie s’empare de moi mais la compréhension l’évince
vite. Je vis leur dernier morceau comme si c’était le der-de-der et lorsque vient
le temps pour eux de quitter la scène, le public s’embrase une dernière fois.
Je peux dorénavant dire que ce concert était le meilleur
concert que j’ai pu faire dans ma vie jusqu’ici. Tout y était : la
qualité, la beauté, l’émotion…
« Thunder and Lightning »
Une fois le coup de l’émotion ravalé il fallait que je
retrouve mes copains. Ils m’ont dit qu’ils étaient au niveau de l’arbre du
Hellfest. Je m’y précipite mais je ne trouve personne. Je me tourne vers les
scènes et fait plusieurs fois le tour de l’arbre mais rien. Puis de la musique
se fait entendre. Sur le Running Order rien n’est annoncé à cette heure-ci. Je
comprends donc qu’il se trame quelque chose. L’année dernière déjà j’avais été
éblouie par un magnifique feu d’artifice digne des plus grands monuments. Un
vrai 14 Juillet en plein mois de Juin. On entend la voix de Lemmy raisonner
dans tout le Fest’. Tout le monde comprend que l’hommage ne se limite pas aux
peintures sur les murs ou au mémorial mais il y a bien autre chose. Les
premières lumières apparaissent devant nous. Encore un feu d’artifices. Moi qui
adore ça je suis comblée. La soirée ne pouvait pas mieux se terminer. Je
profite un maximum des lumières tout en filmant avec mon téléphone. Un feu d’artifice
en Enfer ça ne plaisante pas. Ça pète dans tous les sens. Sur 180° on en prend
plein les yeux. Encore et toujours de l’émotion pour la petite sensible que je
suis. Voici une petite série de photos pour vous montrer à quel point c’était
magnifique.
(crédit : France 3) |
Un final grandiose. Chose que je pensais irréalisable les
artificiers ont réussi à écrire RIP Lemmy avec de la lumière. Et devinez ce que
j’ai fait ? J’ai pleuré, encore. Un trop plein d’amour est ressorti de ce
feu d’artifice. Un amour inconditionnel pour le métal, pour la musique et pour
le dieu que Lemmy était, est et sera toujours.
Après ça je suis rentrée sur le campement et j’ai retrouvé
tout le monde. J’ai partagé ma joie et ma crise de fangirlisme aigu avec Rémi
qui lui aussi a adoré le concert de Twisted Sister. Dès lors nous n’avons fait
que chanter I Wanna Rock et We’re Not Gonna Take It. Les autres me racontent
leur soirée et je m’amuse encore une fois. Après quelques bières je raccompagne
Jej à la sortie du campement (vu qu’il nous a lâché cette année pour une
expérience de camping chez l’habitant) et je file me coucher. Avant de dormir
je réfléchi à mon planning du lendemain et je réalise que je vais voir Ghost.
Grosse crise en perspective.
Voilà ce qu’il en est pour le jour 2 ! Si vous n'avez toujours pas lu l'article bilan du premier jour je vous conseille d'aller y jeter un oeil. Encore un
article à venir so stay tuned !
Maud.
0 commentaires