côté fangirl : Paris

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L’excitation pré-concert.

Il est 5h10 du matin lorsque je prends la route pour rejoindre mon amie Agathe (@DanceorShutup sur Twitter) dans le nord de Rennes sur une aire de covoiturage, là où elle m’attend. Ce dimanche, au soir, nous allons réaliser un rêve de longue date : voir Steel Panther, le groupe de glam metal par excellence, en concert. Sept années que j’attends ça, cinq pour Agathe.

Quand notre covoiturage se pointe, nous grimpons dans la voiture accompagnées de Papuche, mon sac à dos Licorne (qui dorénavant sera présent lors de tous mes déplacements), et c’est parti pour une journée de folie furieuse.

Nous arrivons à Paris vers 10h. Notre conducteur nous dépose dans le parking du Salon de l’Automobile, Porte de Versailles. L’envie d’y faire un tour nous traverse, mais le temps nous manque cruellement. Nous voulons être le plus tôt possible à Pigalle pour aller jeter un œil devant la salle de concert, voir si des gens patientent déjà. Nous nous perdons dans le parking immense de la salle d’exposition mais parvenons tout de même à en sortir grâce à l’aide d’un vigile très sympathique et avenant. Nous prenons le métro et c’est là que l’idée de faire des photos parodiques de celles qu’on peut voir sur Tumblr s’est montrée. Agathe enfile alors la couronne de fleurs que je lui ai prêtée et c’est le regard dans le vide, le visage collé à la vitre de la rame qu’elle commence notre shooting. Les gens assis près de nous devaient se demander ce qu’on faisait et la gênance se lisait dans leurs regards. Nous ne nous sommes pas arrêtées pour autant. En voici la preuve, les quelques clichés pris dans le métro parisien à la manière des Tumblr girls.

La profondeur et la sensibilité. (crédit @MaudCopeland)

Arrivées à Pigalle environs 30 minutes plus tard nous décidons de partir à la recherche d’un Starbucks pour nous reposer et boire quelque chose de chaud pour contrer la fraîcheur matinale de la capitale. Mine de rien, en Bretagne il fait moins froid que là-bas. En descendant la rue, nous sommes surprises de voir que le quartier tient sa réputation… Des sex-shops tous les 5 mètres, le musée de l’érotisme, des magasins plus que douteux et le cultissime Moulin Rouge. Nous, qui n’avions jamais mis les pieds dans ce coin, avons été plus que déstabilisées par l’ambiance. Nous avons alors eu l’idée de continuer nos bêtises entamées dans le métro et Agathe s’est à nouveau prêtée au jeu du shooting photo. Je crois avoir rarement autant ris d’une telle situation.

Après avoir fait la photo touristique par excellence devant le Moulin Rouge, nous nous sommes posées dans le Starbucks que nous avait trouvé Monique, mon GPS. L’excitation du concert s’est faite sentir à la minute même à laquelle nous nous sommes assises tranquilles notre chocolat chaud à la main. Nous allions enfin voir Steel Panther, for real. Michael, le chanteur, Stix, le batteur, Lexxi , le bassiste et Satchel, le guitariste, les hommes qui nous ont fait tant fantasmer et rêver à travers leurs conneries et leurs excès. Nous ne pouvions nous empêcher de penser au soir qui arrivait vite, à ce que nous allions voir et entendre. Une ultime photo Tumblr girl prise dans le Starbucks, nous sortons à la recherche de toilettes, les leurs étant hors service.

Je pourrais presque devenir photographe à ce rythme. (crédit @maudCopeland)

Avant toute chose nous nous rendons devant la Cigale pour voir si des gens attendaient déjà l’ouverture des portes. A notre arrivée, seulement une petite quinzaine de personnes étaient entassées devant l’entrée. Quoi qu’il adviendrait nous serions devant la scène, au plus près de nos amours. Nous repartons alors en quête de WC. Nous nous rendons au McDonald’s le plus proche et commandons des broutilles pour pouvoir nous servir des commodités sans qu’on nous reproche de ne venir que pour ça. Cependant, c’est quand nous nous sommes installées que nous avons constaté que là aussi les WC étaient HS. Un complot ?! Notre burger et notre boisson ingurgités nous ressortons et scrutons le moindre coin de trottoir pour trouver le Graal (j’exagère à peine car au stade où nous étions rendues, les toilettes devenaient indispensables). Par miracle nous sommes tombées sur des toilettes publiques automatiques et Dieu merci elles étaient propres et entretenues. Une fois être chacune passée nous soulager nous avons repris la direction de la salle et nous nous sommes posées au bout de la file d’attente encore très courte. N’ayant pas eu le temps le matin même de nous faire une beauté, nous avons pris la peine de sortir notre matériel afin de nous apprêter pour être des plus potables sur les photos que nous prendrions par la suite. Peu après, les garçons devant nous dans la file ont commencé à être intrigués par notre comportement un peu déjanté. Nous avons alors sympathisé avec eux et bu quelques bières ensembles (merci à ceux qui ont eu l’idée d’en acheter).

Le temps passait plutôt vite à ce moment-là et 16h est vite arrivé. 16h c’est l’heure à laquelle nos amis Dylan et Maelle (que vous connaissez du Hellfest) devaient arriver sur Paris. Nous n’avons pas patienté bien longtemps avant de les voir arriver. Ils se sont installés avec nous et nous leur avons présenté nos nouveaux amis. Peu après, nous avons assisté à une arnaque en pleine rue. Un homme se prétendant magicien faisait apparaître et disparaître les billets de banque de deux acteurs qui l’accompagnait. L’attrape-touristes par excellence… Deux hommes se sont fait avoir malgré nos tentatives de les prévenir que c’était un piège et malgré les remontrances que la police avait fait aux escrocs un peu plus tôt. C’est encore un peu plus tard que Hubert et sa sœur Claudia, de la chaîne Youtube « Metalliquoi ? », ont fait leur apparition, me cherchant dans la file. Je leur ai fait signe et je me suis levée pour leur dire bonjour et pour faire la causette. Comme prévu, ils devaient aller interviewer Michael et Stix (sentez un peu la fame). Nous avons discuté un moment et ils s’en sont allés à leur devoir. Bientôt les portes allaient s’ouvrir pour nous qui attendions toujours dehors…

« Party Like Tomorrow is the End of the World »

Le concert devait commencer aux alentours de 19h ce qui faisait que nous étions sensés entrer vers 18h-18h30 dans la salle. En effet, c’est précisément à ce moment que les portes se sont ouvertes pour nous laisser passer. La file d’attente avait atteint une longueur impressionnante, tellement que je n’arrivais plus à en voir le bout. Nous sommes fouillés chacun notre tour et notre billet est scrupuleusement contrôlé. Avec Maelle nous prenons les affaires des copains pour les poser à la consigne histoire d’avoir les mains libres pendant le show, alors qu’eux se dirigent directement dans la salle pour nous garder les meilleures places possibles. Quand nous sommes entrées à notre tour elle et moi, nous avons été assez frappées par la beauté de la salle, petite certes mais d’un charme absolu avec ses balcons et plafonds dorés. Nous apercevons Dylan et Agathe qui nous font signe de nous rapprocher d’eux. Nous sommes alors quasiment collés à la scène. La surprise a été totale car d’habitude il existe un espace de sécurité entre la scène et le public, espace d’ailleurs protégé par des barrières. Or là, il n’y avait rien. Absolument rien, si ce n’est trois pauvres vigiles chargés de surveiller la foule de leur pauvre hauteur. L’ambiance et la tension étaient palpables. L’organisation avait mis un peu de musique pour passer le temps. J’ai cru alors reconnaître des morceaux de Airbourne (que je vais voir le 1^er Décembre au Trianon) ou encore Iron Maiden. Le public déjà nombreux chantait à tue-tête derrière nous. Nous avons aussi pu repérer un sosie impressionnant de Wolverine dans les films X-Men. Agathe, Maelle et moi avons énormément fangirlé. Puis, les lumières se sont éteintes, il était temps de faire place à la première partie. Un groupe appelé Inglorious est entré sur scène. Nous avions déjà eu l’occasion de voir chacun des membres de ce groupe dans la journée, lorsqu’ils ont du faire rentrer leur matériel par la porte devant laquelle nous attendions. J’ai longtemps tenu cette porte mais aucun ne m’a remerciée si ce n’est le bassiste qui, tout choupinou pilou qu’il était, m’a fait un signe de tête et un sourire l’air de dire « t’es bien gentille ma petite, merci c'est cool ». Honnêtement, personne ne s’attendait à quelque chose de grandiose. En général, les premières parties ne servent qu’à réchauffer le public pour les vedettes de la soirée mais là… c’était INCROYABLE ! J’ai adoré et mes copains aussi. Le groupe était dingue ! Les membres étaient tous plus sexy les uns que les autres et leurs morceaux valaient vraiment le coup. Nous nous sommes éclatés comme des bêtes pendant leur moment et ils nous ont tellement convaincus qu’Agathe et Dylan ont acheté leur album à la sortie. Mon petit bassiste m’a vite repérée dans la foule et n’a pas arrêté de me sourire ce que j’ai trouvé adorable de sa part. Il devait être reconnaissant envers moi de lui avoir si longtemps tenu la porte ah ah. A la fin de leur show, le public était en délire. J’ai rarement vu ça pour un groupe de leur envergure. Ils avaient l’air tellement heureux de recevoir de telles acclamations qu’ils ont mis du temps à nous quitter.

Photo sans zoom. Pas besoin tellement on était proche de la scène. Ici Inglorious. (crédit : @DanceorShutup)

Les lumières se sont ensuite rallumées. Les musiciens d’Inglorious sont venus démonter leur matériel et là les secondes se sont transformées en temps interminable. Nous étions au bord de la crise avec Agathe tellement nous n’en pouvions plus d’attendre. Je ne sais pas exactement combien de temps il y a eu entre la sortie de scène des swagoss (contraction de SWAG et BEAU GOSSE) et le moment où les lumières se sont de nouveaux éteintes. Mais, quand elles se sont réteintes, je peux vous jurer que nous ne nous sentions plus pisser. Nous avons perdu tout notre chill quand nous avons aperçu la silhouette de Stix s’installer à la batterie sur « Love it Loud », le morceau d’introduction. Satchel, Lexxi et Michael sont ensuite entrés et BAM ont commencé avec « Eyes of a Panther », l’un de leurs premiers succès. Le public s’est aussitôt embrasé. Nous avons alors remarqué quelque chose de fou. Le sol de la salle bougeait en même temps que nous. Nos mouvements étaient amplifiés par le sol et ça rendait la chose encore plus intense, c’était vraiment très agréable. Nous étions en kiffe TOTAL et nous étions en train de vivre notre rêve. Ils ont enchaîné avec ma chanson préférée du groupe : « Just Like Tiger Woods ». J’ai hurlé les paroles que je connaissais par cœur et je vivais le morceau comme si c’était le dernier. J’ai croisé le regard de Michael au milieu du deuxième couplet et c’est là que j’ai perdu toute dignité et toute vie puisqu’il m’a tendu sa main pour que je l’attrape, ce que j’ai fait. Je l’ai alors tenue quelques instants et je ne pensais pas que ce tout petit geste envers moi allait me faire ressentir autant de choses. La fangirl en moi a littéralement explosé. Il était tellement proche. Seule une personne me séparait de la scène. C’était juste dingue.

(crédit @DanceorShutup)

S’en sont suivis d’autres morceaux plus géniaux les uns que les autres : « Party Like Tomorrow is the End of the World », « Asian Hooker », « Turn Out the Lights » et « Let Me Cum In ». J’ai vomi mes cordes vocales à coup de cris de fangirl et à force de chanter. Je prie d’ailleurs les gens autour de moi à ce moment-là de bien vouloir m’excuser, car j’ai dû leur tuer les tympans… J’espère qu’ils ne m’en veulent pas trop… M'enfin bref… Ces morceaux étaient entrecoupés de moments de blabla plus ou moins drôles comme ils savent si bien faire et c’est là qu’on a appris (ou qu’on m’a rappelé) que c’était l’anniversaire de Satchel ! Nous lui avons donc tous chanté « Happy Birthday » puis « Joyeux Anniversaire » et ce à plusieurs reprises. Nous avons réussi à l’émouvoir, et de ce que j’ai pu voir, nous lui avons presque arraché une larmounette. C’était si mignon que moi aussi j’en aurais presque pleuré. Après tout ça, Satchel s’est dit qu’il était temps pour lui de montrer toute l’étendue de son talent de musicien. Il s’est lancé dans un solo de guitare très sympathique mais j’avoue avoir été un tantinet déçue car ce qu’il nous a présenté ce soir-là je le connaissais déjà. J’avais pour habitude il y a quelques temps de me farcir les vidéos des lives que les Panthers faisaient outre-Atlantique et j’ai plusieurs fois entendu son solo. Je pensais que depuis ça il avait changé, ou du moins qu’il avait subis quelques variantes, mais non, quasiment aucune. Je ne peux pas nier son talent cependant. Le gars arrive à lui tout seul à faire chanter un public déjà bien déchaîné et à se donner le rythme avec la batterie en même temps qu’il trifouille son manche. Si c’est pas beau ça ?

Une fois son solo terminé, il a repris sa place et les autres sont revenus. « It Won’t Suck Itself » et une version acoustique de « She’s on the Rag » nous sont offertes sur un plateau. J’ai adoré ce moment de douceur, vite entaché par ce qu’on a pensé être un placement de produit pour une application sur smartphone pour jouer du piano… Est ensuite venu le moment le plus « gênant » du concert. Michael, avant de chanter une de mes chansons préférées « Girl From Oklahoma », a choisi une fille au premier rang et l’a faite asseoir sur un tabouret au centre de la scène. Comme à son habitude et pour le show, il lui demande s’il lui est possible de retirer son soutien-gorge pour montrer sa poitrine à la face du monde. En théorie, tout ceci est fait de manière très bon enfant et sans excès particulier, mais là ça a un peu dégénéré. Les gars lui ont chanté une chanson drôle, comme ils le font toujours dans ce cas-là, Michael et Satchel lui ont tripoté les seins, tout ça tout ça, mais ce qui nous a un peu interloqués, mes amis et moi, c’est que cette nana avait un copain, qu’il était dans la salle et que ça ne l’a pas empêchée d’embrasser langoureusement et goulûment Michael sur la bouche, ni de lui tripoter le paquet, pour le dire poliment. Moi qui suis difficilement choquée, je dois avouer que j’ai eu un pincement au cœur, quant à mes amis, chez eux le malaise était bel et bien présent.

Il est de coutume de montrer sa poitrine chez les Fanthers.

Ce voyage en Malaisie passé, nous avons pu apprécier et chanter « Girl From Oklahoma » comme il se devait. Est alors arrivé le moment fatidique de « 17 Girls in a Row ». Sur ce morceau, les bébés font monter une vingtaine de filles sur scène pour danser et chanter avec eux. Maelle et Dylan se sont directement retournés vers moi et m’ont incité à monter alors que d’autres filles un milliard de fois plus jolies que moi y étaient déjà. Le complexe et la honte se sont emparés de moi et j’ai lutté pour ne pas monter jusqu’à ce qu’Agathe me tende la main et me dise que si j’y allais elle viendrait elle aussi, qu’on irait ensemble. J’ai alors détaché mes vestes qui étaient autour de ma taille, je les ai données à mon ami fraîchement rencontré dans la file d’attente (merci à lui d’ailleurs, bisou à toi Jon, si tu passes par-là) et j’ai laissé le vigile me porter pour monter aux côtés des autres qui se dandinaient déjà. J’ai directement été portée par l’ambiance et le fangirlisme intense dont j’étais victime. J’étais à 50 centimètres de mes idoles, je les voyais jouer au plus près de moi et tout était normal. Agathe et moi dansions et chantions comme des folles, parfois seules, parfois avec les autres filles. Nous n’en revenions pas, nous étions là et nous faisions ce que nous rêvions de faire depuis des années quand nous étions devant nos écrans d’ordinateurs à regarder les vidéos des concerts que nous avions manqués. J’ai demandé à Agathe de prendre des photos parce que j’avais laissé mon téléphone dans Papuche qui dormait à la consigne. Nous avons pris un selfie pour immortaliser ce moment de pure folie et celui-ci témoigne du bonheur dans lequel nous venions de plonger. Après « 17 Girls in a Row », nous sommes restées sur scène pour les trois morceaux suivants qui étaient : « Gloryhole », « Community Property » (que je n’aurais jamais espéré voir en live, même dans mes rêves les plus fous) et « Death to All But Metal » le morceau qui a lancé le groupe sur la route du succès en 2009. A la fin de cette chanson, le staff nous a demandé à toutes de quitter la scène. Le temps que celle-ci se vide, Michael est passé devant moi et il s’est arrêté en me regardant tout sourire. Nous avons alors eu la même réaction, un soupir de soulagement mêlé à une espèce de joie extrême. Puis avant de sortir de scène, il m’a prise par la taille et m’a gentiment embrassé la joue. Quoi de mieux pour m’achever ?

(si vous voulez nous voir sur scène c’est par là : x)

Vue de la scène. (crédit @DanceorShutup)

Michael à côté de moi. (crédit @DanceorShutup)

Selfie dégueu' on stage ! (crédit @DanceorShutup)

Nous sur scène, vues d'en haut ! (source : Twitter)

Quand j’ai quitté la scène et retrouvé ma place avec ma copine d’amour, je lui ai hurlé dessus pour lui signifier mon bonheur plus qu’immense. Elle aussi était dans un état proche de l’hystérie. Le public en feu réclamait le retour du groupe. Nous n’avons pas attendu longtemps avant que les premières notes de notre chanson fétiche à Agathe et moi ne soient jouées. « Fat Girl », la chanson qui nous relie elle et moi. Nous avons profité comme jamais de ce moment. Nous sentions la fin du concert approcher mais nous n’en avions plus rien à faire, nous vivions une fois de plus notre rêve et ça, personne ne pouvait nous l’enlever. Nous nous sommes tenues l’une et l’autre et nous avons chanté aussi fort que nous le pouvions.

Avant de nous quitter, le groupe a joué « Party All Day (Fuck All Night) » comme si c’était un conseil qu’ils nous donnaient et ils s’en sont allés non sans lancer leurs derniers médiators et baguettes de batterie. Dylan a, par chance, réussi à récupérer un médiator de Lexxi qu’il a trouvé par terre. Il était tout fier et moi j’étais dans ma jalousie. J’ai récupéré mes vestes auprès de mon ami qui les a si gentiment gardées pour moi et nous sommes tous sortis des souvenirs plein la tête, des étoiles plein les yeux et des acouphènes plein les oreilles. Dylan, Maelle, Agathe et moi avons péniblement regagné la sortie sans oublier d’aller récupérer Papuche et le reste de nos affaires à la consigne. J’ai rapidement recroisé Hubert et sa sœur (bisou aussi à eux) et ce dernier m’a fait jurer de rédiger une revue digne de ce nom pour ce concert qui n’avait fait que tout défoncer. Puis nous avons pris la direction du métro pour retrouver mon cousin qui avait gentiment accepté de nous héberger non sans dire au revoir à nos nouveaux copains de la file d’attente. Nous venions de vivre ce que nous avions longtemps voulu vivre et ça n’avait pas de prix. Nous nous étions pris une bonne grosse claque dans la gueule grâce à eux et aussi grâce à leur première partie qu’on avait du mal à oublier.

L'ambiance bien décrite en une seule photo. (source : Twitter)

Ce qu’en a pensé Agathe :

"Steel Panther c’est le groupe qui évoque tous mes souvenirs de lycée, qui résume tous mes délires adolescents et mes premiers moments de fangirl. Steel Panther c’est aussi le groupe que je n’aurais jamais découvert sans Maud, dès lors qu’on s’est rencontrées au lycée, elle a eu la merveilleuse idée de me faire écouter « Fat Girl » et quelle bonne idée elle a eu. Maud qui aujourd’hui est une amie très proche que je compte parmi les personnes les plus importantes dans ma vie, c’est avec elle que j’ai principalement découvert les joies de Steel Panther. C’est un groupe qui est rapidement devenu mon groupe préféré. La musique est super cool, le look du groupe est génial et puis le côté parodique et humoristique est fantastique. Bref, vous l’aurez compris, je suis fan de Steel Panther depuis 5-6 ans. Ça commence à faire un petit moment. Et le 9 Octobre 2016 un rêve s’est réalisé. Je les ai enfin vus en concert !
Attendre de longues années pour voir un artiste, un groupe ou même un acteur qu’on adore, je crois que c’est la chose la plus difficile au monde. J’ai eu beaucoup de patience, plusieurs fois, et à force de patienter, d’écouter leurs albums en boucle et de regarder des live sur Youtube, je me suis dit que c’était le moment pour voir mes idoles en vrai ! J’ai donc acheté ma place en Mars. Maud m’avait passé l’information qu’ils viendraient sur Paris. Je n’ai pas mis longtemps à me décider. Il fallait juste attendre le jour-J.

Mon voyage à Paris avec Maud a été long et tumultueux, pour tout vous dire, on était toutes les deux épuisées de notre semaine et en même temps complètement stressées et excitées. Mais ça valait le coup et je ne regrette absolument rien. Une fois arrivées à Paris on a pris notre temps pour nous rendre à Pigalle. Le temps de faire une petite pause au Starbuck et d’essayer de se réveiller, on commençait doucement à réaliser qui on allait voir ce soir. Après une heure de galère à trouver des toilettes, on est allée devant la Cigale. Un petit groupe de personnes s’y trouvait déjà, mais c’était pas la foule. Maintenant, il fallait attendre l’heure fatidique. Ça n’aura pas été si long, en même temps, on a rencontré des gens super cool dans la file d’attente ça nous a aidé à patienter. Entre-temps on a fangirlé, écouté des sons des années 80, dansé, rigolé, traqué les membres de Steel Panther (on a aperçu Lexxi sans nous en rendre compte), observé une scène d’escroquerie et voir le staff s’activer. Puis deux amis bretons nous ont rejoint vers 15h. La petite bande était désormais au complet. L’heure tournait et il a très vite été 18h. Les gens sont arrivés tout d’un coup et le petit groupe de personnes qu’on formait au début s'est transformé en une longue file d’attente. Lorsqu’enfin les portes se sont ouvertes le stress est monté d’un coup. Une fois à l’intérieur, on s'est dépêché pour déposer les sacs en consigne et foncer vers la scène. Notre emplacement était vraiment chouette. On était tout devant. Dès que j’ai vu le logo « Steel Panther » affiché sur la scène, j’ai commencé à réaliser. Maud était aussi stressée que moi, je crois. L’attente à l’intérieur était plus longue, d’autant plus qu’on commençait à fatiguer de la journée. Mais très vite la première partie est arrivée sur scène. Un groupe nommé Inglorious et franchement, on s’est pris une grosse claque dans la tronche. Leur performance était super et j’ai adoré leurs chansons et ils étaient tous très sexy. Après la fin de la première partie, c’est là que la torture a commencé. Je n’en pouvais plus d’attendre, je n'arrêtais pas de regarder Maud et de lui dire que je n'étais pas prête et elle non plus d’ailleurs. On a attendu une bonne demi-heure, je dirais, je ne m’en souviens plus exactement, mais, dans ma tête ça a duré deux heures. J’avais l’impression qu’ils faisaient exprès de nous faire patienter.
Et puis enfin, la scène est devenue noire et une musique a démarré. Puis Stix est apparu et là, mon Dieu, mon petit cœur de fangirl a battu très très vite. Je ne me suis pas retenu de crier. Ensuite, c’était au tour de Satchel et Lexxi puis enfin Michael. J’étais au bout de ma vie, mais, tellement heureuse de les voir devant mes yeux. Je crois même avoir été au bord des larmes tellement c’était beau. Je suis une fangirl, Maud aussi, je pensais qu’on allait être les pires, mais, les hommes m’ont étonnés. Certains étaient pires que nous et ça a commencé à pogotter ! Imaginez une foule hystérique qui bouge vers l’avant dès que le guitariste ou le chanteur s’approche du bord. Et bien, c’était ça. La foule était au top, j’ai adoré même si j’étais dégoulinante de transpiration tout le long et que je me faisais pousser dans tous les sens. J’ai quand même réussi à ne pas trop m’éloigner de mes amis. Le show était génial, j’avais des étoiles dans les yeux tout le long. Je regardais Lexxi, Michael, Satchel et Stix à tour de rôle me demandant lequel était le plus sexy, j’ai fini par conclure qu’ils étaient tous ultra fabulous. J’ai réussi à serrer la main de Michael, c’était l’extase. Le concert a continué et thank god ils faisaient des pauses entre les chansons pour discuter et raconter des blagues parce que j’étais essoufflée ! Il y’a eu le solo de Satchel et my god c’était magnifique ! Le concert a continué puis, une fille est montée sur scène. Évidemment, c’était un canon et elle portait un simple jean et un soutien-gorge. Quand on connait Steel Panther, on sait ce qu’il va se passer. On sait aussi que ce sont des comédiens qui jouent un rôle sur scène. On sait aussi qu’ils sont tous mariés. Mais, malgré ça, j’ai ressenti beaucoup de gêne durant cette partie. La fille s’est mise torse nu, Michael a commencé à toucher sa poitrine et à faire des blagues bien grasses, jusque-là ça allait encore. Ils ont ensuite tous chanté une chanson pour elle, pleines de sous-entendus sexuels évidemment. Puis Lexxi l’a embrassé sur la bouche, là, j’avoue que j’ai éprouvé une pointe de jalousie. Et une nouvelle chanson a démarré. C’est alors que la fille a embrassé langoureusement le chanteur et touché ses parties privées. Là, c’était le malaise ultime. D’autant plus qu’elle avait un copain. À part ce petit moment de malaise, tout s'est déroulé pour le mieux. Quelques chansons plus tard, Michael a annoncé que toutes les filles qui veulent monter sur scène le peuvent. Au début, j’étais hésitante, j’avais vraiment peur de monter sur scène à côté des sex gods. Puis certaines personnes voulaient pousser Maud à y aller et on a finalement décidé d’y aller toutes les deux la main dans la main. Et bon sang, je ne regrette absolument pas même si j’étais pétrifiée sur le moment. C’était le meilleur moment de ma vie, honnêtement. On s’est éclatées comme jamais, on a dansé, chanté. On a vu Michael, Stix, Lexxi et Satchel de tout près. J’avais trop peur de faire un selfie avec le chanteur alors j’en ai tout simplement fait un avec Maud. J’ai profité de prendre des vidéos et des photos car c’était épique ! J’ai pris Stix en photo et au moment où j’ai pris la photo, il a fait une petite pause. Cette photo est désormais sacrée, en plus elle rend super bien ! J’ai vu ensuite que Lexxi donnait des médiateurs à certaines filles. Dans un moment d’espoir, j’ai tendu la main, il m’a vue et m’en a donné un puis m’a fait un petit clin d’œil en bonus. C’était la fin. J’en pouvais plus et Maud non plus. On est restées sur scène pendant trois chansons, on en a profité pour faire des coucous à nos amis aussi. Puis il a fallu descendre de scène, car le groupe est parti. Et là tristesse, le concert était bientôt fini. Ils ont fait un retour magnifique et c’est là qu’ils ont joué « Fat Girl » avec Maud, on a chanté à tue-tête. C’était magique et époustouflant, je n'en ai pas les mots pour vous décrire à quel point on était heureuses !

Le regard complice de Stix. (crédit @DanceorShutup)

Comme chaque histoire a une fin, le concert s’est terminé et le groupe a salué la foule. Ils sont partis comme ils sont venus : ultra fabulous. Une vague d’émotions s’est emparée de moi, j’étais satisfaite, heureuse, exténuée et en complète admiration. On est sorti doucement de la Cigale, le temps de récupérer nos sacs, de dire au revoir aux gens qu’on a rencontrés. On s’est dirigés vers le métro, moi pour rentrer à Nantes, car j’avais cours le lundi matin, pour Maud et mes amis chez le cousin de cette dernière pour passer une douce nuit. Recouverte de sueur et plein de beaux souvenirs en tête, j’ai quitté Paris difficilement avec déjà l’envie de revoir Steel Panther. Cette soirée restera a jamais gravé dans ma tête !"

Voilà voilà ce qu’il en a été de mon plus gros moment de fangirl de l’année. Si jamais l’interview que Hubert et Claudia ont réalisé vous intéresse, je vous donne rendez-vous ICI.

Quant à nous on se retrouvera bientôt pour de nouvelles aventures, so STAY TUNED.

Maud.

concerts - 14:46

Steel Panther à la Cigale à Paris - La Fangirl à Pigalle.

... L’excitation pré-concert. Il est 5h10 du matin lorsque je prends la route pour rejoindre mon amie Agathe ( @DanceorShu...

J’inaugure donc cette rubrique : AdoptePaname.com (merci Maud pour son inventivité quant au titre de la rubrique d’ailleurs), où vous allez découvrir ce que je fais à Paris. Etant une parisienne d’adoption, je sais que c’est difficile de se décider sur les sorties, et ça malgré les nombreux plans que propose la capitale. Du coup vous aurez le droit à un compte rendu détaillé et mensuel sur mes sorties parisiennes et des lieux que je fréquente.

French Fried Comedy - Paname Art Café

On commence cette rubrique en beauté puisque je vais vous parler d’un spectacle qui a lieu dans un de mes endroits préférés à Paris : Le Paname Art Café dans le 11ème arrondissement (vous n’avez pas finit d’en entendre parler). J’y traîne depuis mon installation et j’ai eu le plaisir de découvrir des humoristes géniaux. Si d’ailleurs vous ne savez pas quoi faire un soir allez-y. Vous allez forcément tomber sur un humoriste qui va vous faire rire vu la grande diversité des gens qui se produisent là bas. Je risque de pas mal vous parler de l’endroit d’ailleurs, car j’y passe pas mal de temps que ce soit pour réviser, boire un verre ou aller voir les spectacles qu’ils proposent.

Salle du Paname Art Café

J’ai emmené pas mal d’amis là bas et je suis fière de dire que jusqu’ici ils ont à l’unanimité adoré l’endroit et trouvé le concept totalement génial, particulièrement mes amis du sud avec qui on a connu de réelles galères pour nos sorties nocturnes. si vous voulez tester un des spectacles proposés c'est simple il faut réserver sur le site du Paname et en plus de ça c'est gratuit. Du coup, le jour où Maud est venu me rendre visite, je l’y ai emmenée et on s’est retrouvé par hasard au sous sol (lieu où se déroule les spectacles) pour le French Fried Comedy Night (merci aux personnes qui ne sont pas venus d’ailleurs et qui nous ont laissé leurs places parce que c’était complet à la base). Et très franchement, je n’ai jamais autant ris de ma vie.

Le concept est simple pendant une heure, plusieurs humoristes anglophones se succèdent introduit par Mr Robert Hoehn. Ce soir là, étaient présent Sand Van Roy, Tom Morton, Swann Perissé, Alex Van Walsum et Paul Taylor.
J'avoue avoir eu un énorme coup de cœur pour Swann Perissé que j'ai trouvé à hurler de rire et pour Paul Taylor (connu pour sa vidéo La Bise accessoirement).

Alors oui, il faut avoir un bon niveau d’anglais pour y assister, vu que le français est peu présent, mais pas besoin d’être 100% bilingue non plus, leurs accents ne sont pas difficiles à comprendre. Cette soirée en vaut vraiment le coup, Maud et moi avons littéralement ris aux larmes.

Festival de la Bande Annonce - Grand Rex

Pour la quatrième fois, le Grand Rex organisait le festival de la bande annonce le 26 janvier 2016. C’est un événement gratuit, et c’est agréable de faire des sorties gratuites et de qualité à Paris, particulièrement quand tu es étudiant et fauché. Etant une grande fan de bandes annonces, je suis d’ailleurs le genre de personne qui ne veut surtout pas arriver en retard au cinéma pour ne pas les louper, je passe aussi ma vie sur youtube à en regarder, j’ai de suite été conquise par le concept de la soirée. J’ai donc réservé mes places une bonne semaine avant, places qui sont parties assez vites car l’événement était annoncé complet, avec possibilité d’attendre devant le Rex en cas de places disponibles suite aux désistements de personnes ayant réservés leurs places. J’ai vécu mon premier Grand Large ce soir là, avec un petit moment d’émotion lors de la descente de l’écran. Je trouve la salle du Rex tellement magique, j’avais eu l’occasion de m’y rendre pour l’avant première de Captain America : TWS et je suis toujours émerveillé par la grandeur et la beauté de la salle. Les habitués du Grand Rex connaisse forcément Esteban qui a merveilleusement bien animé la soirée. Les bandes annonces se succèdent dans un ordre chronologique de sortie des films. Le principe de la soirée était donc de réagir aux bandes annonces projetées en applaudissant si nous étions emballés par le film ou en huant si le film nous attirait peu. Deadpool était un des films les plus applaudit et on sentait vraiment que le film était très attendu par les fans, d’ailleurs après la bande annonce, la soirée est interrompue par Esteban, qui nous dit que malheureusement Ryan Reynolds était à Paris il a quelques temps et que ça aurait été énorme de l’avoir avec nous ce soir, mais que néanmoins si nous faisions assez de bruit il se pourrait qu’il vienne. Gros blanc dans ma tête je crois que je ne réalise pas trop. C’était donc ça la grosse surprise annoncé par le Rex. La porte s’ouvre et Ryan Reynolds entre. J’ai un mal fou à le croire. J’étais pas spécialement préparée à le voir ce soir là. Vague de choque chez tout le public, ça hurle, personne n’en revient. On entend des « Oh putain » un peu partout, et je n’y échappe pas. J’essaye de filmer comme je peux, pas facile à cause des spots lumineux derrière lui tout en essayant de vivre le moment aussi. C’était vraiment le moment fort de la soirée et la salle à eu du mal à s’en remettre.

Concernant la soirée, l’ambiance était assez bonne, bien que je trouve (et ce n’est que mon avis, merci de ne pas me lapider) que le public du Grand Rex présent ce soir la était assez Blockbusterisé. Je m’explique, lors des passages de films à gros budgets, la salle était en délire, avec pluie d’applaudissements et de hurlements. A l’inverse les films plus indépendants et surtout les films français ont reçu un accueil beaucoup moins chaleureux. Je peux comprendre qu’on aime pas le cinéma français, c’est sûr que si on ne se cantonne qu’aux pseudo comédie, il n’y a pas grand chose à défendre, mais ils ont passé des bandes annonces de films français qui ont l’air très bien réalisés et très bien joués (ce qui n’est pas le cas pour tous les blockbusters qui ont reçu une acclamation), il est donc assez vrai que je regrette un peu un manque de diversité dans le public pendant la soirée. Quand on voit que le énième l’Age de Glace reçoit une ovation alors qu’un autre film n’a suscité que des réactions négatives, j’avoue ne pas avoir trop compris. Non pas que je n’aime pas l’Age de Glace, mais j’ai l’impression de manger la même soupe depuis le deuxième de la saga.

Cela dit cette soirée m’a permis de faire une liste de films qui vont sortir cette année et qui sont très intéressants, certains dont j’avais déjà entendu parler et dont j’avais déjà vu les bandes annonces, d’autres dont je n’avais absolument pas entendu parler (casse-dédi au nouveau film avec Daniel Auteuil coeur et amour sur lui), et d’autres qui n’étaient pas sortis (fangirl extrême sur Guillaume Gallienne et son nouveau film Eperdument)

J’espère vraiment que le Grand Rex va continuer d’organiser ce festival de la Bande Annonce, premier avantage c’est gratuit et mine de rien oui c’est important parce que sortir à Paris c’est cher. Deuxièmement on passe une soirée agréable, ça nous permet de découvrir de nouveaux films de plus les BA sont projeté en VOST. Et troisièmement une soirée au Grand Rex ne se refuse jamais, le lieu est exceptionnel la salle est sublime et l’écran Grand Large est un vrai plaisir.

Tournage The Voice - Seine-Saint-Denis

J’ai également eu l’occasion d’assister à l’enregistrement des Battle de The Voice. Alors non, ce n’est pas mon émission préférée et je la regarde assez rarement, mais j’ai trouvé ça tellement cool d’assister à une émission télé. Par contre je n’aurai jamais pensé à quel point l’enregistrement d’une émission pouvait être long. Nous étions invitées, une amie et moi, à nous présenter au studio d’enregistrement situé à Saint Denis à 18h30, les entrées du public se sont étendues jusqu’à 20h30 environ. A l’entrée, nous sommes contrôlées plusieurs fois, puis invitées à déposer sac/manteaux/téléphones portables à la consigne, parce que non, les téléphones ne sont pas autorisés sur le plateau et il est obligatoire de les laisser en consigne. On nous offre un sandwich et une bouteille d’eau qu’il faut engloutir avant d’arriver sur le plateau. Nous avons ensuite été placées, et avons fait connaissance avec le chauffeur de salle. Pour ceux qui ne savent pas, le chauffeur de salle sert à régler les applaudissements, les « assis/debout » du public et leurs réactions. Il nous a directement mit à l’aise, nous a expliqué ce qu’il attendait de nous et deux trois petites règles à respecter. Le plateau parait beaucoup plus petit que derrière notre écran, mais c’est tellement intéressant de voir l’émission de ce côté du poste. De voir l’agitation autour du plateau, de voir les caméras, les ingénieurs son, les maquilleurs…
L’émission a commencé aux alentours de 21h avec l’entrée de Nikos et des coachs (Zazie, Mika, Garou, Florent Pagny). D’ailleurs je suis éblouie par la pipoutude de Mika qui est un véritable chaton. Il a même été voir des filles qui étaient en extase sur lui dans le public. Ainsi qu’un gros coup de coeur pour Zazie qui est vraiment trop mignonne et qui s’habille vraiment trop bien. En gros l’émission se déroule comme on la voit à la télévision, à deux trois petites différences. Premièrement les coachs ont chanté qu’une seule fois, mais nous avons du faire 3 prises, une première qu’avec les musiciens une deuxième seulement en applause et la dernière avec les coachs. Les « talents » comme on les appelle dans l’émission ne chantent aussi qu’une seule fois, sauf en cas de gros problème technique. A chaque fin de prestation et interruption du tournage, le chauffeur de salle nous rappelle de cacher nos bouteilles d’eau pour qu’elles n’apparaissent pas à l’écran, de ne pas faire la gueule parce qu'apparemment on ne voit que ça à l’écran ensuite, et de vraiment se lâcher de faire un maximum de bruit. ça nous fait vraiment passer une bonne soirée entre amies et sans poiler il y a vraiment des voix exceptionnelles. Etant sur les côtés on nous a déplacées plusieurs fois à côté des familles des talents pour combler les vides dans le public et avoir du monde un peu partout. Je suis assez curieuse de voir si on va vraiment nous voir pendant la diffusion. Par contre il faut savoir que lorsqu’on souhaite assister à ce genre d’enregistrement d’émission, c’est très rarement terminé en 2h. Nous sommes sorties à 1:30 du matin, sachant que nous étions convoquées à 18:30, je peux vous assurer que c’est une grosse soirée et que vers minuit la fatigue se fait ressentir autant chez le public que chez le staff et les coachs/animateur. Nikos avait du mal à terminer ses phrases, le public était beaucoup moins énergique, on nous faisait nous asseoir/lever/asseoir/lever/applaudir/asseoir/lever/crier… et Mika pauvre pipou était malade comme un chien. Il faut donc prendre ses dispositions pour rentrer chez soi après l’enregistrement, ils acceptent moyen que le public décide de partir parce que les derniers rer/métros sont à tel heure. C’est dans ces moments qu’on remercie uber d’exister.

Un périple lugubre - Les Catacombes.

par Maud.

Lors de mon voyage à Paris pour rendre visite à mes cousins et ma chère et tendre Océane, j'ai eu l'occasion, après une idée saugrenue de mon cousin Gwen, de visiter les Catacombes.
Cette endroit situé six pieds sous terre, non loin de la station de métro Denfert-Rochereau, au 1 Avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy est un site incontournable pour toutes les personnes avides de sensations fortes. Non pas que ce soit une attraction bourrée d'adrénaline, absolument pas, mais l'atmosphère y reste quand même pesante. Tout d'abord, il vous faudra descendre des dizaines de marches pour ensuite passer dans différents sas où se trouvent des explications détaillées sur la création et le fonctionnement de ces catacombes. On apprend notamment le pourquoi du comment de ce gigantesque ossuaire de plusieurs kilomètres (dont 2km accessibles au public) ainsi que sa construction dans cette ancienne carrière.

Une fois cette série de sas d'exposition passée, vous entrerez dans le vif du sujet. Des tunnels, pas très hauts, donc gare à celui qui sera trop grand et qui devra se plier en deux pour avancer (ce qui n'est évidemment pas mon cas du haut de mon mètre cinquante sept et demi), vous permettront d'accéder à un autre sas qui cette fois fait froid dans le dos. Un écriteau au dessus d'une porte "ARRÊTE C'EST ICI L'EMPIRE DE LA MORT" et des textes macabres vous mettront bien dans le contexte. Vous aurez intérêt de réviser vos chiffres romains avant de vous aventurer dans ces sinistres couloirs si vous voulez comprendre tout ce qui est écrit sur les panneaux et autres "pierres tombales". La porte passée, vous ne pourrez plus faire demi-tour, et vous serez directement immergés dans ce qu'il y a, de mon point de vue, de plus glauque. Des murs entiers constitués d'ossements se profileront devant vous, des deux côtés. Ces murs, uniquement constitués de crânes et de tibias, le tout pour cacher le reste des ossements, ont volontairement été construits de manière "artistique". Vous pourrez ainsi trouver des constructions assez originales comme une forme de cœur faite avec des crânes ou encore, une sorte de boule en plein milieu d'un couloir.

Demi-selfie devant l'écriteau de l'angoisse. (photo by @maudcopeland)

Mur d'ossements à l'entrée des tunnels des Catacombes. (photo by @maudcopeland)

Il est formellement interdit de toucher aux ossements, ce qu'une touriste présente lors de ma visite a omis. INSTANT GORE : elle a pris un morceau de crâne et l'a posé sur sa tête pour prendre une photo... Je vous raconte pas l'état de dégoût dans lequel je me suis trouvée à ce moment-là.
Les catacombes ont accueillis les ossements de tous les cimetières de Paris de 1786 à 1814. Je vous laisse donc imaginer le nombre de personnes qui se trouvent ici. Des centaines de milliers à mon avis. Vous y verrez donc des crânes de toutes tailles, petits et grands, extrêmement bien conservés. Dans certaines structures vous pourrez voir qu'il manque des crânes et vous vous demanderez sûrement, comme mon cousin et moi, si des gens visitant ces couloirs n'ont pas eu la merveilleuse idée de se barrer avec pour s'en servir comme déco d'intérieur.
Je vous conseille fortement la visite des catacombes, autant pour leur côté historique que pour leur côté lugubre, par contre, je déconseille vivement cette visites aux personnes sensibles qui pourront être facilement heurtées par l'atmosphère dégagée ainsi que par le contexte humain très fort et très présent.
J'ai personnellement adorée cette visite, même si j'avais une appréhension certaine avant d'y entrer. L'endroit est très impressionnant et puissant de par son contexte humain comme signalé plus tôt. L'entrée coûte 12€, ce qui reste peu cher pour une visite de site historique, et peu cher aussi pour une visite à Paris. J'espère vous avoir donné envie d'y faire un tour !

Océane (avec la participation de Maud).

Catacombes - 13:54

ADOPTEPANAME.COM #1

J’inaugure donc cette rubrique : AdoptePaname.com (merci Maud pour son inventivité quant au titre de la rubrique d’ailleurs), où v...

Le Lundi 9 Novembre, se tenait à Paris, au Grand Rex, l'avant-première de Mockingjay Part 2, le dernier épisode de la saga Hunger Games. C'est une saga que j'ai beaucoup apprécié notamment les livres, pour les films c'est un autre débat. J'ai eu un "mauvais départ" avec le premier et ses plans filmés en caméra à l'épaule, chose que j'apprécie moyen et qui me donne légèrement le mal de mer. Le deuxième, que j'ai trouvé vraiment énorme et qui pour moi était le meilleur. Puis le troisième que j'ai trouvé lent, et qui n'était pour moi qu'une introduction du quatrième film que j'attends avec beaucoup d'impatience. Malgré les imperfections du film, on s'attache à l'interprétation que font les acteurs des personnages, parce que oui, le casting des films est bon et je trouve que l'adaptation de l'histoire au cinéma n'est pas mauvaise, chose assez rare. Du coup, j'étais bien tenté de faire le -dernier- tapis rouge de la saga.

Mes envies se sont atténuées à chaque récit de la précédente avant-première de Catching Fire (2eme opus) qui a été, selon pas mal de personnes qui y ont assisté, une douloureuse épreuve. Je pensais donc abandonner, me résoudre à ne pas faire le tapis, et me contenter du fait d'avoir une fois aperçu Josh Hutcherson et Sam Claflin à Cannes, mais, il a suffi que le Grand Rex nous annonce la présence de ce cher Woody Harrelson pour que l'envie et la motivation me reviennent. Je me suis donc organisée avec Julie et Alexandra (qui n'a malheureusement pas pu venir) pour qu'on fasse l'avant-première ensemble.

Le jour le plus long

Vient le jour J, réveil matinal, très matinal, puis ce qu'en passant la veille nous avons constaté que des gens passé la nuit devant le Rex. Nous sommes arrivées aux alentours de 5h30 (qu'est-ce qu'on ferait pas pour Woody). Il fallait donc s'occuper une journée entière et tenir avec 0 heures de sommeil pour ma part au compteur. Un monsieur qui avait dormi là nous a approchés pour nous proposer de nous inscrire un numéro sur la main, façon avant-première londonienne. J'avoue que cette technique me laisse perplexe quand elle est organisée par des fans, vu que dans tous les concerts que j'ai pu faire dans lequel l'initiative des numéros avait été prise, au moment de l'ouverture des barrières dans l’agitation les numéros se retrouvent éparpillés dans la fosse et il arrive qu'ils ne soient pas devant. Mais après tout, ça ne coutait rien d'essayer, nous ne sommes pas contrariante et le monsieur était fort sympathique, c'est donc comme ça que Julie s'est retrouvé avec le numéro 38 et moi 39. Oui 39. 5h30 du matin et nous étions déjà 39 devant le Grand Rex. Quelques heures plus tard, on nous demande de nous mettre en face, mini moment de panique pour certaines personnes qui se décalent et on se retrouve avec des filles devant nous, on leur demande donc de se décaler et que chacun reprennent sa place qu'ils occupaient en face, ce qu'elles font sans problème. Julie redit qu'elle entend que des filles à côté d'elle commençait déjà à parler "ça commence, les groupies se battent pour leurs places" je me demande si elles n'auraient rien dit si des filles se seraient mis devant elles... enfin la journée va être longue et je ne vais pas gaspiller mon énergie si tôt. Puis je vois des barrières arrivées, je désespère. Pourquoi? Tout simplement parce que c'est un mauvais plan. Mettre les barrières de l'autre côté de la rue nous enlève toute chance de nous asseoir étant donné que les gens ont tendance à vouloir se rapprocher au plus près des barrières et à coller les gens devant. Se pose aussi le problème lors de l'ouverture des barrières et le moment où l'on doit traverser la rue en courant pour atteindre les barrières du tapis rouge. C'est généralement à ce moment-là que les gens arrivés tard arrivent à se retrouver collé aux barrières. Je lance donc un appel au Grand Rex, les barrières de l'autre côté de la rue : mauvaise idée. Les heures passent assez lentement, le temps se fait long. Enfin, ce cher Monsieur Rex, ce mélange de Tom Hiddleston/Benedict Cumberbatch/Matthew McConaughey, sort et se dirige vers les barrières pour marquer au feutre rouge les gens qui avaient un numéro sur la main, nous assurant que nous passerons en premier lors de l'ouverture des barrières. Nous ne sommes quand même qu'à moitié rassurées car le monde afflux derrière nous. Surtout qu'on entend Monsieur Rex dire de la façon la plus pipou que "Si ça se passe pas comme prévu c'est pas ma faute". En attendant on a le droit aux questions des passants qui se demande ce que font ce groupe de gens attroupé derrière des barrières dans la rue du cinéma. Un monsieur nous a même abordé en nous demandant "Vous attendez François Hollande?". C'est pas la première fois qu'on nous demande si on attend le président quand on attend pour un tapis c'est assez drôle.

Plus tard aux alentours de 14heures, Monsieur Rex s'avance vers nous en demandant aux gens marqué du numéro rouge qu'il avait inscrit sur nos mains de venir sur les côtés pour passer en premier. C'est à ce moment que Julie lui balance la mauvaise foi de certaines personnes qui se sont marqués les mains eux-mêmes ou ceux qui se "prêtaient" la place devant pour se faire marquer à chaque passage de Monsieur Rex en simulant un oubli. (cassedédi aux meufs à côté de nous qui avaient une seule place devant et qui se sont retrouvé à 5 marquées et qui se sont ensuite retrouvée devant les barrières). On s'est donc dirigé aussi vite que possible en se frayant un chemin entre les scooteurs et les gens derrière nous pour se retrouver sur le côté gauche où Monsieur Rex faisait passer les numéros. J'ai perdu Julie à ce moment, arrivée devant Monsieur Rex il commence à bloquer un peu l'accès aux barrières parce que les gens faisaient du forcing, et oui encore et toujours ces foutus paparazzi et chasseurs d'autographes de Monaco. Je vous reconnais les gars! Heureusement pour moi Monsieur Rex voit le numéro sur ma mains et m'attrape le bras en me tirant pour que je me fasse un chemin dans la foule et accède à l'autre côté, où je retrouve Julie qui m'avait gardé une place. Quelques secondes après avoir pris place, le premier rang était complet. Ils ont donc pu ouvrir les barrières derrières nous et là, mouvement de foule. On s'est retrouvé compressé contre les barrières 4 heures avant le début du tapis. Impossible de faire comprendre aux gens qu'il y avait encore énormément de temps à attendre et que si tout le monde se reculait un peu, on pourrai tous s'asseoir et attendre tranquillement. Mais à quoi je m'attendais franchement? On essaye de s'asseoir tant bien que mal à tour de rôle, ce qui déplait fortement aux filles derrières nous mais en même temps il n’était pas question que je passe encore du temps debout. Je les laisse rager, surtout que l'une des deux filles était arrivé 30 minutes avant. Oui c'est rageant.

Les gens commencent enfin à rentrer dans la salle de cinéma. On se dit que c'est bientôt. La pression monte un peu. Esteban met l'ambiance, on nous distribue des posters, des bracelets, ils ont même fait un quizz pour gagner des badges c'était assez sympa, et le temps passait largement plus vite. La sécurité du tapis devant nous était adorable. Vraiment. Ils se sont bien occupé de nous. Ils ont essayé tant bien que mal de faire reculer le monde pour que nous ne soyons pas trop compressées. Ils nous ont distribué du sucre, apporté à boire. On est vraiment bien tombé donc un grand merci à eux, même s'ils flippaient un peu et avaient l'air dépassé par la folie ambiante. On nous annonce que le cast est en route, ça pousse de plus en plus. ça devient difficilement supportable, mais on se disait qu'il ne fallait pas lâcher. Pas maintenant. Nina Jacobson (productrice du film) arrive en premier mais se dirige directement vers les interviews en nous promettant de revenir tout comme Francis Lawrence. Je vois ensuite Woody et Liam arrivés au loin. Je ne tiens plus sur place. Entre temps Nina Jacobson revient vers nous, signe les personnes qui lui demandent. Woody s'approche. Au moment où il se retrouve devant moi, il lit la pancarte que j'avais préparée et explose de rire. Il me la signe avec un petit coeur, d'ailleurs une des deux femmes qui l'accompagnaient m'a filmé au moment où il me signe et où il prend la photo avec moi. Il était tout sourire et moi j'étais aux anges, je finis par lui souhaiter une bonne soirée à quoi il répond avec un grand sourire et un "Thank you, you too".

Selfie dégueulasse avec Woody Harrelson

J'arrive pas à croire que je venais de voir Woody Harrelson, et que je l'avais fait rire. J'avais eu la personne que j'attendais la plus. Julie demande un selfie également avec Woody, quand les filles de derrière nous brandissent leurs carnets et leurs photos à signer dans la tête de Woody et de la sécurité qui l'accompagne, ce qui les a fortement agacé d'ailleurs. Sans que j'ai pu me remettre de mes émotions, Liam arrive à mon niveau. Il signe le poster que j'avais en main et approche sa tête de ma tête pour la photo. Il était vraiment adorable. Il essayait de faire tout le monde.

Liam Hermsworth dans toute sa beauté.

L'hystérie se fait plus intense autour de nous lorsque Josh et Jennifer font leur entrée sur le tapis. Josh arrive en premier vers nous. Il s'excuse de ne pas pouvoir poser pour les photos mais tourne la tête et sourit quand il se rend compte que les fans essayent de prendre un selfie furtif. Ils nous dit qu'il veut signer tout le monde et que c'est pour ça qu'il ne peut pas s'arrêter à chaque personne. Mais il signe également le poster et interagit pas mal, répond quand les fans lui parlent. S'enchaine Jennifer qui elle est une vraie machine. Elle essaye de signer le plus de monde alors qu'elle n'a pas énormément de temp. Elle non plus ne peux pas s'arrêter mais tout comme Josh elle sourit en signant pour les fans qui tentent le selfie furtif.

Jennifer Lawrence capture de la vidéo

Elle arrive à notre niveau, signe le poster et me fait un grand sourire quand je lui souhaite une bonne soirée. Julie tente un selfie furtif où l'on peut me voir derrière d'ailleurs. Un membre de la sécurité de Jennifer se prend un carnet d'une des filles derrière nous ce qui l'a fortement agacé, il a d'ailleurs poussé violemment les mains de certaines filles. Une fois Jennifer passé, les gens partent en courant pour entrer dans le cinéma ce qui nous laisse un peu plus de place pour respirer. Enfin. Inutile de vous dire que le lendemain, mon corps était pleins de bleus.

Selfie furtif, mais selfie quand même

Josh "trop choupi" Hutcherson

Josh le bébé.

Dans l'ensemble le tapis s'est bien passé pour moi, c'était pas le plus calme et le plus sympa que j'ai pu faire, mais je m'étais tellement conditionné à ce que ça soit horrible que finalement ça a été.

RAPPEL : le poster dont je parle dans l'article et qui a été signé par l'équipe du film (Jennifer, Josh,Liam et Nina) était a gagné cette semaine sur le twitter du blog. Nous avons procédé au tirage au sorts et là gagnante est donc : @alexbiiscotte je vais m'empresser de lui envoyer le lot par colis. Le concours à eu pas mal de succès et nous allons essayer d'en organiser régulièrement sur les différentes plateformes du blog. Nous vous remercions en tout cas de votre participation et de l'intérêt que vous avez porté au concours.

Océane.

Avant Première - 16:13

"Vous attendez François Hollande?"

Le L undi 9 Novembre , se tenait à Paris, au Grand Rex, l'avant-première de Mockingjay Part 2 , le dernier épisode de la saga H...

L'affiche du film !

Le lendemain de ma petite virée au Français, j’étais déjà en route pour un nouvel événement, puisqu’il y a 10 jours de ça avait été annoncé l’avant première de Crimson Peak, film de Guillermo del Toro, à l’UGC BERCY, en présence de Mia Wasikowska et Tom Hiddleston (absence de Jessica Chastain malheureusement, mais est ce que mon petit coeur aurait supporté qu'elle aussi soit là). Du coup pas vraiment le temps de me remettre de ma rencontre avec Loic et c'est donc avec une excitation folle et très peu d'heure de sommeil, que je me rends sur le lieu de l'avant première. Entre Tom Hiddleston et moi c’est une histoire de poisse totale. Puis ce que j’avais été à Cannes et il nous était passé sous le nez à cause d’une fan hystérique qui avait passé la sécurité et lui avait sauté dessus, non je ne déconne pas cette histoire est vrai, même si dans ma malchance, Luke le publiciste de Tom avait eu tellement pitié de moi qu’il m’a prit mon magazine 1889 pour lui faire signer et me le rendre. J’avais été dans l’incapacité de me déplacer sur Paris pour l’avant première de Thor II, même si de toute façon vu les témoignages je ne l’aurai pas eu quand même. J’avais enfin testé Coriolanus à Londres, et même si la pièce avait été d’une beauté sans pareil (dans une vie antérieur au 16ème siècle, j’étais sûrement une fangirl de Shakespeare aussi) les « Stage Door » se passaient assez mal vu qu’il était obligé de s’entourer d’un garde du corps et de repartir en COURANT jusqu’à son taxi, et que même là des gens lui couraient derrière.

Juste pour les yeux une petite photo de Tom à Cannes.

Bref c’est en essayant de ne pas penser à mes malheureuses expériences avec Tom, que je prends la direction de L’UGC Bercy. J’avais rendez-vous avec Marie (@bombabouse sur twitter) qui se rendait aussi à l’AP seule donc on s’était dit qu’à deux ça allait passer plus vite. Il n’est pas plus de 8h quand j’arrive sur place et là surprise, seulement 3 personnes. J’avoue que je me demande un moment si je me suis trompée de cinéma. Je n’ai pas fait énormément d’avant première parisienne, j’en ai d’ailleurs fait qu’une seule, et les alentours du cinéma sont déjà à cette heure ci bien occupés. J’aperçois Sarah avec qui j’avais déjà fait l’avant première de Captain America TWS au Grand Rex, qui s’étonne tout comme moi du fait que pas grand monde était arrivé. Marie nous rejoint, et c’est parti pour environ 14 heures d’attente dans le froid, mais heureusement sous le soleil.

Petit à petit le groupe s’agrandi, si bien qu’on occupait à la fin la moitié du Tapis Rouge. Habituée grâce à Cannes, Marie et moi avons improvisé un petit atelier pancarte, ça faisait longtemps, ça me manquait. Après une longue réflexion, et l’ajout d’une deuxième Marie qui ressemblait étrangement à Enjoy Phoenix à notre atelier pancarte, nous optons pour une pancarte littéraire, et qui dit Tom dit Shakespeare, et qui dit Tom et Shakespeare dit CORIOLANUS. Après une bonne heure de recherche, parce que les pancartes on les fait bien ou on les fait pas, on vote à l’unanimité pour le « His Nature is too noble for the world. He would not flatter Neptune for his trident » photo à l’appui. Marie décide de contribuer à notre jolie pancarte en dessinant un petit poulpe vert en bas, déguisé en Loki. Parce que le poulpe c’est la seule chose que l’une de nous savait dessiné.

Belle pancarte n'est-ce pas ?

La pancarte nous a bien pris la matinée, et il est rapidement 14h. On commence à jouer au jeu ou l’on doit deviner ce qu’on a collé sur notre front, dites moi que vous voyez de quel jeu je parle, et c’est comme ça que je me suis retrouvée à passer deux bonnes heures avec un post it « James McAvoy » et « Le Docteur » collé sur le front et c’était assez comique. Du coup si vous êtes passé vers l’UGC Bercy et que vous avez vu une fille avec des post it collé sur le front c’était moi. Parce que oui ça a pas mal attiré l’attention. Les heures passent assez vite. Virginie nous a rejoint. Je suis vraiment contente de rencontrer autant de monde de Twitter, je trouve ça cool, et on s’entend tous vraiment bien, ce qui n’est pas toujours le cas dans les rencontres twitter de ce genre (c’est à dire les twittos qu’on rencontre au moment des avants premières et autres events). Et le moment le plus dur de l’avant première arrive, la mise en place des barrières. C’est là que tout se décide. Il faut absolument pas se faire gruger, chose que les gens qui viennent au moment de la mise en place essayent de faire. Une fois installées, nous nous asseyons de nouveau à nos places, places qui sont assez bonnes et nous sommes assez contentes de nous. Par contre les heures se font de plus en plus difficiles, j’avoue que la fatigue commençait à se faire ressentir. Je reconnais quelques chasseurs d’autographes de Monaco, et les filles avec moi des personnes qui ont déjà fait foirer des photos précédentes avec les acteurs. Du coup je me mets la pression toute seule, et je commence à être légèrement défaitiste. La fatigue se faisait ressentir, j’avais du mal à aligner deux mots normalement, les larmes me montaient aux yeux (Je précise que ce week end là j’avais du dormir au grand maximum 6h entre Vendredi et Lundi). Je suis vraiment heureuse de passer la journée avec Marie et Marie. Grâce à elles la journée est passée tellement plus vite.

Le monde commence à s’agglutiner derrière nous, d’ailleurs une fille qui était derrière nous, me dit qu’elle avait vu la photo de la pancarte sur le hashtag #TomHiddleston et qu’elle m’avait reconnue grâce à mon haut rayé rouge et bleu, bon et aussi qu’elle avait vu magnifique photo avec mes post its sur la tête.

L'art de se taper l'affiche

Les heures défilent il se fait rapidement 20h, l’agitation commence. Petit défilé de photographes et invités, on arrive à entendre que l’équipe du film quittait son hôtel à 20:30. ça nous dépite un peu d’attendre encore, mais après tout on avait fait le plus gros. Surtout qu’on est assez sollicitées par les photographes pour notre pancarte, plusieurs prises ont été nécessaires, je vous raconte pas à quel point nous étions épuisées à la fin de la scène tournée. Petite tradition des selfies pré-event, qui sont comme d'habitude d'une mocheté extrême mais grâce auxquels on peut constater l'état dans lequel on était et aussi les heures d'attentes; l'accumulation de fatigue, le manque de nourriture et d'eau, l'envie pressante d'aller aux toilettes mais oh quel dommage on est déjà compressées contre les barrières. Vous pouvez noter qu'on ressemble à des folles sorties de l'asile et que mon sourire traduit ma détresse.

Mignonnitude overflow.

Je vois peu à peu ma batterie diminuer, et c’est quand elle atteint les 18% que Guillermo Del Toro sort de sa voiture. Il signe deux trois autographes en début de tapis rouge puis continue son chemin vers le cinéma nous adressant deux trois mots. La sécurité nous dit qu’il va revenir mais bon on a l’habitude de ce genre de promesse et techniquement parlant on l’attend toujours. Mia arrive. Pas mal de fans sont déçus par ses cheveux courts, moi je la trouve plutôt choupi comme ça. Elle se prête volontiers au jeu des photos et autographes, assez timidement mais elle s’y prête.

Mia !

Je crois bien qu’elle a fait 95% des gens sur le tapis. La pression est à son comble, Tom arrive. Cela dit je trouve que le tapis est assez agréable, pas de cris hystérique, chacun attend son tour, du moins les gens contre les barrières. Il approche, je le vois prendre des selfies avec chaque personne du tapis, et actuellement dans ma tête ça fait « SHJZAJHBDHBDUYEJHAJBJXKSNEJHDND?ZGAH »

Luke arrive à notre hauteur, je lui fais un BIG smile, il lit la pancarte et rigole. Je fangirl une micro seconde sur sa mignonitude, et sans que je m’en aperçois Tom est déjà à deux personnes de moi. Ok j’hyperventile. J’ai peur qu’il s’arrête juste avant moi, mais je l’ai loupé deux fois déjà je le laisserai pas me filer entre les doigts une troisième fois. Il s’empare de ma pancarte et cherche un endroit pour la signer, je lui dit que c’est de Shakespeare ma hantise c’était qu’il comprenne d’où ça venait. Il me regarde me fait un large sourire il me voit me prendre un carnet à autographe dans la gueule, et me dit « I KNOW THAT’S SO COOL » je me liquéfie. Je demande une photo; il accepte mais à du mal à m’atteindre à cause des gens derrière, je les supplie de me laisser juste prendre ma photo et un gars, un chasseur d’autographes d’ailleurs pour changer, me lâche un « Je te laisserai prendre ta photo quand j’aurai mon autographe » j’ai envie de meurtre et en même temps j’avais envie de pleurer. Mais j’ai eu le soutient de la sécurité qui ont un peu écarté bras et photos. J’arrive à me frayer un chemin vers Tom, il s’approche et pose. J’ai un mal fou à prendre ma photo, il voit que je suis au bout de ma vie et rigole. Il me remercie, je le remercie et passe à Marie. Il prend son téléphone et je ne sais pas pourquoi décide de faire un group selfie. Du coup je m’incruste. Et il fait la photo la plus classe et sublime de tout le tapis rouge de Crimson Peak. Je vous jure que je suis amoureuse de cette photo parce que, et c’est assez rare, on est tous beaux sur la photo. Je suis à ce moment là au paroxysme du bonheur. J’ai d’ailleurs eu le droit à un gros câlin des filles qui m’avaient supporté toute la journée, avec mes crises défaitistes et mes « J’ai trop peur » toutes les 30 secondes.

On voit que dans ma tête ça fait ZHBDEJZBCHEJBCH

La photo parfaite

Je n’ai pas eu l’occasion de voir le film, malheureusement, donc je ne pourrai pas vous parler de ce qu’il s’est passé à l’intérieur du cinéma mais j’ai cru comprendre que Tom avait parlé français, histoire d’achever tout le monde. Ce moment, justifiait donc mes environ 14 heures d'attentes et les valait largement.

Océane.