Après un très dur réveil, nous partons la boule au ventre. La veille, nous avons eu une chance de dingue, donc forcément, il fallait bien que ça nous retombe dessus à un moment. Le programme de la journée est très chargé:
Emma Stone,
Colin Farrell et
Ben Whishaw. Emma Stone est l'actrice chouchoute de la Team, mais comme nous savons qu'elle est toujours très sympa avec ses fans, on ne s'inquiète pas trop. Par contre, quelques filles paniquent à l'idée que Colin Farrell les ignore, ce qui est compréhensible vu la personnalité de l'acteur. Quant à moi, seule à être ultra fan de Ben Whishaw, j'ai peur qu'il ne m'entende pas et file sur le tapis rouge.
Vive le vent de l'hiver Cannes
La journée, comme d'habitude, on s'occupe en faisant des pancartes. Claire en fait une magnifique pour Emma, je m'occupe de celle de Ben, et Océane a fait celle de Colin aux couleurs irlandaises. Ayant sympathisé avec les festivaliers situés autour de nous, Océane et Alexandra, toutes deux hyper fans de Colin, essayent de trouver des places un peu plus près de l'endroit où les acteurs descendent de voiture. Elles finissent par en trouver, on est assurées d'être bien placées pour la montée de The Lobster. L'attente a été très pénible, surtout à cause du vent qui manque de retourner le préau qui recouvre les marches, on a hâte que les montées commencent.
Emma Stone ou la déception de la vie
Arrive enfin la montée de The Irrational Man. Le matin, au photocall, Océane et Alex ont réussi à voir Emma Stone, qui leur a dit qu'elle viendrait de notre côté signer des autographes. La pression monte quand même au fur et à mesure que les voitures arrivent, et là... Déception. Emma a filé sur le tapis rouge sans adresser ne serait-ce qu'un regard vers les festivaliers qui s’époumonent et agitent des pancartes à son nom (nous en fait). Choquées, nous avons du mal à croire qu'Emma Stone, la plus pipoue des actrices hollywoodienne, nous ait royalement snobé. Alexandra est en larmes, et nous pas très loin de l'être.
Maigre consolation, j'ai eu une photo avec
Michelle Rodriguez, qui est super sympa en plus d'être magnifique, elle était en train de manger une sucette Chupa Chups !
Vient l'heure de la descente de The Irrational Man, qui sera suivie de la montée de The Lobster. Alexandra, Océane, moi-même et notre amie Julie allons aux places que nous avons réussi à récupérer devant le tapis. Emma descend les marches, sublime. Nous agitons de nouveau nos pancartes, nous crions, mais rien n'y fait, toujours pas un seul regard dans notre direction ni un pauvre coucou, le dédain total. Elle est restée 5 minutes pile devant nous, mais parlait vigoureusement avec son entourage, pareil dans sa voiture. La déception laisse place à la colère, et nous finissons par laisser tomber.
Choquer et déçu d'Emma, même si elle restait magnifique.
Les festivalières en furie
C'est le moment de vous exposer le fait que non, tout n'est pas amour et licornes entre les festivaliers. Je m'explique. Tout le monde nous a assuré que ces places étaient libres pour cette montée, alors que ce n'était finalement pas le cas. Les filles qui ont ces escabeaux sont arrivées moins de 10 minutes avant le début de la montée de The Lobster et ont demandé à ce qu'on quitte leur place, ce que nous voulions faire sauf que nous étions totalement bloquées. S'en sont suivies des menaces en tout genre et des cris pendant une dizaine de minutes, puis un festivalier nous a aidé à grimper tous les escabeaux pour leur laisser la place. Nous voilà donc sans-escabeau-fixe, et après la déception causée par Emma, nous fondons en larmes devant tout le monde. Mais comme les gens sont quand même gentils, ils se sont poussés et nous avons eu des places pas trop mauvaises.
The Lobster où quand la chance nous sourit enfin
Nous essuyons nos larmes et attendons que Colin et Ben arrivent. L'attente est de loin la plus éprouvante que nous ayons faite durant ses deux années de festival, la température a brusquement chuté, le vent est terriblement violent, nous tremblons comme des feuilles. Colin est le premier à arriver, et Ô Miracle, il signe tout le monde et prend volontiers des photos avec ses fans ! Les filles ont toutes eu leurs photos avec lui, mais je continue de stresser dans mon coin en brandissant ma pancarte pour Ben Whishaw. Enfin, je le vois sortir de la voiture, et je hurle son prénom, seule. Je le vois regarder un peu partout sans savoir d'où le son vient, donc je le rappelle, et il me voit yeeees ! Il trottine dans ma direction d'une façon trop trop choupie, en se tenant les mains devant lui. Et j'ai eu ma photo ! Camille en a profité pour me photobomber et a aussi pris une photo avec lui.
Au final, on peut résumer cette journée en disant que finalement ceux qu'on pensait ne pas être sympa ont signé tout le monde, et ceux qu'on pensait être adorables ne le sont pas. Ben Whishaw est la personne la plus cute du monde et
Léa Seydoux a été complètement transparente lors de cette montée.
Dahlia
Aparté de Maud
En ce même vendredi, Salomé et moi avons décidé de faire notre pancarte pour
Pierre Niney "Pierre n'aie pas peur et caste nous" en référence à son personnage dans le dessin animé Vice Versa et à sa mini-série Casting(s). Après concertation, on décide, avec l'appui des filles, de prendre la pancarte en photo et de la tweeter à Pierre himself.
Quelques minutes passent et je sort mon téléphone l'ayant senti vibrer et là, quelle ne fut pas la surprise ! Une notification indiquant "@PierreNiney a ajouté votre tweet à ses favoris". Seigneur, le décès.
C'est la consécration ultime pour nous. On déverrouille toute deux nos téléphones et un fangirling intense s'empare de nous pour les instants qui suivent. Mais cela ne s'arrête pas là : non content d'avoir favoriser le tweet, Pierre me mentionne et :
"On se voit devant les marches!!!". Une promesse? Un rendez-vous ! Des larmes coulent sur nos joues et le fangirling devient contagieux. Des cris partout, des sauts et d'un coup : le stress.
Sera-t-il au rendez-vous ? On verra bien!
Maud
Après un très dur réveil, nous partons la boule au ventre. La veille, nous avons eu une chance de dingue, donc forcément, il fallait bie...