côté fangirl : armageddon

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Le Samedi 5 et le Dimanche 6 Novembre avait lieu le 3^ème Festival de la Science-Fiction : Armageddon à Oloron-Sainte-Marie non loin de la ville de Pau dans les Pyrénées. Je m’y suis donc rendue sur une espèce de coup de tête organisé et je vais vous conter mon périple.

On the road again, again...

Samedi 5 Novembre, 3h30 du matin, Snapchat en main j’annonce mon départ pour le Sud. Je quitte Rennes et ma chère Bretagne, pleine d’entrain et de fatigue pour rejoindre mon amie Julia (@_OnceUponAFan sur Twitter) chez elle à Pau. 6h30 de route m’attendent et ceux qui me connaissent savent pertinemment que ce n’est pas ça qui va m’arrêter surtout quand ce pourquoi je me déplace me tient tout particulièrement à cœur. Cette année le Festival Armageddon de Oloron-Sainte-Marie met Ghostbusters à l’honneur, il n’en fallait donc pas plus pour que choisisse de m’y rendre. Ghostbusters et moi, comme vous le savez sûrement déjà, c’est une grande et belle histoire d’amour, alors quoi de mieux pour le prouver que de faire 700km pour voir de mes yeux l’Ecto-1, voiture emblématique de la firme et les membres du Fanclub français : Ghostbusters France ?

Quelques jours auparavant, j’avais pris le temps de jeter un œil au plan du site du Festival et j’ai alors pu remarquer beaucoup de choses intéressantes telles que la présence de répliques du Trône de Fer (big up aux fans de Game of Thrones), du Tardis (hey you fans de Doctor Who) et des mythiques Ecto-1 (big up à moi-même) et Ford GranTorino de Starsky et Hutch, ainsi que de nombreux stands et boutiques geeks à souhait. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Si j’ai aussi pris la peine de me déplacer c’était pour rencontrer GussDx le chasseur de fantômes de Youtube, que je connaissais depuis un moment et qui avait réussi à éveiller ma curiosité.

Le plan du site.

Après une halte d’une heure pour dormir vers La Rochelle et une erreur d’inattention vers Barbotant les Thermes, j’ai atteint Pau vers 11h30. Julia m’a accueillie les bras ouverts et m’a offert un thé avant que nous reprenions la route pour nous rendre au Festival ensemble. Très sérieusement équipée pour le blog, Papuche sur le dos et téléphone en main, j’arrive à Oloron. Ne connaissant pas le coin, je me plante d’abord de route et termine devant l’Hôtel de Ville. Monique, mon GPS, ne savait pas me situer la Salle Palas où avait lieu la rencontre. Il a fallu que je me procure l’adresse exacte pour qu’enfin nous atteignons le point de rendez-vous vers 13h. Nous nous présentons à l’entrée chacune de notre côté pour prendre pass et billet. Les choses sérieuses peuvent alors commencer.

Who you gonna call ?

Nous entrons dans la salle après avoir passé la sécurité. Mon sac à dos a encore fait sensation auprès des vigiles, ce qui ne m’étonne plus beaucoup puisqu’il faut avouer que se balader avec une grosse licorne en peluche pour transporter ses affaires c’est quand même bien bien cool. La salle principale est plutôt grande et chaque stand/espace y trouve sa place sans problème. Je ne prends pas trop la peine de tout scruter au premier abord car mon corps et mes yeux sont comme irrésistiblement attirés par le stand principal du Festival, celui qui se trouve au milieu de tout : le stand Ghostbusters. Directement je me dirige vers la voiture et j’ai l’impression de vivre un rêve éveillée. Enfin j’ai l’occasion de la voir de mes yeux. Mon petit cœur de fan s’en est retrouvé tout chamboulé.

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Julia me prend en photo et enregistre quelques Snapchats puis nous décidons de faire un petit tour complet des deux bâtiments avant de nous attarder plus en détail sur chacun des stands. Nous nous trouvions au paradis. Les fangirls que nous sommes en ont pris plein la gueule et le porte-monnaie. Des piles entières de goodies et de figurines se présentaient à nous et la difficulté de résister à la tentation de dépenser tout notre argent s’est faite sentir. Je savais que ce serait une épreuve, pour une acheteuse compulsive comme moi, de flâner dans les allées, mais il le fallait bien.

A un moment donné, lors de notre deuxième tour d’horizon, nous sommes interpelées par les responsables du stand « Les Armures Fantastiques ». Nous étions alors en train de prendre des photos de Papuche sur leur réplique du Trône de Fer. Ils se sont demandés ce que je pouvais bien médiatiser (aillant un badge « médias » autour du cou) et je leur ai tout raconté. S’en est suivi une discussion très intéressante sur le Festival en lui-même et sur leur travail. Peu avant, j’avais remarqué les casques et leur petite Porte des Etoiles tous droit sortis de la série Stargate SG-1 que j’adore et je leur ai posé des tas de questions. Leur travail est impressionnant et d’une indéniable beauté. Voici quelques photos qui le prouvent sans oublier celle de ma licorne sur le trône :

Une partie de qu'on a pu voir sur leur stand.

Je vous suggère d’aller regarder de plus près ce qu’ils font en allant sur leur page Facebook en cliquant sur le lien qui se trouve plus haut en rose, c’est complètement dingue. J’ai appris que ces gars, en plus d’être adorables et patients étaient des compatriotes Bretons et je ne pouvais pas être plus fière qu’à ce moment précis. Je les remercie du fond du cœur pour leur gentillesse et pour m’avoir accordé du temps. Je ne suis pas une pointure en cosplay, je n’y connais pas grand-chose mais j’ai adoré discuter avec eux. C’était passionnant et je ne demande qu’à en voir plus en ce qui concerne leur travail. De plus, lorsqu’il s’agit de parler de conventions ils savent vous faire part de leurs impressions et c’est d’autant plus appréciable quand ils vous disent que vous avez bien fait de vous déplacer pour Armageddon et que vous ne le regretterez pas.

Parler c’est bien mais bouger aussi. Julia et moi décidons alors de prendre plus de photos et de nous intéresser à plus ou moins tous les autres stands. C’est là que nous avons pris les plus cools des photos avec les répliques d’un Dalek et du Tardis de Doctor Who. Nous n’avons pas manqué d’en faire une chacune sur le Trône de Fer de nos amis, ainsi qu’avec quelques cosplayeurs dont nous admirions le travail. Petit florilège de nos meilleurs clichés :

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Sur le planning il était annoncé qu’à 15h il y aurait un concours de cosplays adultes. Nous ne voulions le manquer pour rien au monde. Avant ce dernier se présentait à nous un concert très intéressant. Moi qui suis fan absolue de métal j’ai été ravie de voir que ce style avait aussi été mis à l’honneur lors du Festival. Nous avons donc écouté avec attention quelques morceaux du groupe Metropolis Child. C’était très sympathique et ils ont su mettre l’ambiance et convaincre le public par leur prestance. Un dilemme s’est cependant posé à nous. Nous devions aller chercher à manger avant le concours de cosplays ce qui nous obligeait à ne pas terminer le concert, dommage mais nous n’avions pas trop le choix ne voulant pas subir une quelconque crise d’hypoglycémie ou je ne sais quoi. Nous avons pris la direction du food-truck mis à disposition et nous y avons retrouvé nos amis des Armures Fantastiques. Une demi-heure de queue nous attendait. Nous commencions à avoir froid, cette satanée météo n’étant pas du tout clémente cet après-midi. La pluie et les courants d’air nous faisaient grandement frissonner. Derrière nous se trouvait un membre de Ghostbusters France. Je n’osais même pas loucher sur sa combinaison et Julia, l’ayant remarqué, ne faisait que m’encourager à lui parler. Je lui avais dit que ma timidité m’empêcherait de parler à qui que ce soit si on ne me poussait pas à le faire. Elle n’a pas eu besoin d’insister longtemps puisque c’est le monsieur lui-même qui m’a interpelée. Il a vu mon badge aux couleurs de Ghostbusters sur ma veste et m’a demandé si j’étais fan. Je lui ai donc raconté mon histoire et je lui ai posé des questions sur la sienne. Julia toujours derrière moi pour approfondir mes questions lui a alors demandé ce qu’était la plaque qu’il avait autour du cou. S’en est suivie une longue conversation qui a fini par aboutir à ce que je ne m’attendais pas à entendre un jour.

When my dream came true.

Voyant que j’étais fan, Eric, que je ne savais pas être le propriétaire de l’Ecto-1 exposée à l’intérieur, m’a fait une proposition des plus inattendues comme précisé plus haut. Il m’a dit qu’il me ferait monter dans sa voiture et là mon cœur s’est de nouveau emballé. Un rêve allait alors se réaliser. J’allais monter dans la mythique et sublime Cadillac. Je ne me sentais plus. Vraiment vraiment vraiment plus. Il m’a dit de me présenter quand je le voudrais au stand et de le retrouver pour monter dans la voiture. Je n’en revenais pas.

Une fois servies nous sommes retournées dans le bâtiment pour manger notre hamburger et nos frites et pour assister au concours de cosplays qui allait commencer. Heureusement nous n’avons rien raté. Une quinzaine de candidats sont montés sur scène pour présenter leur travail de manière plus ou moins originale et sous les yeux d’un jury « d’experts » composé des invités et du parrain du Festival, j’ai nommé Miko (ex-compère de Cartman et désormais aux manettes de la matinale de la radio Voltage), l’humoriste et acteur Dedo (connu entre autres pour avoir fait partie du Jamel Comedy Club) et le tant attendu de moi GussDx le chasseur de fantômes de Youtube. Les gagnants sacrés tout le monde repart à ses activités. Julia et moi partons alors à la chasse aux cosplayeurs pour prendre des photos et nous retournons faire un tour dans l’autre salle où se trouve un stand consacré à Harry Potter. Nous tombons alors nez à nez avec un élève de Serpentard en tenue de Quidditch et avec Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Le décor qu’ils avaient installé était incroyable. L’ambiance de Poudlard avait été reconstituée pour nos yeux et je ne pouvais pas être plus contente que lorsque j’ai vu Julia sourire de toutes ses forces après avoir scruté chaque centimètre carré du stand.

Voldemort.

Nous continuons ensuite notre tour et nos enregistrements de Snapchat jusqu’à ce que je sois interpelée de nouveau par Eric, le propriétaire de l’Ecto-1. « Alors, on la fait cette photo ? » Comment dire qu’à ce moment-là j’ai perdu tout mon chill. Mon temps était venu. A moi la fame et la frime. Nous nous sommes alors dirigés vers le stand principal et c’est devant tout le monde que je suis montée dans la voiture avec Papuche. Je crois avoir rarement été aussi heureuse qu’à cet instant et je crois que ça se voit sur les photos.

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Je suis restée un long moment dedans à écouter l’histoire de cette voiture et comment Eric l’avait construite de ses mains. Je ne pourrais jamais assez le remercier d’avoir réalisé un de mes rêves en quelques sortes. En discutant j’ai appris qu’il avait apporté la voiture avec un plateau spécial car il aurait été difficile de la faire rouler sur l’autoroute et qu’elle avait été aperçue par Jean-Yves Lafesse le célèbre humoriste adepte des micros-trottoir et des caméras cachées qui a fait une vidéo et qui l’a postée sur sa page Facebook. Une voiture aussi culte sur l’autoroute c’est tellement rare que ce doit être drôle à voir. Un millier de remerciements et de questions plus tard j’ai laissé Eric vaquer à ses occupations et je suis partie en quête de Guss pour lui poser des questions à lui aussi. Je l’ai brièvement aperçu en train de discuter avec quelques personnes. Ne voulant pas le déranger j’ai attendu assise dans les gradins parce que je commençais à en avoir plein les pattes de la journée. Je me suis intéressée à Twitter et à Snapchat pour raconter mon expérience dans l’Ecto-1 et quand j’ai relevé les yeux, Guss avait disparu… Je l’ai alors cherché du regard, puis je suis descendue dans les allées mais rien, personne. J’étais terriblement déçue. J’ai encore attendu un moment, espérant le recroiser mais non. Vers 19h Julia et moi avons pris la décision de partir. Nous devions refaire plus de 40minutes de route pour rentrer et ma fatigue se faisant sentir, je ne pouvais pas me permettre de rester plus longtemps. Nous recroisons Eric vers la sortie et je le remercie encore une fois pour ce qu’il a fait pour moi et je lui dis au revoir en espérant le revoir un jour à un meeting de voitures de cinéma. Nous prenons la route, à nous Pau, à nous la chaleur, à nous le thé et le sommeil car le lendemain c’est le retour en Bretagne.

To conclude…

Je ne regrette en rien mes 7 longues heures de trajet qui m’ont conduit à Armageddon. C’était génial. Le Festival est hyper convivial et intéressant. L’organisation est au point je pense, même si je regrette un peu le manque de choix au niveau de la nourriture, après ce n’est qu’un détail. Les cosplayeurs ont été tous très sympathiques avec Julia et moi, ainsi que les tenanciers des stands. Les promesses du programme ont été tenues sans aucun doute et je suis ravie d’être venue. Je ne m’attendais pas à vivre et voir tout ce que j’ai vu et vécu. Je remercie tous ceux qui ont répondu à mes questions et j’espère avoir l’occasion de revoir Guss un de ces jours quand même.Pour plus de photos et d'informations je vous conseille d'aller jeter un oeil à la page Facebook du Festival, vous ne serez pas déçus. J’espère que l’année prochaine sera aussi bien que cette année car soyez-en sûrs, que vous soyez organisateurs ou cosplayeurs, je reviendrai vous voir, so stay tuned…

Maud.