C’est dimanche, le dernier jour de concerts et aussi celui
ou plusieurs festivaliers plient bagages. Pour d’autres le dimanche c’est le
jour où ils vont à la messe. Dee Snider, le chanteur de Twisted Sister, a bien
dit la veille que le « problème » du Hellfest c’est que le dimanche
on ne pouvait pas aller à la messe. Il a alors dit que notre messe serait la
sienne. Mais ma messe à moi je l’aurai ce soir avec Ghost. En me levant ma
première pensée est pour eux, les membres de Ghost, parce que c’est LE concert
que j’attends plus que tous les autres. Ce matin le réveil est difficile. Les
premières douleurs se font ressentir, surtout au niveau de mes pieds qui
subissent depuis 3 jours l’humidité et la raideur de mes bottes en caoutchouc.
Mais ni une ni deux je me lève et je programme ma journée avec les copains.
C’est décidé, aujourd’hui nous ne nous ferons pas avoir par l’attente
interminable aux entrées. Vintage Trouble, Dragonforce, Gojira, Megadeth, GHOST et
Black Sabbath seront au rendez-vous.
« The Art of Partying »
Vers 11h00, Dylan, Maelle, Rémi, Morgan et moi quittons le
campement pour nous rendre à l’Extreme Market où Maelle et moi voulions faire
un tour pour acheter une bricole chacune. Bizarrement on sent que c’est le
dernier jour. Les allées sont moins bondées. C’est peut-être aussi dû au fait
que ce n’est que la fin de matinée mais je ressens comme un vide. Notre virée
shopping ne dure pas plus de quinze minutes et je ressors avec un nouveau patch
pour ma veste. Un joli patch rose Twisted Sister. Je voulais marquer le coup
quant au concert de la veille qui m’avait tant faite vibrer et qui m’avait tant
faite pleurer. Une manière de me souvenir de toutes ces émotions et aussi un
moyen de rendre ma veste encore plus stylée qu’elle ne l’est déjà. Je ne sais
plus exactement ce que Maelle a acheté. Nous nous sommes vite tous retrouvés à
l’extérieur puis nous avons fait la queue pour passer la sécurité et pour
atteindre les scènes. Contrairement aux autres jours nous sommes arrivés bien
en avance par rapport aux concerts que nous voulions voir. Nous nous sommes
alors autorisés une pause bière et grignotage. Maelle et moi trinquons et Dylan
nous ramène des nuggets de poulet saucé de moutarde.
"Tchin !" |
Nous fendons ensuite la foule pour un premier rang en face
de la Mainstage 1 pour voir au mieux Vintage Trouble. Manque de pot nous nous
retrouvons au quatrième rang, des gens étant déjà présents pour le groupe
d’avant : Municipal Waste. Nous nous asseyons et j’observe alors les gens
autour de moi. Plein d’hommes aux cheveux longs à l’horizon. Mon envie de faire
des tresses fait un retour fracassant et il faut que je la contienne. J’ai
demandé à Maelle si elle acceptait de me laisser lui tripoter les cheveux et
elle a accepté avec un grand sourire car ça l’arrangeait bien. Je me suis
lancée dans une coiffure sophistiquée de trois tresses entremêlées. L’homme en
face de moi me regardait avec de grands yeux ébahis, sûrement impressionné par
la rapidité avec laquelle je m’exécutais. En même temps avec la crinière que je
me tape j’ai beaucoup d’entraînement.
Peu après ça, les musiciens de Municipal Waste entrent sur
scène. Maelle et moi sommes directement charmées par le bassiste. Cheveux long,
lunettes de soleil, barbe, style invraisemblable et bandana, tout ce qui peut
faire chavirer nos petits cœurs fragiles. Leur décor est assez violent. Police
d’écriture enragée et illustration de Donald Trump se faisant exploser la tête,
quelle ambiance ! Le concert commence sur les chapeaux de roues. La
musique est entraînante mais aussi violente que le décor, ce qui promet alors d’être
sportif pour nous devant car nous risquons à tout moment d’être pris dans un
mouvement de foule et de nous prendre des slameurs sur la tête. Ça n’a pas
manqué. A peine avions nous eu le temps de nous positionnés correctement que
les premiers slameurs arrivaient. Nous les transportons tant bien que mal vers
le devant des barrières mais c’est toujours le même souci pour moi, je suis trop
petite et je me mange des pieds, des fesses et des coups de coudes dans le
crâne. Rien de bien méchant cependant. Tout ça est toujours fait de manière « courtoise »
dans le sens où chacun fait attention à l’autre. Un peu plus tard nous sommes
témoin d’un Wall of Death assez impressionnant donc voici un morceau que j’ai
pu filmer de l’intérieur :
Nous avons aussi pu participer aux pogos et c’est là que je
me suis fait mal au dos. Je suis tombée à la renverse sur les gens de devant, poussée
par un homme qui est lui-même tombé. Chaque année c’est la même chose, mon dos
déjà endommagé subi de nouvelles attaques. Je ne me suis tout de même pas
laissée abattre, j’ai continué de profiter. C’était très drôle de pousser les
gens volontairement et de me faire pousser à mon tour. J’ai perdu quelques
cheveux dans la bataille, me prenant sans arrêts le bracelet clouté de ce
pauvre Rémi qui n’arrêtait pas de me sauver des slameurs en les rattrapant à ma
place. La fin du concert était la bienvenue. Nous étions en sueur tellement
nous avions bougé et transporté de personnes à bout de bras. Morgan n’en
pouvait plus, Maelle, Dylan et moi étions morts de rire et Rémi était fatigué.
Nous nous sommes reposés par terre le temps que le concert de la Mainstage 2
prenne le relai, nous voulions être aptes à suivre celui de Vintage Trouble qui
lui succéderait.
Back to the 60’s.
Nous ne prêtons pas franchement attention à la Mainstage 2
étant trop épuisés par le concert que nous venions de vivre. Cependant une
chose n’a pu nous échapper. La chanteuse du groupe qui se produisait à lancer à
la foule : « c’est pas parce que je suis une meuf que vous ne devez
pas montrer vos seins les filles ! » S’en est suivi un bon gros fou
rire dans notre bande. Cette phrase restera longtemps dans les annales à mon
avis.
Pendant ce temps le décor de Vintage Trouble est monté. Très
sobre mais il en jette quand même. A la fin du concert de la fille en manque de
miches, l’ambiance monte de notre côté. Les instruments sont installés et
testés par les techniciens. Dylan et Maelle frétillent car eux ont déjà vu le
groupe deux fois en concert. Ils nous assurent que ça va nous plaire car ça
envoyait du lourd. Je n’en doutais pas une minute, Dylan m’ayant fait découvrir
le groupe avant le fest’ et j’avais beaucoup aimé.
(crédit : Maelle) |
Nous nous levons portés par la foule qui se rapproche de
nous et de la scène. L’heure fatidique arrive. Les musiciens font leur entrée
et nous perdons définitivement Dylan et Maelle qui pour une fois fangirlent
plus que moi. Vêtus de tenues sorties tout droit des années 60 ils nous
immergent directement dans leur univers teinté de soul, de rock n’ roll et
intensément rhythm & blues. Le chanteur au charisme de feu et à la voix d’or
enchaîne avec ses potes des morceaux plus entraînants et détonants les uns que
les autres. Je suis subjuguée par leur bonheur d’être sur scène et par la
qualité du live qu’ils nous proposent. Je ne suis aucunement déçue et je le
fais comprendre à Dylan quand il se tourne vers moi pour avoir mon avis sur le
show. Je vis le truc comme un concert d’un de mes groupes préférés. Je danse,
je chante, je crie, je m’éclate comme une dingue malgré la fatigue et la
souffrance infligée par mon dos. A un moment, le groupe décide de jouer son
titre phare. Dylan me dit que le chanteur a pour habitude de se lancer dans le
public et de le parcourir en slam. Rares sont ceux qui se le permettent. Un
contact aussi rapproché avec une foule en délire en effraie plus d’un mais pas
lui apparemment. Il descend de la scène, monte sur les barrières avec l’aide
des membres du staff et fend la foule tout en chantant. Au milieu des 15
premiers rangs, un cercle se forme autour de lui. Il chante toujours. Je tente
de l’apercevoir mais la foule est trop compacte. Il passe la quasi-totalité du
morceau avec « nous » puis nous le ramenons en slam vers la scène. Je
n’ai jamais autant apprécié une nouveauté. On sent que le groupe ne fait qu’un avec
son public et ne vit que pour ça. J’ai même failli verser une larme quand ils
nous ont parlé d’un de leurs amis décédé et quand ils nous ont demandé de
suivre et de lever les bras au ciel pour lui rendre hommage. C’est ce genre de
moments d’émotions qui transportent réellement un public dans un autre monde
pendant un concert. Le temps est passé très vite dès lors. Nous avons eu l’impression
que c’était bien trop court. Je serais bien restée plus longtemps dans les 60’s
mais le futur à fait son retour.
J’ai pris la décision de laisser les copains et de rentrer
sur le campement car mon dos me faisait trop souffrir. Je voulais être sûre de
pouvoir être en forme pour le concert de Ghost du soir-même. J’ai pris la
direction de la sortie, des étoiles plein les yeux et une envie certaine d’écouter
du rockabilly.
Une petite pause bien méritée.
Sur mon chemin vers le campement, j’ai croisé une dame qui
distribuait des journaux. J’en ai pris un pour voir ce qu’il était dit du
Hellfest. Je l’ouvre et commence à le lire en marchant, c’est alors qu’une voix
derrière m’interpelle : « quelles sont les nouvelles du jour ? ».
Un homme que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam a l’allure plutôt sympathique et
portant un haut de forme venait de s’adresser à moi de la manière la plus
naturelle qui existe. J’ai donc répondu que la une rappelait l’hommage fait à
Lemmy Kilmister la veille. Je lui demande ensuite son nom et nous continuons
notre chemin vers le campement. Arrivé au carrefour des Red Camp et White Camp
il me dit que c’est ici que nous devons nous séparer, mais pour moi il est hors
de question de le laisser s’échapper si vite alors qu’il a été des plus
courtois et intéressants avec moi. Je l’invite à boire une bière sur notre camp
et il accepte avec joie. Je lui raconte les concerts de la matinée et lui ceux
qu’il a pu faire depuis le début du festival. C’est toujours très intéressant
de discuter avec des gens qu’on ne connait pas et Gwendoline et Hervé, qui eux
étaient en train de plier bagages, étaient d’accord avec moi. Nous avons tous
les quatre partagé un verre et papoter pendant plus d’une heure. Notre inconnu
nous quitte ensuite et Morgan revient sur le camping après le concert de Dragonforce pour prendre de mes nouvelles. Mon dos à ce moment-là n’allait pas
franchement mieux. J’ai donc décidé de rester au campement jusqu’au concert de
Megadeth pour être sûre de survivre à celui de Ghost.
C’est peu après la venue de Morgan que Jej est arrivé à son
tour. Nous avons longtemps parlé tous ensemble, puis les autres nous ont rejoints
à un moment ou un autre. C’est vers 20h30 que nous reprenons la direction de l’enceinte
du festival. La douleur était toujours là mais, au stade d’excitation où j’étais
rendue à l’idée de voir Papa Emeritus et ses Nameless Ghouls, je ne la sentais
plus vraiment. Nous sommes arrivés pile à la fin du concert de Amon Amarth qui
précédait celui de Megadeth. Toute la fatigue du weekend s’est faite ressentir
à cet instant précis. Je me suis donc assise côté Mainstage 2 pour être sûre d’être
bien placée pour Ghost. Morgan et Jej à mes côtés, j’ai assisté de loin au show
tonitruant de Dave Mustaine et ses potes. Je n’en avais pas grand-chose à faire
à vrai dire. Mon envie de les voir était surpassée par celle d’assister au
concert de Ghost de manière descente. On m’avait trop teasée sur leur
performance, je ne pouvais pas me permettre de ne rien voir.
« From the pinnacle to the pit »
Quand Megadeth a joué son dernier morceau, Jej est parti
pour un autre concert. Morgan et moi nous sommes alors avancés le plus possible
vers le devant de la Mainstage 2. Nous avons fini au 3ème rang sur
la droite de la scène. Le placement était quasi idéal. Je voyais bien, ceux de
devant n’étaient pas trop grands et l’angle me permettait de distinguer la
scène dans son entièreté. Dans les écrans géants on pouvait la foule de plus en
plus dense à notre niveau. La réputation des shows de Ghost avait fait son
travail et ramené beaucoup de monde. Le concert s’est ouvert sur les premières
notes de Spirit et autant dire que je n’ai
jamais vu un début aussi bien choisi. Une montée progressive qui n’a fait qu’encore
plus attiser le public déjà conquis. Mes yeux se sont écarquillés quand Papa
Emeritus s’est approché de là où nous étions. Je le voyais enfin, je n’avais
attendu que lui. Le fangirlisme était à son apogée. Je pensais avoir vécu le
pire devant Twisted Sister mais finalement ce n’était rien face à mon état d’esprit
devant lui. Je ne vous parle même pas de la prestance des Nameless Ghouls qui,
comme vous le savez sûrement déjà, sont masqué et qui ne peuvent donc compter
que sur leur gestuelle et leur talent pour captiver l’audience.
(crédit : Clara) |
Sur les conseils de Dylan, au lieu de vous rédiger un
baratin monstre pour vous décrire le concert pour lequel j’ai le plus
fangirler, je vais vous faire une checklist qui vous permettra de comprendre
comment j’ai vécu la chose.
☑ Crier comme une imbécile quand les Nameless Ghouls sont entrés sur scène
☑ Faire peur aux mecs devant avec ma voix qui porte
☑ Manquer de mourir d'un infarctus quand Papa Emeritus est apparu
☑ Chanter plus fort que la quasi totalité du public pendant Year Zero
☑ Mouiller ma culotte quand Papa Emeritus a dit "baiser" au lieu de "consevoir un enfant"
☑ Attraper un faux billet et un préservatif à l'image du groupe
☑ Pleurer toutes les larmes de mon corps pendant Monstrance Clock
☑ Ecrire ce paragraphe sur le concert de Ghost en regardant le concert de Ghost
Même si cette checklist est précise je me dois de vous décrire le dernier morceau du concert, Monstrance Clock. Je crois n’avoir jamais autant kiffé un final. Meilleur morceau du groupe, distribution de préservatifs, chorale d’enfants et feu d’artifices. Comment vous dire qu’ils ont tout déchiré ? Je pense que les larmes de fangirl que j’ai versé en ont été la preuve suffisante pour les personnes autour de moi. Je ne pense pas avoir été la seule à pleurer. J’ai vu Papa Emeritus descendre de la scène pour saluer les fans du premier rang. Il prenait leurs mains et de temps en temps baisait celles femmes qu’il prenait .Ce rapprochement inattendu avec le public n’a fait que renforcer mon opinion du groupe : une putain de tuerie. Vous pouvez voir ce moment ainsi que le concert dans son intégralité sur le site Arte.tv à la rubrique Arte Concert. Je ne peux que vous conseiller de le visionner, ce ne sera que 57 minutes de pur bonheur pour vos yeux et vos oreilles.
☑ Manquer de mourir d'un infarctus quand Papa Emeritus est apparu
Même si cette checklist est précise je me dois de vous décrire le dernier morceau du concert, Monstrance Clock. Je crois n’avoir jamais autant kiffé un final. Meilleur morceau du groupe, distribution de préservatifs, chorale d’enfants et feu d’artifices. Comment vous dire qu’ils ont tout déchiré ? Je pense que les larmes de fangirl que j’ai versé en ont été la preuve suffisante pour les personnes autour de moi. Je ne pense pas avoir été la seule à pleurer. J’ai vu Papa Emeritus descendre de la scène pour saluer les fans du premier rang. Il prenait leurs mains et de temps en temps baisait celles femmes qu’il prenait .Ce rapprochement inattendu avec le public n’a fait que renforcer mon opinion du groupe : une putain de tuerie. Vous pouvez voir ce moment ainsi que le concert dans son intégralité sur le site Arte.tv à la rubrique Arte Concert. Je ne peux que vous conseiller de le visionner, ce ne sera que 57 minutes de pur bonheur pour vos yeux et vos oreilles.
Un final de rêve. (crédit : Clara) |
Quand il est l’heure de renter à la maison.
Après toutes ces émotions j’ai repris la direction du
camping, ne voulant pas gâcher mon plaisir et étant trop fatiguée pour rester
voir Black Sabbath. Je n’avais pas franchement de regrets car je les avais déjà
vus deux ans plus tôt. Quand tout le monde était rentré, je n’ai fait qu’hurler
mon bonheur quand à ce que je venais de voir. Nous avons une nouvelle fois
partagé une bière et c’est là qu’un mec est apparu et nous a demandé si on
parlait Français pour je ne sais plus qu’elle raison. Raphaël a alors sorti LA
punchline du fest : « NO WAY BITCH ! » avec un élan de
conviction et une force auxquels on ne s’attendait pas. J’ai tellement ris que
j’en ai pleuré, peu après j’ai raccompagné Jej à la sortie du camping comme
tous les jours et je suis allée me coucher. Le lendemain il fallait tout
remballer et rentrer. 4 heures de route ce n’est pas à prendre à la légère
surtout quand on pilote.
A mon réveil j’avais encore des images de la veille plein la
tête. Mais très vite les obligations ont pris le dessus. Faire les valises,
plier la tente, démonter le campement… Toutes les choses que l’on n’aime pas
faire en festival. Le retour à la réalité promettait d’être violent. Quand on a
eu quasiment tout rangé, Agathe aussi folle qu’à son habitude est allée aider
les autres campeurs à ranger leur bazar en mode « tuto Youtube ». C’était
vraiment très drôle. Dylan et moi nous sommes partagés le gros du matériel et
nous avons pris la direction des parkings. Quand j’ai voulu démarrer ma
voiture, un bruit étrange s’est manifesté. Une espèce de « tac tac »
anormal qui indiquait une panne de batterie. J’ai donc dû faire appel à une
dépanneuse et au lieu de partir à 12h00, Morgan (que je ramenai chez lui) et
moi sommes partis à 14h30. Le point positif de cette mésaventure a été que nous
avons évité tous les bouchons du retour et ce n’est pas négligeable.
Quand je suis enfin rentrée chez moi, vers 18h30, la
première chose que j’ai faite a été de prendre une douche et de me changer.
Quoi de plus normal après un festival ?
Voilà ce qu’il en est pour le Hellfest 2016. J’espère que
ces articles bilans vous ont plus, si c’est le cas n’hésitez pas à les partager
et à laisser un commentaire !
En ce qui concerne le metal vous aller en entendre encore parler les prochains mois car j’aurai l’occasion de me rendre aux concerts de Steel Panther à la Cigale le 9 Octobre et de Airbourne au Trianon le 1er Décembre à Paris, sans oublier les annonces pour le Hellfest 2017, so stay tuned !
Maud.
Je vous laisse avec un petit florilège des meilleures photos
que mes amis et moi avons pu faire pendant ce weekend mouvementé.
Rendez-vous l'année prochaine monde de l'Enfer !
C’est dimanche, le dernier jour de concerts et aussi celui ou plusieurs festivaliers plient bagages. Pour d’autres le dimanche c’est...