Hellfest : préjugés, conséquences et vérité.

L’organisateur et directeur du festival : Ben Barbaud et son équipe, ont annoncé ces dégradations sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook et que selon eux ce n’étaient que les premiers avertissements et sûrement pas les derniers.

Tous les ans, le Fest’ et ses bénévoles doivent faire face à des dégradations de plus en plus conséquentes au niveau du budget (parce que oui, il paraît que refaire ce qui a été détruit ça coûte un bras). Sans compter les nombreuses pétitions qui ont circulé pour mettre fin au festival ou encore les nombreuses études demandées par des riverains peu scrupuleux, pour évaluer les nuisances sonores dues à la musique. (Mais bon, les gars, il faudrait que vous pétiez un bon coup non ? Le Hellfest c’est 3 jours dans l’année et ça ne tue personne, ok ?)

Ceci m’amène à vouloir rétablir la vérité sur ce festival controversé qui ne mérite pas d’être tant dénigré et à vous prouver que les gens qui le fréquentent sont des gens comme tout le monde. Par mon vécu je peux montrer que tout ce qui est raconté sur le Hellfest n’est pas vrai. L’ambiance est très loin des rites sataniques dont on entend parler sans cesse. Là-bas c’est plutôt le monde des Bisounours mais en un peu plus dark et moins coloré (même s’il est possible de croiser des gens en tutus roses ou robe de mariée) et avec un peu plus de hurlements graves, mais ça s’apparente quand même au pays des licornes et des arcs-en-ciel. On est bien d’accord, il y a certaines limites à ne pas dépasser, comme celle qui consiste à ne pas chanter du Christophe Maé sur le camping (parce que sinon bonjour la pluie d’insultes et de « ta gueule »), mais mis à part ça, rien de bien méchant. L’ambiance est généralement bon enfant, conviviale et propice à de nouvelles rencontres (c’est là, l’année dernière, que j’ai rencontré celui qui est mon meilleur ami aujourd’hui). Les incidents ne sont que peu nombreux (quelques bobos sans gravité la plupart du temps) et les interventions de la police ou des pompiers sont encore moins nombreuses. Le meilleur moyen de régler un conflit là-bas est de s’échanger une bière. N’est-ce pas fabuleux ? Quant à la musique, et bien, elle est ce qu’elle est, mais il en faut aussi pour tous les goûts, ça va du métal le plus soft à celui le plus hard, tout ce qu’il y a de plus normal quoi. Je vous invite vivement à vous remémorer (si vous l’avez vu ou si vous en avez entendu parler) la vidéo du défi de Maxime Musqua (je n'ai malheureusement pas retrouvé la vidéo, nom d'un replay !) au Hellfest l’année dernière pour le Petit Journal de Canal+. Il devait apporter un message de paix et d’amour au Fest’ et la mission était accomplie bien avant qu’il n’arrive. Cette année le Petit Journal n’a pas décrypté le Hellfest comme il le fait la plupart du temps mais bon, vous pouvez tout de même vous référer aux reportages qui lui ont été consacrés sur les chaînes infos telle que BFMTV ou encore dans les journaux régionaux tels que le Ouest France ou Presse Océan.

Puis, comme tous les ans (il me semble), le site internet Hitek.fr fait état de la véritable profession des gens qui se rendent au Fest’, pour sans doute et comme ils le disent « casser l’image de brute souvent véhiculée par les médias ». Leur article sur le sujet se trouve donc saupoudré de photos de festivaliers portant une ardoise sur laquelle se trouve inscrits leur profession ou ce qu’ils font dans la vie. Ainsi, il est possible de voir que les festivaliers du Hellfest sont bien des gens normaux, comme vous et moi, aussi bien ingénieurs qu’étudiants ou encore artisans. Comme quoi, les préjugés peuvent vite être abattus !